(nouveau) Hommage à Colette Renard dont je reprends la chanson iconique
'Les nuits d'une demoiselle'
[ /!\ Rubrique Rose ]
Q ue c'est bon que d'être un poète
Car le soir dans mon petit lit
Quand les mots fusent sous la couette
Quand la lune embrasse la nuit
J'me fait empoigner la plume
J'me fait secouer le stylo
J'me fait presser l'agrume
J'me fait l'recto et le verso
Je me fait triturer la rime
Je me fait frétiller tous les vers
J'me fait tutoyer le sublime
J'me fait l'Larousse et l'Robert
J'me fait filer la métaphore
Je me fait vider l'encrier
J'me fait dresser l'oxymore
Je me fait froisser le cahier
J'me fait tressaillir les termes
Je me fait revenir la sauce
J'me fait maturer le germe
Je me fait envoler l'Albatros
J'me fait vibrer l'écriture
J'me fait chanter la Bohème
J'me fait rayer les ratures
Je me fait fleurir les poèmes
J'me fait monter la parabole
J'me fait titiller l'émotion
J'me fait gonfler l'hyperbole
J'me fait souffler l'inspiration
J'me fait raviver l'espoir
Je me fait jaillir la flamme
Avec un micro certains soirs
Je me fait déclamer le slam
Mais vous me demand'rez peut-être
Ce que je fais le jour durant
Oh ! cela tient en peu de lettres :
Le jour, j'écris, tout simplement.
10.10.2018
Bonjour, certains me connaissent d'autres moins, je suis YonL (Lionel de mon vrai prénom), poète et slammeur en région parisienne. J'ai écris un peu, beaucoup et même passionnément depuis l'âge de 9 ans. La Poésie est une maladie dont on ne peut pas guérir, et c'est tant mieux.
mercredi 10 octobre 2018
vendredi 1 juin 2018
G voulu TxpliK (2006)
G voulu txpliK k le FranC &T 1 bL lang
Mé nous navon pa la m ccpt° 2 la boT
Tu prefR tortuR lé letr san tkté
K1 jr on lantandré d 1 voa Xang
Se pl1dr du sor kon lui 1flij
Tu Mré kon te tritur ds ts lé sens
kon tanput pour garD ke le sens
EnfR 1 jnckwa kon pij
Tou jst ac D bou 2 letr
G voulu txpliK k tu tué not lang natal
Mé tu ti1 a ton lgg fatal
Ce brouAA SMS ki ne mérit pa d'êtr
#438 - 21.8.2006
-- traduction en Français 'normal' (pour ceux qui saigneraient des yeux)--
J'ai voulu t'expliquer que le français était une belle langue
Mais nous n'avons pas la même conception de la beauté
Tu préfères torturer les lettres sans t'inquiéter
Qu'un jour on l'entendrait d'une voix exsangue
Se plaindre du sort qu'on lui inflige.
Tu aimerais qu'on te triture dans tous les sens,
Qu'on t'ampute pour ne garder que le sens,
En faire un je-ne-sais-quoi qu'on pige
Tout juste avec des bouts de lettres.
J'ai voulu t'expliquer que tu tuais notre langue natale
Mais tu tiens à ton langage fatal
Ce brouhaha SMS qui ne mérite pas d'être
Mé nous navon pa la m ccpt° 2 la boT
Tu prefR tortuR lé letr san tkté
K1 jr on lantandré d 1 voa Xang
Se pl1dr du sor kon lui 1flij
Tu Mré kon te tritur ds ts lé sens
kon tanput pour garD ke le sens
EnfR 1 jnckwa kon pij
Tou jst ac D bou 2 letr
G voulu txpliK k tu tué not lang natal
Mé tu ti1 a ton lgg fatal
Ce brouAA SMS ki ne mérit pa d'êtr
#438 - 21.8.2006
-- traduction en Français 'normal' (pour ceux qui saigneraient des yeux)--
J'ai voulu t'expliquer que le français était une belle langue
Mais nous n'avons pas la même conception de la beauté
Tu préfères torturer les lettres sans t'inquiéter
Qu'un jour on l'entendrait d'une voix exsangue
Se plaindre du sort qu'on lui inflige.
Tu aimerais qu'on te triture dans tous les sens,
Qu'on t'ampute pour ne garder que le sens,
En faire un je-ne-sais-quoi qu'on pige
Tout juste avec des bouts de lettres.
J'ai voulu t'expliquer que tu tuais notre langue natale
Mais tu tiens à ton langage fatal
Ce brouhaha SMS qui ne mérite pas d'être
vendredi 11 mai 2018
La Rime (2003)
La meilleure amie du poète...
Je suis celle, ô scrivains, qui contera vos rêves,
L'harmonie de mon son, claire comme le jour,
Sais faire raisonner votre lueur d'amour
Dans l'amas coloré de votre encre de sève.
J'envahis vos sonnets, embellis vos écrits,
J'unis les eaux de vigne avec le chant des cygnes,
Je marie les couleurs pour que chantent les lignes
Des élans de passions sombrement manuscrits.
Les poètes m'étreignent en leurs vicissitudes.
Ils m'embrassent et me croisent en fidèles amants,
J'aime être compagne et taire leur solitude.
Exhibant ma beauté dans quelques filaments,
Au fin fond de leurs vers, je ne suis qu'une ombrelle.
Mais c'est moi seule, oui, moi, qui rend leurs phrases belles.
158 - 8.1.2003
jeudi 3 mai 2018
Cours (2000)
Cours, cours, petite aiguille, il est temps d'écourter
Ce long temps au pas lent et autant de souffrances
Que m'inflige un ennui à occire d'urgence
Tant sa platitude ne peut être supportée.
