Bonjour, certains me connaissent d'autres moins, je suis YonL (Lionel de mon vrai prénom), poète et slammeur en région parisienne. J'ai écris un peu, beaucoup et même passionnément depuis l'âge de 9 ans. La Poésie est une maladie dont on ne peut pas guérir, et c'est tant mieux.
mercredi 13 novembre 2019
Ma petite Reine (2007)
Je n'ai pas la prétention d'être le meilleur grimpeur
Mais a te mettre en selle, à califourchon
Sur le piston de ma machine à vapeur
Je me dois d'enfourcher, tes bras pour guidon,
Le vélo enchanté d'Eros et Cupidon.
Je deviendrai cycliste sur tes routes et tes pistes,
En VTT, vélo de course ou bien un bi-routes,
Je foncerai contre la montre et contre mes doutes.
Pour ma pouliche d'or, je m'improviserai spécialiste,
A grimper avec toi l'Aubisque et le Tourmalet,
Avec mon aspic gravir l'Aspin,
Des kilomètres de plaisir, il y en a à avaler,
Suce moi la roue et je t'emmenerai à demain.
Je ferai le Tour avec toi jusque dans ton Haut-Rhin,
Trouverai à ton Aisne quelque chose de Doubs,
Je caresserai tes deux Monts Ventoux
Rythmé par tes soupirs chargés d'embruns.
Je me mettrai à l'assaut du "Col de l'Utérus"
Col classé "Hors Catégorie" sous le Mont de Vénus.
Des rues de Londres aux Champs-Elysées,
Je serai un sprinter en cavalcade sur tes vallées.
Je me doperai à tes essences démentes,
Le tendre poison de ton désir en perfusion,
Pas de pilule miracle pour tes fièvres ardantes,
Moi je suis un poète shooté à l'émotion.
Et comme cette nuit tu veux être ma "petite reine"
Je te jouerai la "Grande Boucle" si tu me laisse les rennes.
29.7.7
vendredi 8 novembre 2019
97 % (2008)
Parce qu'on est comme ça , obsession quand tu nous tient...
J'y pense, j'y repense sans cesse
Toujours avec un sourire coquin sans arrogance
J'y pense, 97% du temps j'y pense
Et quand j'y songe la nostalgie me met en transe.
Tant et tant d'expérience éprouvées
Qu'elles me disent toutes "t'as plus rien à prouver"
Je peux le dire sans prétention volubile
Je suis doué, même plutôt agile
Un acrobrate psychopathe qui retombe toujours sur ses pattes
Qui touche au but en cabrioles et culbutes
Rien que d'y penser un coup de trique me percute
Comme un uppercut mettant ainsi K.O mon calbute.
J'y pense, j'y repense dans tous mes sens
Omniprésence qui traverse toutes mes essences
J'y pense, 97% du temps j'y pense
Et quand j'y repense la joie me lance.
Je l'ai fait tant et tant de fois
Dans tant de circonstances et dans tant d'endroits
Que si je me les ressasse le vertige me glacerait d'effroi
Je le fais au bureau, je le fais dans le train
Quand elle est op et que l'envie me vient
N'importe quel endroit me convient
Et de là j'y vais en pleine bourre jusqu'à me rompre le frein.
De là je fais dans le classique mais ausi dans le gore et dans le lourd
Mais toujours assurément avec flamme ferveur et amour
Et que je sois doux ou dur, sec, brutal ou tendre
Mon kiff ultime c'est encore de vous surprendre
Vous faire frémir rougir sourire et gémir pour votre plaisir.
J'y pense, j'y repense dans tous mes sens
Jusqu'à bouillir en pleine effervescence
J'y pense, 97% du temps j'y pense
Et quand j'y repense la joie me lance.
Je pense je repense à ces instants magiques
Où je quitte le monde même si des fois ça dure 3 minutes
Je pense je repense à ces instants mystiques
Où je peux m'envouter pendant des heures sans que ça me rebute.
