mercredi 13 novembre 2019

Ma petite Reine (2007)

En hommage à Raymond Poulidor, un opus coquin sur le thème du cyclisme

 Je n'ai pas la prétention d'être le meilleur grimpeur
Mais a te mettre en selle, à califourchon
Sur le piston de ma machine à vapeur
Je me dois d'enfourcher, tes bras pour guidon,
Le vélo enchanté d'Eros et Cupidon.

Je deviendrai cycliste sur tes routes et tes pistes,
En VTT, vélo de course ou bien un bi-routes,
Je foncerai contre la montre et contre mes doutes.

Pour ma pouliche d'or, je m'improviserai spécialiste,
A grimper avec toi l'Aubisque et le Tourmalet,
Avec mon aspic gravir l'Aspin,
Des kilomètres de plaisir, il y en a à avaler,
Suce moi la roue et je t'emmenerai à demain.

Je ferai le Tour avec toi jusque dans ton Haut-Rhin,
Trouverai à ton Aisne quelque chose de Doubs,
Je caresserai tes deux Monts Ventoux
Rythmé par tes soupirs chargés d'embruns.
Je me mettrai à l'assaut du "Col de l'Utérus"
Col classé "Hors Catégorie" sous le Mont de Vénus.
Des rues de Londres aux Champs-Elysées,
Je serai un sprinter en cavalcade sur tes vallées.

Je me doperai à tes essences démentes,
Le tendre poison de ton désir en perfusion,
Pas de pilule miracle pour tes fièvres ardantes,
Moi je suis un poète shooté à l'émotion.
Et comme cette nuit tu veux être ma "petite reine"
Je te jouerai la "Grande Boucle" si tu me laisse les rennes.

29.7.7

vendredi 8 novembre 2019

97 % (2008)

Parce qu'on est comme ça , obsession quand tu nous tient...

J'y pense, j'y repense sans cesse
Toujours avec un sourire coquin sans arrogance
J'y pense, 97% du temps j'y pense
Et quand j'y songe la nostalgie me met en transe.

Tant et tant d'expérience éprouvées
Qu'elles me disent toutes "t'as plus rien à prouver"
Je peux le dire sans prétention volubile
Je suis doué, même plutôt agile
Un acrobrate psychopathe qui retombe toujours sur ses pattes
Qui touche au but en cabrioles et culbutes
Rien que d'y penser un coup de trique me percute
Comme un uppercut mettant ainsi K.O mon calbute.

J'y pense, j'y repense dans tous mes sens
Omniprésence qui traverse toutes mes essences
J'y pense, 97% du temps j'y pense
Et quand j'y repense la joie me lance.

Je l'ai fait tant et tant de fois
Dans tant de circonstances et dans tant d'endroits
Que si je me les ressasse le vertige me glacerait d'effroi
Je le fais au bureau, je le fais dans le train
Quand elle est op et que l'envie me vient
N'importe quel endroit me convient
Et de là j'y vais en pleine bourre jusqu'à me rompre le frein.
De là je fais dans le classique mais ausi dans le gore et dans le lourd
Mais toujours assurément avec flamme ferveur et amour
Et que je sois doux ou dur, sec, brutal ou tendre
Mon kiff ultime c'est encore de vous surprendre
Vous faire frémir rougir sourire et gémir pour votre plaisir.

J'y pense, j'y repense dans tous mes sens
Jusqu'à bouillir en pleine effervescence
J'y pense, 97% du temps j'y pense
Et quand j'y repense la joie me lance.

Je pense je repense à ces instants magiques
Où je quitte le monde même si des fois ça dure 3 minutes
Je pense je repense à ces instants mystiques
Où je peux m'envouter pendant des heures sans que ça me rebute.
J'y repense et tous mes muscles se tendent
Jamais passif devant l'action attendant le déclic
Et je vous le concède c'est souvent que je bande
Quand son soupir suave veut que l'on s' "explique"
Que je me livre, que je m'y frotte et que je m'y pique de façon épique
A nos tours à nos détours que je fais des fois quatre fois dans la journée
Des petites des grosses aux formes fixes ou libérées
J'en cumule des centaines avec le fil des années
Je suis un satyriasis je ne sais pas où je m'arrêterai.

Mais comprenez mon plaisir il est divin
Alors quand elles m'invitent dans leur drap de satin
Leur lit blanc format A4 de velin
Je les laisse m'amener au delà de leur fantaisie
Obsédé insatiable, je tire à tout va sans complexe
Les traits des lettres et des mots qui font les textes
Ecrire est une jouissance, 97% du temps j'y pense,
A me faire ... une belle poésie.  

