...vous avez dit Femme fatale ?
Tout le monde me cherche,
Et quand on me cherche on me trouve.
Certains sans relâche vont à ma pêche
Sans parfois se douter des méfaits que je couve.
On me recherche avec les intentions les meilleures
Et les âmes les plus pures m'ont déjà dans leur cœur
Et si on me pense toujours ailleurs.
Je suis présente dans chacune de vos gouttes de sueur.
Je n'appartiens à personne et personne ne me détient
Certains me prennent en otage pour orchestrer des chantages
D'autres me revendiquent pour blanchir leur image
Alors que j'apporte souvent plus de mal que de bien.
On m'imagine souvent habillée d'un voile blanc
On m'entend parait il dans la bouche des enfants
Mais ceux qui me manipulent ont les mains tâchées de sang
Je tâche de la même façon les coupables et les innocents.
J'aimerais être la grande copine de la justice
Mais elle me renie et prétend que je la dérange
Quand mes mots et ceux du Mensonge se mélangent
Elle me fustige dans une guerre sans armistice.
Je suis toujours pavée de bonnes intentions
Mais il faut me manipuler avec précaution
Je suis la bombe qui éteint les rumeurs
Mais il faut réfléchir à 2 fois avant d'appuyer
Sur le bouton maudit de mon détonateur.
Bombe psychologique qui fait pleurer et crier
Avant de répandre mon poison comme le cancer diffuse sa tumeur
Mieux vaut être certain de ne pas commettre une erreur.
Je peux vous raconter les plus belles choses
Comme vous faire état des pires horreurs
Mon habit de lumière n'est jamais tout bleu ni tout rose
Et personne ne m'envisage sans avoir une légère peur.
Quand on pactise avec moi c'est pour le meilleur ou pour le pire
Et il y a des sueurs froides chaque fois que j'expire,
Parce que je suis terne froide avec un teint laiteux
Et que j'ai à tout le monde, au moins une fois, brûlé les yeux.
Je suis une lame tranchante qui découpe les âmes,
Femme câline et assassine tout feux tout flamme
Je suis intéressante mais rarement tendre,
Mais en tout les cas précieuse et convoitée comme une améthyste,
Consciente que parfois il ne vaudrait mieux pas que j'existe,
Bouche toi les oreilles si tu ne veux pas m'entendre.
Si jadis on me brûlait sur un bûcher comme une païenne
C'est parce que je passe pour la pire des chiennes.
Fuis moi si je te fais mal mais il y a des chances que je revienne
Avec l'ironie qui m'accompagne d'un rire de hyène.
L'icone de la pureté, des tripes des mensonges, tâchetée
Quand je m'offre c'est nue et sans aucune absurdité
Je suis belle ou moche, peu importe ce que tu as mérité,
Je suis une femme fatale au verbe brutal ...mon nom est Vérité.
#714 - 4.6.8
Bonjour, certains me connaissent d'autres moins, je suis YonL (Lionel de mon vrai prénom), poète et slammeur en région parisienne. J'ai écris un peu, beaucoup et même passionnément depuis l'âge de 9 ans. La Poésie est une maladie dont on ne peut pas guérir, et c'est tant mieux.
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mercredi 11 avril 2018
lundi 18 septembre 2017
J'étais de ceux (2017)
[Nouveau] Parce que parfois les mots ne me suffisent plus...
J'étais de ceux qui pensaient pouvoir tout écrire
Tout transcrire tout décrire
Que tout pouvait se traduire
Pour un lecteur qui n'a plus qu'à nous lire.
J'étais de ceux qui pensaient l'écriture comme un vecteur universel
Qu'on pouvait coucher sur la feuille notre fiel ou notre miel
Mettre du sucre ou du sel
Des vagues et des étincelles
Dessiner en quelques mots
L'essentiel et le superficiel
Les Hommes la Terre et le ciel.
Je pensais être de ces alchimistes du verbe
Qui pouvaient faire de l'or avec quelques gouttes d'encre
Qu'il suffisait des quelques traits d'une plume acerbe
Pour faire voyager le lecteur et lui faire lever l'ancre.
Je pensais qu'aucun sentiment, aucune émotion
Ne saurait être imprimée sur une page blanche.
Je dois l'admettre avec résignation
La vie sur le Poète aura eu sa revanche.
Car oui cette quête est vaine
La poésie coule encore dans mes veines
Mais je le reconnais j'ai beau écouter mon cœur
J'ai beau enjoliver la réalité de mots enchanteurs
La vérité est passée au révélateur
Il y a aujourd'hui des bonheurs
Que je ne sais pas retranscrire.
Des joies si immenses que même la plus grande des plumes ne ferait que réduire.
J'étais de ceux qui pensaient pouvoir tout écrire
Tout transcrire tout décrire
Que tout pouvait se traduire
Le meilleur comme le pire
Le malheur comme le sourire.
J'en étais, mais ça c'était avant !
Avant de connaître le plus grand des firmaments
Avant de connaître ce bonheur d'être parent.
Avant de connaître tous ces moments
Les plus émouvants aussi parfois les plus stressants
Avant de voir une paire de bras qui se tend
Et une petite voix crier Papa avec un sourire géant
Les yeux grands comme deux océans.
Oui, ce genre de petit bonheur
Lorsque ma fille me tend son coeur
Aucune phrase, aucun poème
Ne peut transcrire ce que cela me donne.
Devant tant de pureté, c'est la plume qui abandonne.
12.9.17
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