J'y repense et tous mes muscles se tendent
Jamais passif devant l'action attendant le déclic
Et je vous le concède c'est souvent que je bande
Quand son soupir suave veut que l'on s' "explique"
Que je me livre, que je m'y frotte et que je m'y pique de façon épique
A nos tours à nos détours que je fais des fois quatre fois dans la journée
Des petites des grosses aux formes fixes ou libérées
J'en cumule des centaines avec le fil des années
Je suis un satyriasis je ne sais pas où je m'arrêterai.
Mais comprenez mon plaisir il est divin
Alors quand elles m'invitent dans leur drap de satin
Leur lit blanc format A4 de velin
Je les laisse m'amener au delà de leur fantaisie
Obsédé insatiable, je tire à tout va sans complexe
Les traits des lettres et des mots qui font les textes
Ecrire est une jouissance, 97% du temps j'y pense,
A me faire ... une belle poésie.
(715) 8.6.2008
mercredi 6 novembre 2019
Haikus d'Orsay (2019)
[nouveau] Vers à la japonaise pour rendre hommage à un musée magique.
mardi 15 octobre 2019
4h17 (2008)
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Quatre heures dix-sept, toujours debout, en déroute
J'attends toujours Morphée, il a du se tromper de route,
Quatre heures dix-sept, les secondes goutte à goutte
Taquinent mes iris mais rien ne les déroute.
Trois heures avant le lever de mon réveil
Et à peine une seule avant celui du soleil
Trois heures que je devais être éteint, en sommeil
Mais l'esprit en nébuleuse je suis toujours "en veille".
Je fixe les deux points de l'horloge
Avec la crainte de voir dans le reflet le point du jour.
Du Velux je vois la Lune qui se déloge
Et me désole encore que la Nuit passe mon tour.
J'attends le train des songes à même le quai
Mais il n'y a guère que le silence qui me répond.
Voyageur égaré sur une voie désaffectée,
Les mains dans les poches sans même un ticket
Je n'ai pour bagages qu'un simple édredon
Et les valises sous mes yeux, par la fatigue, infectés.
Quatre heures dix-sept toujours,
Livré à moi même, entre mes jambes, la couette,
J'entends enfin l'envoutement d'une voix de velours,
La douce voix des rêves à la symphonie désuète.
Quatre heures dix-huit, l'envol est subtil
Viennent de s'effacer mes pensées futiles
Les travaux de deux heures de questionnement inutile
Trois cent bars de pression sur chacun de mes cils.
Morphée à eu du retard mais son direct du droit
A remis en quelques secondes le monde à l'endroit,
La dernière ligne droite, enfin, se dessine,
Me voilà noyé dans un océan de mescaline.
De ses bras de mousseline il a occis mes spleens,
Ma seule question devenant "rêverie brutale ou câline ?"
Mon poing s'est desséré tout seul me rouvrant la main
Et qu'importe mon rêve, je l'aurai oublié demain.
C'est la fin d'une lutte que je croyais sans fin
D'une nuit longue comme un air sans refrain
En ligne de mire le spectre d'un dur lendemain.
Les traits de la réalité vont lentement disparaître
Quatre heures ... quatre heures dix neuf peut-être
Qu'en sais-je ? La perception à cessé d'être.
#757 - 19.6.8
mercredi 9 octobre 2019
Ca m'en touche une sans bouger l'autre (2019)
nouveau: On a tous quelque chose de Jacques Chirac
dimanche 6 octobre 2019
MasterSex (2010)
Chacun son talent, chacun ses ingrédients,
Le coup de main c'est bien le plus important
Et lorsque sonne le coup de feu
Je m'improvise en parfait maitre-queue.
Certains cherchent avec obstination
La meilleure recette pour changer de vie
Moi je donne le fruit de la passion,
J'ai la meilleure recette pour assouvir les envies.
A la carte de mon restaurant de fantasmes
La spécialité c'est l'orgasme
Je vais sûrement vous paraître gratiné
A vous expliquer comment cuisiner sa dulcinée
Mais pour saisir une belle satinée
Il faut savoir le faire de manière raffinée
Et je ne parlerai pas ici de ces blondes
Que chacun peut réchauffer en quelques secondes
A la va-vite au micro-ondes
Mais de ces divines Jocondes
Dont le regard vous met à poil
Dont le sourire vous régale
Je vous parle en cordon bleu d'une recette sans égal
Celle tout droit sortie de la toque d'un chef à étoiles.