(715) 8.6.2008

mercredi 6 novembre 2019

Haikus d'Orsay (2019)

[nouveau] Vers à la japonaise pour rendre hommage à un musée magique.


Au Musée d’Orsay / Trône l’horloge dorée / Où le temps s’écoule

Les impressionnistes / Esquissent les bords de Seine / Comme un roman fleuve

Auguste Renoir / Voudrait qu’il fasse soleil / Mais craint qu’il pleuve

Pendant ce temps là / Sous les blés, Van Gogh s'endort / A l’abri des foules


Monet et Manet / S’en vont déjeuner sur l’herbe / Avec l’Eté nu

Toulouse-Lautrec / S’enivre du cœur des dames / Esquisse leurs charmes

Le peintre Degas / Lui, préfère l’Opéra / Et son doux vacarme

Gustave Courbet / Peint l’Origine du Monde / Joconde incongrue


Avec Caillebotte / Les raboteurs de parquet / Bossent sans relâche

Un fifre sifflote / Malicieux, fourbe et discret / Le garçon se cache

De la vieille gare / Il reste le train des songes / Pour l’âme poète


Dressés sur le toit / Deux cadrans majestueux / S'ouvrent tels deux yeux

L’Ours blanc de Pompon / Tranquille fier et heureux / Est gardien des lieux

Au Musée d’Orsay / Trône l’horloge dorée / Où le temps s’arrête.

2.11.2019

mardi 15 octobre 2019

4h17 (2008)

Ôde qui parlera aux insomniaques...
 

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 Quatre heures dix-sept, toujours debout, en déroute
J'attends toujours Morphée, il a du se tromper de route,
Quatre heures dix-sept, les secondes goutte à goutte
Taquinent mes iris mais rien ne les déroute.
Trois heures avant le lever de mon réveil
Et à peine une seule avant celui du soleil
Trois heures que je devais être éteint, en sommeil
Mais l'esprit en nébuleuse je suis toujours "en veille".

Je fixe les deux points de l'horloge
Avec la crainte de voir dans le reflet le point du jour.
Du Velux je vois la Lune qui se déloge
Et me désole encore que la Nuit passe mon tour.
J'attends le train des songes à même le quai
Mais il n'y a guère que le silence qui me répond.
Voyageur égaré sur une voie désaffectée,
Les mains dans les poches sans même un ticket
Je n'ai pour bagages qu'un simple édredon
Et les valises sous mes yeux, par la fatigue, infectés.

Quatre heures dix-sept toujours,
Livré à moi même, entre mes jambes, la couette,
J'entends enfin l'envoutement d'une voix de velours,
La douce voix des rêves à la symphonie désuète.

Quatre heures dix-huit, l'envol est subtil
Viennent de s'effacer mes pensées futiles
Les travaux de deux heures de questionnement inutile
Trois cent bars de pression sur chacun de mes cils.
Morphée à eu du retard mais son direct du droit
A remis en quelques secondes le monde à l'endroit,
La dernière ligne droite, enfin, se dessine,
Me voilà noyé dans un océan de mescaline.
De ses bras de mousseline il a occis mes spleens,
Ma seule question devenant "rêverie brutale ou câline ?"
Mon poing s'est desséré tout seul me rouvrant la main
Et qu'importe mon rêve, je l'aurai oublié demain.

C'est la fin d'une lutte que je croyais sans fin
D'une nuit longue comme un air sans refrain
En ligne de mire le spectre d'un dur lendemain.
Les traits de la réalité vont lentement disparaître
Quatre heures ... quatre heures dix neuf peut-être
Qu'en sais-je ? La perception à cessé d'être.

#757 - 19.6.8

mercredi 9 octobre 2019

Ca m'en touche une sans bouger l'autre (2019)

nouveau: On a tous quelque chose de Jacques Chirac

"Il y a dans ce pays , une fracture..."
On la soigne, on la suture
Mais il y a toujours cette blessure
D'une France qui sature
Énième patient dans un hôpital saturé
Elle souffre encore et c'est parti pour durer
On panse et on s'oublie
On pense et on oublie
Elle est sous perfusion, sous haute tension
Le désespoir toujours en inflation
On cultive toujours l'insécurité et la peur
Bien entendu "si on rajoute le bruit et l'odeur..."
Le Français moyen n'a pas fini d'être fou
Mais le peuple se soulève pour rester debout.