Tout d'abord épluchez la avec délicatesse
Et faites la mijoter à feu doux
Avant d'en faire des pommes duchesse
Il faut savoir l'aligoter avec goût...
Il faut tout saler, tout pimenter pour la rendre folle
Attendre l'ébulliton pour la faire passer à la casserolle
Penser à pétrir la pâte de vos mains expertes
Sans panique, cela provoquerait votre perte
Il vous faudra un minimum de savoir-faire
Pour ne pas qu'on vous ramasse à la petite cuiller.
Saupoudrez chaque geste des épices du vice
Et attendez le moment propice pour passer à la suite
Surtout, surtout ne jamais aller trop vite
Saisissez-la mais attendez qu'elle soit cuite,
Attisez-la jusqu'à ce qu'elle vous invite...
C'est là que vient le plat de résistance,
L'entrée.... quand elle n'émet plus aucune résistance
Quand elle est à point, à bonne température
Qu'elle courbe l'échine et fait danser sa cambrure
Qu'elle est dans son assiette et que vous avez la toque dressée
Enfournez donc la chair empressée,
Fourrez le poireau à 69°C au bain Marie
Faites bouillir jusqu'à entendre des petits cris,
Allez y de bon coeur, si elle est braisée à coeur
Ca devrait rentrer comme dans du beurre
Allongée ou à quatre pâtes
Rendez la chère rotie, les joues écarlates.
Remuez, remuez, que les saveurs s'allient et se mélangent,
Laissez au court bouillon, c'est un peu long
Puis étalez au marteau pilon
Avant d'y ajouter le nectar des anges,
Ce velouté des âmes mi lait, mi béchamel
Naturel avec une petite fleur de sel
Certains le détestent mais d'autre l'aiment chaud
Et bien passé, il n'y a pas de grumeaux.
Il faut parfois une heure
Pour murir la sauce grand veneur
Mais c'est elle qui vient saupoudrer
Ce plat cuisiné à couteaux tirés.
Elle est la chantilly de ce dessert
Que j'aime à servir, et resservir
Quitte à remettre le couvert.
Servez donc avec fougue votre coup de fourchette
Avec un zeste de citron et du piment d'Espelette
Et tentez à votre tour ma recette:
La recette du MasterSex où j'espère ne rien avoir oublié
Et si toutefois elle n'est toujours pas satisfaite
Moi je n'ai plus qu'à rendre mon tablier.
#956 - 6.10.2010
mercredi 17 juillet 2019
Cuando se abren tus ojos [español] (2019)
Brillantes como joyas
Se lee toda la esperanza
Que corre en tus venas
Se lee el coraje , la lucha
Que sigue hasta ahora
Se lee el deseo de vivir
Se ve adentro una llama
Que luce y no se apagará
Se lee todo el amor
Que tienes por tu familia
Se lee todas las palabras
Que no puedes decir
Pero le entendemos
Como entendemos
La pureza de tu corazón
Cuando se abren tus ojos
Leemos adentro todas las fuerzas
Que te permiten permanecer
En el camino de la Vida
L.D 16/7/2019
vendredi 28 juin 2019
Barbie cherche son Ken (2008)
(carnet rose) Toy Story
Je suis une poupée BarbiePoupée galbée aux hanches chaloupées
Poupée psychédélique aux mille et une envies
Poupée délice au souffle coupé,
Encerclée de garçons fripons
Frétillant autour de mon jupon.
Je suis une poupée blonde faite pour émerveiller,
Une poupée qui aime se déshabiller
Une poupée à la libido ensommeillée
Qui cherche son ken pour se réveiller
Poupée plastique, poupée fantastique, féérique
Poupée de cire, poupée de son
Qui rêve de crier à nouveau son
Plaisir dans des joutes physiques et acoustiques
Poupée de soie, poupée en peau
Je serai de velours pour un joli corps beau,
Une peluche blonde, faussement nunuche
Qui butine le miel à même la ruche.
Je suis une poupée Barbie qui a envie de ken
D'avoir du fun et d'avoir un keum
Un doux, un tendre, costaud mais pas cheum
Chem cheminée chem cheminée un doux minet
Qui ne se contenterait pas de ramoner la cheminée.
Un ken qui sâche sans peine dans tous les sens m'enivrer
Un Ken oui, mais un mec, un vrai
Loin de ces tristes contrefaçons
Où ils n'ont rien mis sous le caleçon.
Un ken bien au delà des plaisirs plastiques
Avec des reins d'aciers et un caractère authentique,
Un éphèbe pas forcément imberbe,
Mais un esthète, un héros sexy et superbe.
Un jardinier à la moisson de mes émotions
Cultivant la plaine de mon mont chauve en ébullition.
Un Ken tellement tendre qu'il me prêterait sa Ferrari ...
Bon OK, là je rêve, mais avant tout un type gentil,
Qui puisse m'amener au 7ème ciel comme à Paris,
Un Ken cuisinier qui me mette en appétit,
Et pourquoi pas un chéri ... ou un mari ?
En tout cas un homme entier, un être délicieux
Un ange, mais pourvu d'une queue,
Un homme valeureux, chaleureux et savoureux
Qui sache combler au mieux
Sa délicieuse Barbie blonde aux yeux bleus.
661 / 21.1.8
samedi 18 mai 2019
Fort comme un turc (2019)
samedi 11 mai 2019
Yeux d'enfant (2019)
Ma vie de père me fait vivre des moments délicieux
Surtout depuis que ma fille à l'âge curieux
Du haut de ses 4 ans, elle me sort d'un ton mielleux
"Papa, pourquoi je ne peux pas voir mes yeux ?"
Fait avéré, logique implacable, fraîcheur inestimable
Le charme de l’insouciance, de l'innocence
Vient se frotter à mon esprit de science.
C'est bien simple, tu ne peux pas les voir
Puisque justement, ils te permettent de voir
Tu peux les voir au travers du miroir
Cet objet qui te montre une petite fille toujours plus belle
Cet objet où tu es tantôt hirondelle, tantôt demoiselle.
Face à tes "Pourquoi" souvent les mots me font défaut
Ce qui est évident c'est que ta curiosité, c'est ton plus beau défaut.
Tu ne peux pas voir tes yeux
C'est fâcheux, c'est presque ennuyeux...
Mais les caprices de la nature, qu'est ce qu'on y peut ?
Mais si tu savais ce que j'y vois
Tu voudrais les voir comme moi.
On y voit les émois et les désarrois
Les désirs et déboires d'une enfant Roi
La somme des émotions d'un petit monde
Qu'une joie éblouit, qu'un chagrin inonde.
On y lit plus encore que dans tes sourires
Ce sont des opales, des émeraudes, des saphirs,
Tous les joyaux du monde tant le regard est changeant,
C'est le ciel, les nuages, la pluie et le firmament,
Le reflet d'une âme précieuse dans deux sphères d'ivoire,
C'est juste fou tout ce qu'on peut y voir.
En tout cas j'y vois tout ça et bien plus encore...
L'envie, l'amour, l'effroi, le réconfort
Et tout ça je le vois avec mon filtre d'adulte
Avec une certaine grisaille qui se catapulte.
Toi, tu les verrais avec ton regard d'enfant,
Sans calcul, sans craintes, sans édulcorants
Sans arrière-pensées ni douleurs
Avec des formes et des couleurs
En bleu en rose et même en chocolat
Avec de l'imagination et des rires aux éclats.
Tu ne peux pas voir tes yeux, et c'est presque dommage
Ils ont la beauté d'un ciel sans nuages
Le miroir peut t'en renvoyer une image.
Moi, j'aimerais tant voir comme on voit à ton âge.
10.5.2019
vendredi 3 mai 2019
Ô Belle X (2008)
Ô Belle X, belle inconnue
On s'est croisé dans une rue
Ô belle X, belle inconnue
Un moment j'ai cru avoir la berlue
Ô belle X aux yeux de velours
Tu n'es pas un canon de beauté
Mais j'ai succombé à tes atours
Si lâchement mis de côté.