"Ca m'en touche une / Sans bouger l'autre"
"Ca m'en touche une / Sans bouger l'autre"

"Notre maison brûle et on regarde ailleurs..."
Et c'est toujours aussi vrai d'ailleurs
Lorsque Trump s'excite depuis sa Trump Tower
Lorsque s'enchaînent les pics de chaleur
Lorsque Bolsonaro fait briller l'Amazonie
Lorsque les glaciers fondent en Patagonie
Cris de douleurs d'une planète à l'agonie
Et c'est une suédoise de 16 ans et demi
Qui se veut son plus sérieux porte parole.
Alors que les drones s'affrontent toujours pour du pétrole.
Toujours soumise aux lois du marché et de Coca-Cola
La vie sur Terre reste à l'image de "Nicolas"
"Il faut marcher dessus ...et du pied gauche
Il paraît que ça porte bonheur."

"Ca m'en touche une / Sans bouger l'autre"
"Ca m'en touche une / Sans bouger l'autre"

Ce qui peut paraître 'abracatabrantesque'
Abracadabrant mais surtout Dantesque
C'est que ces constats d'il y a 20 ou 30 ans
Restent intacts, figés dans notre temps.

Tant qu'il y aura des chefs pour 'cheffer'
Dans tous les états, dans tous leurs états,
Tant qu'on appréciera plus le pain et le pâté
Que les limitations de vitesse
On aura 'le courage de ne pas avoir peur'
Et de porter notre regard sur le monde de demain
Avec ou sans Corona a la main.

Comme tu le disais si bien:
"Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu'elles concernent l'avenir"
"C'est loin mais c'est beau", espérons le et voyons venir.
On perd un illustre Chef d'Etat, mais surtout un philosophe
Pour autant ce n'est ni un drame ni une catastrophe
Jacques, comment te dire...

"Ca m'en touche une / Sans bouger l'autre"
"Ca m'en touche une / Sans bouger l'autre"

30.9.2019

dimanche 6 octobre 2019

MasterSex (2010)

Tout est dans la recette ... 
#Coquin #Pegi18 #Slam 


Chacun son talent, chacun ses ingrédients, 
Le coup de main c'est bien le plus important 
Et lorsque sonne le coup de feu 
Je m'improvise en parfait maitre-queue. 
Certains cherchent avec obstination 
La meilleure recette pour changer de vie 
Moi je donne le fruit de la passion, 
J'ai la meilleure recette pour assouvir les envies. 

A la carte de mon restaurant de fantasmes 
La spécialité c'est l'orgasme 
Je vais sûrement vous paraître gratiné 
A vous expliquer comment cuisiner sa dulcinée 
Mais pour saisir une belle satinée 
Il faut savoir le faire de manière raffinée 
Et je ne parlerai pas ici de ces blondes 
Que chacun peut réchauffer en quelques secondes 
A la va-vite au micro-ondes 
Mais de ces divines Jocondes 
Dont le regard vous met à poil 
Dont le sourire vous régale 
Je vous parle en cordon bleu d'une recette sans égal 
Celle tout droit sortie de la toque d'un chef à étoiles. 

Tout d'abord épluchez la avec délicatesse 
Et faites la mijoter à feu doux 
Avant d'en faire des pommes duchesse 
Il faut savoir l'aligoter avec goût... 
Il faut tout saler, tout pimenter pour la rendre folle 
Attendre l'ébulliton pour la faire passer à la casserolle 
Penser à pétrir la pâte de vos mains expertes 
Sans panique, cela provoquerait votre perte 
Il vous faudra un minimum de savoir-faire 
Pour ne pas qu'on vous ramasse à la petite cuiller. 

Saupoudrez chaque geste des épices du vice 
Et attendez le moment propice pour passer à la suite 
Surtout, surtout ne jamais aller trop vite 
Saisissez-la mais attendez qu'elle soit cuite, 
Attisez-la jusqu'à ce qu'elle vous invite... 

C'est là que vient le plat de résistance, 
L'entrée.... quand elle n'émet plus aucune résistance 
Quand elle est à point, à bonne température 
Qu'elle courbe l'échine et fait danser sa cambrure 
Qu'elle est dans son assiette et que vous avez la toque dressée 
Enfournez donc la chair empressée, 
Fourrez le poireau à 69°C au bain Marie 
Faites bouillir jusqu'à entendre des petits cris, 
Allez y de bon coeur, si elle est braisée à coeur 
Ca devrait rentrer comme dans du beurre 
Allongée ou à quatre pâtes 
Rendez la chère rotie, les joues écarlates. 