Ô belle X, belle inconnue
Derrière ton regard indéfectible
Il y a une âme mise à nu
Qui crie famine d'une voix inaudible.
Ô belle X, belle inconnue
Tombée dans la tendresse quand tu étais petite
Ô belle X, belle éperdue
Tu réclames des caresses et tu les mérites.
Ô belle X, belle et perdue
Tu m'as fait une grosse impression,
Et le regard des autres
T'amène parfois à te graves dépressions.
Ô belle X maudite reine
Certains yeux te trouvent inhumaine
Qu'ils remballent gaines et rengaines
Moi je te trouve surhumaine.
Ô belle X, belle inconnue
Certains te trouvent un peu enveloppée
Mais au creux de tes épaules charnues
Ta sensualité est surdéveloppée.
Même si tu ne semble ni frêle ni menue
Tu es fragile et sensible... et je le sais.
Comme je sais épaisse et ténue
La grosse candeur de tes baisers.
#665 - 31.1.8
mercredi 24 avril 2019
Ange démoniaque (2000)
Tu veux me pousser au pêché originel,
Et, par ta voix sculpturale et ton corps sensuel,
Tu me contrôles en profitant de mes faiblesses.
Mon ange, pourquoi me fais-tu vivre un enfer,
Un enfer d'envie, de désir, de tentation,
Qui mène au plaisir mais aussi à la damnation ?
En me guidant dans ta soie, tu me jettes aux fers.
Mon paradis, avec moi, tu es tout feu, tout flamme!
Tu calcines mon corps et incinères mon âme,
Brûles mon esprit et l'essence de ma vie!
Mais tu me fais vivre un si agréable calvaire
Qu'à côté, tout paradis est une galère
Infernale et morte dont je n'ai guère envie.
#96 / 21.11.2000
mardi 23 avril 2019
Noyé (1999)
Dès lors que j'ai jeté un oeil dans ton regard
Ma vision prit soudain une teinte bleutée
Ce fut une danse de couleurs voluptés
Tout émoustillés , mes yeux en devinrent hagards.
Dans tes yeux , un ciel bordé de nuages fins ,
Dans tes yeux , un lagon cerclé de sable blanc ,
Dans tes yeux , un univers aux océans sans fins ,
Dans tes yeux , un monde doux et rafraîchissant
Tel une piscine sans fond où je me noie
Me débattant , cherchant un bord que je ne vois
Errant , luttant , hurlant de détresse et d'émoi .
Je me perd dans un cercle pourtant si petit
Mais si vaste que si cela se reproduit ,
Mademoiselle , je vous en prie , aidez-moi !
#63 / 13.9.1999
mardi 16 avril 2019
Tout feu, tout flammes (2019)
Au cœur du chœur, au cœur de l’âme
Si je pouvais l’éteindre de mes larmes
Allument notre émoi, éteint nos voix
Dans un concert de douleurs rougissantes
Et malgré le brasier de ta colonne vertébrale
Nous connaissons ta force légendaire , ancestrale
Tu souffriras mais tu ne tomberas pas
Au cœur du chœur, au cœur de l’âme
Cet enfer au cœur de Notre-Dame
C’est un déchirement qui nous désarme
Si je pouvais l’éteindre de mes larmes.
jeudi 28 mars 2019
Laideur Divine (1999)
Laisse moi être subjugué par ta laideur
Qui ferait pâlir même le plus indifférent,
Ton visage blafard pustuleux n'aspirant
Qu'à devenir la plus immonde des horreurs.
Tu envoies dans mes yeux un éclair de frayeur
Qui envahit mes pensées tel un conquérant
Y laissant des images de toi qui, errant,
Gâchent mes rêves les plus riches en bonheur.
Ton regard sombre m'illumine d'une percée
Et me menace en m'obligeant à caresser
Ta peau fripée couverte de vergetures.
Tel est le supplice qu'il veut me soumettre.
Je suis si terrifié que je dois l'admettre :
Tu es la plus belle erreur de la nature.
#72 - 9.12.1999
mercredi 27 mars 2019
What happens in Neverland? (English) (2019)
"People always told you
Be careful what you do
Don't fool round with the young boys’ hearts
People always told you
Be careful who you love
Be careful what you do
Because the lie becomes the Truth..."
Isn't it what's just happening to you?
It's more than a Thriller
It's more than a murder
How they can kill a man who is already dead?
How they want to change History?
You, the Immortal, becomes immoral
You used to be Bad, Dangerous
But now they call you Vicious
Why so Serious ?
My question is why, why?
I think it’s just Human Nature
Why, why? Did they talk that way?
I just think why, why?
Seems it’s just the Human Nature
Why, why? They’re destroying that way...
Seems that's it's another drug for Tabloid junkies
It's so easy to spread mud and agitate monkeys.
They won’t stop until they get enough
Until they bury you deep and rough
They just can't Leave you Alone.
But who were you? Just a good friend? Or such an evil man?
How was The Man in the Mirror, Off the wall, in the Closets ?
Behind the Mask I guessed you Smooth...
But were you such a pervert, such a Smooth Criminal
Who not kills but assassinate deep inside
That black angel with white felony?
It’s so easy to Cry, to Scream, to claim calumny...
They said you stole their Childhood
Hate never felt so good!
You may say those kids are not my sons
And that I would think different
And that you are not an innocent
Are you Black or White?
Truth is I wonder where’s the Truth ... about you Michael
They are burning your legacy
With what they told about your Privacy
True or not, it hurts like a knife
You're Another part of me, a part of my life
I can’t help it, even if I could ...
I Keep the Faith Invincible, Unbreakable
Even when they describe facts so incredible
It's hard to me what they told about you
Because I just can't stop loving you.
22-27/3
mardi 12 mars 2019
Une fois de plus (2019)
Une fois de plus tu as failli
Une fois de plus tu as trahi
Cette confiance que j'avais placé en toi
Une fois de plus se sont dérobés les espoirs
Que l'on place dans le Grand Soir.
Tu m'avais pourtant emmené au firmament
Dans la magie du "Théâtre des Rêves"
C'est brusquement, tristement
Que la symphonie s'achève.
C'était une soirée noire, un soir de terreur
Une mauvaise passe où tout n'était qu'erreur (Kehrer)
De l'ambition, de l'envie, il en manquait un zeste
Et l'on regrettera surtout quelques mauvais gestes.
Une fois de plus tu auras tout gâché
On partait heureux et on revient fâchés
Tu as éteint le rêve rouge et bleu
Laissant nos espérances dans un ciel brumeux.
Entends-tu, dans ton Parc la fureur qui s'époumone ?
Qui te traite d'incapable, d'enfant gâtée, de bouffonne (Buffon)
Peu importe le cri des âmes courroucées
Il nous faut encaisser, et malgré tout avancer.
Une fois de plus tu perds la main
Une fois de trop diront certains
Mais ce serait oublier
(Killian) Qu'il y a naufrage et naufrage
Ce serait oublier
Notre passion et notre rage
QU'il n'y a pas d'odyssée sans traverser d'orages
Qu'il n'y a pas ciel où il n'y ait de nuages.
Et pour cela je serai toujours ton otage
Otage de tes hauts, de tes bas
Et derrière toi même au plus bas.
Devant un tel tintamarre
Il serait facile de dire "J'en ai marre" (Neymar)
Et de laisser la meute tels des Matador
Abattre les derniers espoirs qui te tiennent au corps,
Tes rêves de gloire, d'Europe et de Ballons d'Or.
Car oui, Paris, une fois de plus tu m'as déçu
En laissant ton côté sombre reprendre le dessus
Mais sais-tu qu'elle (Tuchel) est ma foi en toi ?
Sais-tu que toi et moi
C'est une histoire qui jamais ne déraille
Je te suis depuis l'époque de Raï
Et mon soutien reste sans failles.
Paris, ville lumière, club lumière
Un jour on te (Verrati) verra t'illuminer, grande et fière.