Remuez, remuez, que les saveurs s'allient et se mélangent, 
Laissez au court bouillon, c'est un peu long 
Puis étalez au marteau pilon 
Avant d'y ajouter le nectar des anges, 
Ce velouté des âmes mi lait, mi béchamel 
Naturel avec une petite fleur de sel 
Certains le détestent mais d'autre l'aiment chaud 
Et bien passé, il n'y a pas de grumeaux. 
Il faut parfois une heure 
Pour murir la sauce grand veneur 
Mais c'est elle qui vient saupoudrer 
Ce plat cuisiné à couteaux tirés. 
Elle est la chantilly de ce dessert 
Que j'aime à servir, et resservir 
Quitte à remettre le couvert. 

Servez donc avec fougue votre coup de fourchette 
Avec un zeste de citron et du piment d'Espelette 
Et tentez à votre tour ma recette: 
La recette du MasterSex où j'espère ne rien avoir oublié 
Et si toutefois elle n'est toujours pas satisfaite 
Moi je n'ai plus qu'à rendre mon tablier.

#956 - 6.10.2010

mercredi 17 juillet 2019

Cuando se abren tus ojos [español] (2019)

Para Erly 
Cuando se abren tus ojos
Brillantes como joyas
Se lee toda la esperanza
Que corre en tus venas

Se lee el coraje , la lucha
Que sigue hasta ahora
Se lee el deseo de vivir
Se ve adentro una llama
Que luce y no se apagará

Se lee todo el amor
Que tienes por tu familia
Se lee todas las palabras
Que no puedes decir
Pero le entendemos
Como entendemos
La pureza de tu corazón

Cuando se abren tus ojos
Leemos adentro todas las fuerzas
Que te permiten permanecer
En el camino de la Vida


L.D 16/7/2019

traduction:

Quand tes yeux s'ouvrent
Brillants comme des joyaux
On y lit tout l'espoir
Qui circule dans tes veines.

On y lit le courage, la lutte
Qui jusqu'ici persiste
On y lit le désir de vivre
On voit à l'intérieur une flamme
Qui brille et ne s'éteindra pas.

On y lit tout l'amour
Que tu ressens pour ta famille
On y lit tous les mots
Que tu ne peux pas nous dire
Mais on les comprend
Comme on comprend aussi
La pureté de ton coeur.

Quand tes yeux s'ouvrent
On lit à l'intérieur toutes les forces
Qui te permettent de rester
Sur le chemin de la Vie.

vendredi 28 juin 2019

Barbie cherche son Ken (2008)

(carnet rose) Toy Story

Je suis une poupée Barbie
Poupée galbée aux hanches chaloupées
Poupée psychédélique aux mille et une envies
Poupée délice au souffle coupé,
Encerclée de garçons fripons
Frétillant autour de mon jupon.

Je suis une poupée blonde faite pour émerveiller,
Une poupée qui aime se déshabiller
Une poupée à la libido ensommeillée
Qui cherche son ken pour se réveiller
Poupée plastique, poupée fantastique, féérique
Poupée de cire, poupée de son
Qui rêve de crier à nouveau son
Plaisir dans des joutes physiques et acoustiques
Poupée de soie, poupée en peau
Je serai de velours pour un joli corps beau,
Une peluche blonde, faussement nunuche
Qui butine le miel à même la ruche.

Je suis une poupée Barbie qui a envie de ken
D'avoir du fun et d'avoir un keum
Un doux, un tendre, costaud mais pas cheum
Chem cheminée chem cheminée un doux minet
Qui ne se contenterait pas de ramoner la cheminée.
Un ken qui sâche sans peine dans tous les sens m'enivrer
Un Ken oui, mais un mec, un vrai
Loin de ces tristes contrefaçons
Où ils n'ont rien mis sous le caleçon.
Un ken bien au delà des plaisirs plastiques
Avec des reins d'aciers et un caractère authentique,
Un éphèbe pas forcément imberbe,
Mais un esthète, un héros sexy et superbe.
Un jardinier à la moisson de mes émotions
Cultivant la plaine de mon mont chauve en ébullition.

Un Ken tellement tendre qu'il me prêterait sa Ferrari ...
Bon OK, là je rêve, mais avant tout un type gentil,
Qui puisse m'amener au 7ème ciel comme à Paris,
Un Ken cuisinier qui me mette en appétit,
Et pourquoi pas un chéri ... ou un mari ?
En tout cas un homme entier, un être délicieux
Un ange, mais pourvu d'une queue,
Un homme valeureux, chaleureux et savoureux
Qui sache combler au mieux
Sa délicieuse Barbie blonde aux yeux bleus.

661 / 21.1.8

samedi 18 mai 2019

Fort comme un turc (2019)

Fort comme un turc
Hommage à Nesim Fintz

Est-ce le fruit de notre imagination ?
La langue Française regorge d'expressions
Originales, farfelues, tirées par les cheveux
Absurdes, étonnantes ou à la mord-moi-le-noeud.
Mais ce soir celle qui me fait comme un truc
C'est "Être fort comme un Turc"

Mais c'est vrai, un Turc j'en connais un très fort
Et je ne parle pas du type de Tur'Copy ou du Bosphore
Mais d'un homme à la Force légendaire
Une Force du Monde qui défie l'Élémentaire
Plus fort qu’une armée de Samouraïs
Plus fort même que Galatasaray
Oubliez Sangoku, Ryu, Ken et Dhalsim
Celui qui les décime s’appelle Nesim.

Samson était décrit comme un demi-Dieu
Qui puisait toute sa force dans ses cheveux
Lui, sans virer au postiche potache,
Il puise son panache dans sa moustache.

Il a des pouvoirs ... impressionnants
Par exemple: prenez un amphi bien rempli
Un lendemain de fête sur le campus de Cergy
D'un seul regard il sait qui est là, qui est absent
Qui l'écoute ... et qui fait semblant...
Qui prend des notes et qui joue à CS en réseau
Impossible de le prendre en défaut.
Il faut dire qu'ils forment une sacré équipe
Lui... et sa pipe.

Mais là où il surpasse Superman, Spiderman et autres X-Men
C'est que sa Force, c'est une Force Humaine
Humaine avec un grand H
On est loin de Thor, avec son marteau et sa Hache...


On ne parle pas de Forces destructrices,
Mais de Valeurs Créatrices
Bien plus épris de justice que Batman
Il est allé écrire dans des milliers de crânes
Cette POSE qui nous est si chère
Ces valeurs qui guident une vie entière.

Pas d'araignées mutantes ni de voyages intergalactiques
Mais le Professionnalisme, l'Ouverture, la Solidarité et l'Éthique,
Comme “TétraForce” pour dompter le Monde Réel
C'est sur l'Amour des Hommes qu'il a dressé sa tour de Babel.

Son École nous a enseigné bien au delà de l'ingénierie logicielle
Car tout savoir ne serait rien, sans avoir appris l'Essentiel.
Par son charisme, son humanisme et sa droiture
Il dépasse toutes les forces de la Nature.

Je ne sais pas vous, mais moi, il m'a offert bien plus que 3 ans de bonheur
A échanger des témoignages on pourrait disserter des heures
De l'Homme, de la Légende, de sa vie, de son oeuvre...

Je n'ai jamais essayé d'avaler des couleuvres
Je n'ai pas réussi à casser 3 pattes à un canard
Mais dans le dico des expressions à part
Nesim définit à lui seul  « Fort comme un Turc »
8.4.2019

samedi 11 mai 2019

Yeux d'enfant (2019)

(nouveau) le regard d'un enfant est toujours plus pur...

Ma vie de père me fait vivre des moments délicieux
Surtout depuis que ma fille à l'âge curieux
Du haut de ses 4 ans, elle me sort d'un ton mielleux
"Papa, pourquoi je ne peux pas voir mes yeux ?"

Fait avéré, logique implacable, fraîcheur inestimable
Le charme de l’insouciance, de l'innocence
Vient se frotter à mon esprit de science.

C'est bien simple, tu ne peux pas les voir
Puisque justement, ils te permettent de voir
Tu peux les voir au travers du miroir
Cet objet qui te montre une petite fille toujours plus belle
Cet objet où tu es tantôt hirondelle, tantôt demoiselle.
Face à tes "Pourquoi" souvent les mots me font défaut
Ce qui est évident c'est que ta curiosité, c'est ton plus beau défaut.

Tu ne peux pas voir tes yeux
C'est fâcheux, c'est presque ennuyeux...
Mais les caprices de la nature, qu'est ce qu'on y peut ?
Mais si tu savais ce que j'y vois
Tu voudrais les voir comme moi.

On y voit les émois et les désarrois
Les désirs et déboires d'une enfant Roi
La somme des émotions d'un petit monde
Qu'une joie éblouit, qu'un chagrin inonde.
On y lit plus encore que dans tes sourires
Ce sont des opales, des émeraudes, des saphirs,
Tous les joyaux du monde tant le regard est changeant,
C'est le ciel, les nuages, la pluie et le firmament,
Le reflet d'une âme précieuse dans deux sphères d'ivoire,
C'est juste fou tout ce qu'on peut y voir.

En tout cas j'y vois tout ça et bien plus encore...
L'envie, l'amour, l'effroi, le réconfort
Et tout ça je le vois avec mon filtre d'adulte
Avec une certaine grisaille qui se catapulte.