PSG signifie pour certains 'Pas sûrs de Gagner'
Réputation revenue encore t'égratigner
Un jour tu iras vraiment Gagner
Et moi, je ne t'aurai jamais renié.
Une fois de plus tu as pris l'eau
Mais 'Fluctuat Nec Mergitur' dit la devise
Tu nous fait 'rêver plus grand' même quand tu divises
Une fois de plus, mais pour moi, jamais une fois de trop.
#1129 - 12.3.2019
vendredi 8 mars 2019
Elles (2009)
Elles font le jour et la nuit
Leur regard est une énigme maligne
Difficile de décrypter leurs signes
Elles savent tout nous dire sans le moindre bruit.
Pourtant, Elles sont toujours un tantinet bavardes
Parfois mêmes commères et criardes
On préfère souvent leur silence
Car il s'accompagne de volupté et de déliquescence.
Nous nous croyons chasseurs, mais nous sommes les proies
Elles nous laissent les charmer pour mieux nous capturer
Elles s'immolent de parfums éthérés
Pour qu'on tombe plus facilement, dans le filet de leurs émois.
Elles nous attirent en brillant dans le noir
Avant nous, Elles envoûtent le miroir,
Leur silhouette, leur robe, leur sourire, leurs bijoux
Armada destinée à nous rendre complètement fou.
Elles sont notre fierté, notre plus beau trophée
Que l'on enlace fougueusement sous les yeux de Morphée
Quand Elles sont au bout de nos lèvres
C'est un calice qui donne toutes les fièvres.
Elles sont cette partie du Monde
Qui nous manque toujours
Elles sont cet univers que l'on inonde
D'une substance immatérielle que l'on nomme "Amour".
Elles sont toutes les mêmes
Et pourtant chacune si différente
Toujours source de tant et tant de problèmes
Qui atteignent notre esprit et qui nous hantent.
Elles savent nos plus grandes faiblesses
Elles savent quand elles nous enchantent et quand elles nous blessent
Elles font de nous des oiseaux qui volent à tire d'aile
Car notre plus grande faiblesse: Ce sont Elles.
Nous sommes esclaves de leur rêve
Car on à beau se montrer sous notre regard le plus charmeur
Elles seules choisissent l'Adam qui chérira leur corps d'Eve
Et savent nous l'enlever à chacune de nos erreurs.
Elles sont les anges qui règnent sur la Terre
Avec cette once de fourberie et de félonie
Qui les rendent vulnérables aux caprices et à l'envie,
Des anges aux esprits de démon et un sacré caractère.
Irrésistibles êtres aussi complexes qu'imprévisibles,
Nous aimons être la convoitise de leur propre gourmandise,
Elles sont notre Mikado, la petite faiblesse qui nous perdra
Et tiennent toujours notre flambeau au bout de leurs bras.
Gardiennes d'un temple dédié aux joies et aux plaisirs
Mais aussi du sanctuaire, berceau de la vie
Sexe faible, car Elles sont notre faible et c'est leur Force
Ce don de nous faire saigner l'âme à même l'écorce,
Elles sont Elles, comme des réacteurs sous nous ailes de grands rêveurs,
Les Femmes, nos numéros complémentaires, indispensables "âmes sœurs".
#825 - 11.6.9
lundi 7 janvier 2019
Letters (English) (2010)
They are everywhere, friends and sisters
Each one lovely, my best helpers
In each word, in each whisper
Sometimes they replace a shoulder.
Sadness as ink, it dries a cry.
If there is something dull, you should try,
Try to confess them, what's sad, what's bad
Writing is a good way to prevent from being mad.
They are my friends and faithful sisters
My pink colors for love letters
They also write the so hot "french letter"
They help me to climb, ladder after ladder
The skies to be higher and higher.
Sometimes it goes to a dead-end
And all become a dead-letter
When things goes to an end
They look like the dead flowers.
They are, all 26, friendly helpers
Creating words for shouts and whispers
To write, to say or just to keep in mind,
Always with me, always by my side.
Letters are atoms of word and verses,
Of both sad or cool sentences
Always here to hear my wishes and whispers
Letters, you are all my sisters.
7.1.10