Toi, tu les verrais avec ton regard d'enfant,
Sans calcul, sans craintes, sans édulcorants
Sans arrière-pensées ni douleurs
Avec des formes et des couleurs
En bleu en rose et même en chocolat
Avec de l'imagination et des rires aux éclats.

Tu ne peux pas voir tes yeux, et c'est presque dommage
Ils ont la beauté d'un ciel sans nuages
Le miroir peut t'en renvoyer une image.
Moi, j'aimerais tant voir comme on voit à ton âge.

10.5.2019

vendredi 3 mai 2019

Ô Belle X (2008)

Plate, ovale ou ronde, la beauté n'a pas de forme ...

 Ô Belle X,  belle inconnue
On s'est croisé dans une rue
Ô belle X, belle inconnue
Un moment j'ai cru avoir la berlue

Ô belle X aux yeux de velours
Tu n'es pas un canon de beauté
Mais j'ai succombé à tes atours
Si lâchement mis de côté.

Ô belle X, belle inconnue
Derrière ton regard indéfectible
Il y a une âme mise à nu
Qui crie famine d'une voix inaudible.

Ô belle X, belle inconnue
Tombée dans la tendresse quand tu étais petite
Ô belle X, belle éperdue
Tu réclames des caresses et tu les mérites.

Ô belle X, belle et perdue
Tu m'as fait une grosse impression,
Et le regard des autres
T'amène parfois à te graves dépressions.

Ô belle X maudite reine
Certains yeux te trouvent inhumaine
Qu'ils remballent gaines et rengaines
Moi je te trouve surhumaine.

Ô belle X, belle inconnue
Certains te trouvent un peu enveloppée
Mais au creux de tes épaules charnues
Ta sensualité est surdéveloppée.
Même si tu ne semble ni frêle ni menue
Tu es fragile et sensible... et je le sais.
Comme je sais épaisse et ténue
La grosse candeur de tes baisers.

#665 - 31.1.8

mercredi 24 avril 2019

Ange démoniaque (2000)

Toi! Divine! tu n'es qu'un démon, qu'une diablesse!
Tu veux me pousser au pêché originel,
Et, par ta voix sculpturale et ton corps sensuel,
Tu me contrôles en profitant de mes faiblesses.

Mon ange, pourquoi me fais-tu vivre un enfer,
Un enfer d'envie, de désir, de tentation,
Qui mène au plaisir mais aussi à la damnation ?
En me guidant dans ta soie, tu me jettes aux fers.

Mon paradis, avec moi, tu es tout feu, tout flamme!
Tu calcines mon corps et incinères mon âme,
Brûles mon esprit et l'essence de ma vie!

Mais tu me fais vivre un si agréable calvaire
Qu'à côté, tout paradis est une galère
Infernale et morte dont je n'ai guère envie.

#96 / 21.11.2000

mardi 23 avril 2019

Noyé (1999)

Le petit préféré de mon cousin Yannick, bon anniversaire ;)

Dès lors que j'ai jeté un oeil dans ton regard
Ma vision prit soudain une teinte bleutée
Ce fut une danse de couleurs voluptés
Tout émoustillés , mes yeux en devinrent hagards.

Dans tes yeux , un ciel bordé de nuages fins ,
Dans tes yeux , un lagon cerclé de sable blanc ,
Dans tes yeux , un univers aux océans sans fins ,
Dans tes yeux , un monde doux et rafraîchissant

Tel une piscine sans fond où je me noie
Me débattant , cherchant un bord que je ne vois
Errant , luttant , hurlant de détresse et d'émoi .

Je me perd dans un cercle pourtant si petit
Mais si vaste que si cela se reproduit ,
Mademoiselle , je vous en prie , aidez-moi !
 
#63 / 13.9.1999 

mardi 16 avril 2019

Tout feu, tout flammes (2019)

[nouveau] Pour Notre-Dame qui brûle encore ne serait ce que dans nos coeurs...
Tout feu, tout flamme
Au cœur du chœur, au cœur de l’âme
Si je pouvais l’éteindre de mes larmes
Flammes rouges, flamme vives flammes rugissantes
Allument notre émoi, éteint nos voix
Dans un concert de douleurs rougissantes
Paris flotte mais ne coule pas
Et malgré le brasier de ta colonne vertébrale
Nous connaissons ta force légendaire , ancestrale
Tu souffriras mais tu ne tomberas pas
Tout feu, tout drame
Au cœur du chœur, au cœur de l’âme
Cet enfer au cœur de Notre-Dame
C’est un déchirement qui nous désarme
Si je pouvais l’éteindre de mes larmes.

15.4.2019

jeudi 28 mars 2019

Laideur Divine (1999)

Eloge de la beauté ou éloge de la laideur ... doux paradoxe

Laisse moi être subjugué par ta laideur
Qui ferait pâlir même le plus indifférent,
Ton visage blafard pustuleux n'aspirant
Qu'à devenir la plus immonde des horreurs.

Tu envoies dans mes yeux un éclair de frayeur
Qui envahit mes pensées tel un conquérant
Y laissant des images de toi qui, errant,
Gâchent mes rêves les plus riches en bonheur.

Ton regard sombre m'illumine d'une percée
Et me menace en m'obligeant à caresser
Ta peau fripée couverte de vergetures.

Tel est le supplice qu'il veut me soumettre.
Je suis si terrifié que je dois l'admettre :
Tu es la plus belle erreur de la nature.


#72 - 9.12.1999 

mercredi 27 mars 2019

What happens in Neverland? (English) (2019)


 

"People always told you

Be careful what you do

Don't fool round with the young boys’ hearts

People always told you

Be careful who you love

Be careful what you do

Because the lie becomes the Truth..."

 

Isn't it what's just happening to you?

It's more than a Thriller

It's more than a murder

How they can kill a man who is already dead?

How they want to change History?

 

You, the Immortal, becomes immoral

You used to be Bad, Dangerous

But now they call you Vicious

Why so Serious ?

 

My question is why, why?

I think it’s just Human Nature

Why, why? Did they talk that way?

I just think why, why?

Seems it’s just the Human Nature

Why, why? They’re destroying that way...

 

Seems that's it's another drug for Tabloid junkies

It's so easy to spread mud and agitate monkeys.

They won’t stop until they get enough

Until they bury you deep and rough

They just can't Leave you Alone.

 

 

 

 

But who were you? Just a good friend? Or such an evil man?

How was The Man in the Mirror, Off the wall, in the Closets ?

Behind the Mask I guessed you Smooth...

But were you such a pervert, such a Smooth Criminal

Who not kills but assassinate deep inside

That black angel with white felony?

It’s so easy to Cry, to Scream, to claim calumny...

They said you stole their Childhood

Hate never felt so good!

 

You may say those kids are not my sons

And that I would think different

And that you are not an innocent

Are you Black or White?

Truth is I wonder where’s the Truth ... about you Michael

 

They are burning your legacy

With what they told about your Privacy

True or not, it hurts like a knife

You're Another part of me, a part of my life

I can’t help it, even if I could ...

 

I Keep the Faith Invincible, Unbreakable

Even when they describe facts so incredible

It's hard to me what they told about you

Because I just can't stop loving you.

 

22-27/3

mardi 12 mars 2019

Une fois de plus (2019)

[nouveau] Au delà des désillusions ... il reste la passion...

Une fois de plus tu as failli
Une fois de plus tu as trahi
Cette confiance que j'avais placé en toi
Une fois de plus se sont dérobés les espoirs
Que l'on place dans le Grand Soir.

Tu m'avais pourtant emmené au firmament
Dans la magie du "Théâtre des Rêves"
C'est brusquement, tristement
Que la symphonie s'achève.

C'était une soirée noire, un soir de terreur
Une mauvaise passe où tout n'était qu'erreur (Kehrer)
De l'ambition, de l'envie, il en manquait un zeste
Et l'on regrettera surtout quelques mauvais gestes.

Une fois de plus tu auras tout gâché
On partait heureux et on revient fâchés
Tu as éteint le rêve rouge et bleu
Laissant nos espérances dans un ciel brumeux.

Entends-tu, dans ton Parc la fureur qui s'époumone ?
Qui te traite d'incapable, d'enfant gâtée, de bouffonne (Buffon)
Peu importe le cri des âmes courroucées
Il nous faut encaisser, et malgré tout avancer.

Une fois de plus tu perds la main
Une fois de trop diront certains
Mais ce serait oublier 
(Killian) Qu'il y a naufrage et naufrage
Ce serait oublier
Notre passion et notre rage
QU'il n'y a pas d'odyssée sans traverser d'orages
Qu'il n'y a pas ciel où il n'y ait de nuages.
Et pour cela je serai toujours ton otage
Otage de tes hauts, de tes bas
Et derrière toi même au plus bas.

Devant un tel tintamarre
Il serait facile de dire "J'en ai marre" (Neymar)
Et de laisser la meute tels des Matador
Abattre les derniers espoirs qui te tiennent au corps,
Tes rêves de gloire, d'Europe et de Ballons d'Or.

Car oui, Paris, une fois de plus tu m'as déçu
En laissant ton côté sombre reprendre le dessus
Mais sais-tu qu'elle (Tuchel) est ma foi en toi ?
Sais-tu que toi et moi
C'est une histoire qui jamais ne déraille
Je te suis depuis l'époque de Raï
Et mon soutien reste sans failles.

Paris, ville lumière, club lumière
Un jour on te (Verrati) verra t'illuminer, grande et fière.
PSG signifie pour certains 'Pas sûrs de Gagner'
Réputation revenue encore t'égratigner
Un jour tu iras vraiment Gagner
Et moi, je ne t'aurai jamais renié.

Une fois de plus tu as pris l'eau
Mais 'Fluctuat Nec Mergitur' dit la devise
Tu nous fait 'rêver plus grand' même quand tu divises

Une fois de plus, mais pour moi, jamais une fois de trop.

#1129 - 12.3.2019

vendredi 8 mars 2019

Elles (2009)

Pour toutes les femmes ... 8 Mars oblige

Elles font le jour et la nuit
Leur regard est une énigme maligne
Difficile de décrypter leurs signes
Elles savent tout nous dire sans le moindre bruit.

Pourtant, Elles sont toujours un tantinet bavardes
Parfois mêmes commères et criardes
On préfère souvent leur silence
Car il s'accompagne de volupté et de déliquescence.

Nous nous croyons chasseurs, mais nous sommes les proies
Elles nous laissent les charmer pour mieux nous capturer
Elles s'immolent de parfums éthérés
Pour qu'on tombe plus facilement, dans le filet de leurs émois.
Elles nous attirent en brillant dans le noir
Avant nous, Elles envoûtent le miroir,
Leur silhouette, leur robe, leur sourire, leurs bijoux
Armada destinée à nous rendre complètement fou.

Elles sont notre fierté, notre plus beau trophée
Que l'on enlace fougueusement sous les yeux de Morphée
Quand Elles sont au bout de nos lèvres
C'est un calice qui donne toutes les fièvres.

Elles sont cette partie du Monde
Qui nous manque toujours
Elles sont cet univers que l'on inonde
D'une substance immatérielle que l'on nomme "Amour".

Elles sont toutes les mêmes
Et pourtant chacune si différente
Toujours source de tant et tant de problèmes
Qui atteignent notre esprit et qui nous hantent.

Elles savent nos plus grandes faiblesses
Elles savent quand elles nous enchantent et quand elles nous blessent
Elles font de nous des oiseaux qui volent à tire d'aile
Car notre plus grande faiblesse: Ce sont Elles.

Nous sommes esclaves de leur rêve
Car on à beau se montrer sous notre regard le plus charmeur
Elles seules choisissent l'Adam qui chérira leur corps d'Eve
Et savent nous l'enlever à chacune de nos erreurs.

Elles sont les anges qui règnent sur la Terre
Avec cette once de fourberie et de félonie
Qui les rendent vulnérables aux caprices et à l'envie,
Des anges aux esprits de démon et un sacré caractère.

Irrésistibles êtres aussi complexes qu'imprévisibles,
Nous aimons être la convoitise de leur propre gourmandise,
Elles sont notre Mikado, la petite faiblesse qui nous perdra
Et tiennent toujours notre flambeau au bout de leurs bras.

Gardiennes d'un temple dédié aux joies et aux plaisirs
Mais aussi du sanctuaire, berceau de la vie
Sexe faible, car Elles sont notre faible et c'est leur Force
Ce don de nous faire saigner l'âme à même l'écorce,
Elles sont Elles, comme des réacteurs sous nous ailes de grands rêveurs,
Les Femmes, nos numéros complémentaires, indispensables "âmes sœurs".


#825 - 11.6.9

lundi 7 janvier 2019

Letters (English) (2010)

Friendly Helpers - Mes meilleurs copines

 They are everywhere, friends and sisters
Each one lovely, my best helpers
In each word, in each whisper
Sometimes they replace a shoulder.

Sadness as ink, it dries a cry.
If there is something dull, you should try,
Try to confess them, what's sad, what's bad
Writing is a good way to prevent from being mad.

They are my friends and faithful sisters
My pink colors for love letters
They also write the so hot "french letter"
They help me to climb, ladder after ladder
The skies to be higher and higher.

Sometimes it goes to a dead-end
And all become a dead-letter
When things goes to an end
They look like the dead flowers.

They are, all 26, friendly helpers
Creating words for shouts and whispers
To write, to say or just to keep in mind,
Always with me, always by my side.

Letters are atoms of word and verses,
Of both sad or cool sentences
Always here to hear my wishes and whispers
Letters, you are all my sisters.


7.1.10