Tourne, tourne, aiguillette, autour du cadran,
Comme l'on tourne les pages lassantes de la vie,
Comme l'on tourne le dos à l'embarras vers l'envie.
Tourne plus vite en effaçant ce temps errant.
Roule, roule, pied au plancher, sur le temps.
Fonce vers l'intensité, fuit le monotone.
Fuit le temps mort et les secondes mollassonnes.
Cours vers ces secondes pleines et furtives.
Cours, fugitive, vers ces minutes vives,
Courtes, inoubliables et qu'on regrette tant.
#98 / 13.12.2000
Ce long temps au pas lent et autant de souffrances
Que m'inflige un ennui à occire d'urgence
Tant sa platitude ne peut être supportée.
Tourne, tourne, aiguillette, autour du cadran,
Comme l'on tourne les pages lassantes de la vie,
Comme l'on tourne le dos à l'embarras vers l'envie.
Tourne plus vite en effaçant ce temps errant.
Roule, roule, pied au plancher, sur le temps.
Fonce vers l'intensité, fuit le monotone.
Fuit le temps mort et les secondes mollassonnes.
Cours vers ces secondes pleines et furtives.
Cours, fugitive, vers ces minutes vives,
Courtes, inoubliables et qu'on regrette tant.
#98 / 13.12.2000
vendredi 27 avril 2018
Poésie infinie (2007)
La vie est une poésie infinie
Faite de vers et de revers enlacés,
Croisés, plats, embarassés ou embrassés,
Réguliers, irréguliers, en harmonie.
Pas toujours ordonnés comme l'alexandrin
Les vers de nos matins, comme ceux de nos soirs,
Se lisent dans nos coeurs, papier buvard velin
Entonnant nos rancoeurs, mais aussi nos espoirs.
Ils se délient parfois dans des cris exsangues
Qui cinglent de toute leur force et ne riment à rien
Car les mots sont parfois très dûrs, peu importe la langue
Et pèsent dans les âmes d'un poids qui fait céder les plumes
Dans un flot ininterrompu d'amertumes.
La vie est faite des vers luisants du bonheur,
Folles lucioles des amours et des douceurs,
Dessinées par les anges qui gardent nos âmes,
Décimées aussi par les démons de nos drames.
La vie est un long fleuve tranquille à l'eau d'encre
Qui se déverse dans le lit de nos mémoires
Sur des pages, des classeurs, des livres, des armoires...
Souvent pleines de ratures car elle est cancre.
La vie est une poésie infinie
Qui s'écrit en chacun de nous comme un rêve
Plus ou moins inspirée, elle est la sève
Qui coule dans les veines de nos envies.
Elle s'écrit dans l'amour comme dans la mort,
Dans l'amitié comme dans l'adversité
De la maternelle aux bancs de l'université
Des rues de Paris aux temples d'Ankhor
Dans la famille comme dans le travail,
Dans le destin comme dans nos entreprises,
Dans nos vieilles routines comme dans la surprise...
Elle coule et moi, je la bois à la paille
Je savoure les récits qu'elle me susurre
De sa voix cristalline, divine et pure.
La vie est une poésie aux parfums d'éternité
Et je me plais, du bout de mes vers, à vous la conter.
562 - 6.6.7
Faite de vers et de revers enlacés,
Croisés, plats, embarassés ou embrassés,
Réguliers, irréguliers, en harmonie.
Pas toujours ordonnés comme l'alexandrin
Les vers de nos matins, comme ceux de nos soirs,
Se lisent dans nos coeurs, papier buvard velin
Entonnant nos rancoeurs, mais aussi nos espoirs.
Ils se délient parfois dans des cris exsangues
Qui cinglent de toute leur force et ne riment à rien
Car les mots sont parfois très dûrs, peu importe la langue
Et pèsent dans les âmes d'un poids qui fait céder les plumes
Dans un flot ininterrompu d'amertumes.
La vie est faite des vers luisants du bonheur,
Folles lucioles des amours et des douceurs,
Dessinées par les anges qui gardent nos âmes,
Décimées aussi par les démons de nos drames.
La vie est un long fleuve tranquille à l'eau d'encre
Qui se déverse dans le lit de nos mémoires
Sur des pages, des classeurs, des livres, des armoires...
Souvent pleines de ratures car elle est cancre.
La vie est une poésie infinie
Qui s'écrit en chacun de nous comme un rêve
Plus ou moins inspirée, elle est la sève
Qui coule dans les veines de nos envies.
Elle s'écrit dans l'amour comme dans la mort,
Dans l'amitié comme dans l'adversité
De la maternelle aux bancs de l'université
Des rues de Paris aux temples d'Ankhor
Dans la famille comme dans le travail,
Dans le destin comme dans nos entreprises,
Dans nos vieilles routines comme dans la surprise...
Elle coule et moi, je la bois à la paille
Je savoure les récits qu'elle me susurre
De sa voix cristalline, divine et pure.
La vie est une poésie aux parfums d'éternité
Et je me plais, du bout de mes vers, à vous la conter.
562 - 6.6.7
samedi 14 avril 2018
Qu'un livre me délivre (2005)
On m'a dit que les femmes étaient des livres
Des livres fermés que l'on ouvre avec le coeur
Qu'il faut aimer pour être le lecteur
De tous les secrets que la passion délivre
Ils seront grand ouvert pour leurs amants
Ceux qui sauront lire entre les lignes
Ecouter leur liesse et la boire comme une vigne.
J'aimerais ouvrir de préférence un roman
Dont les pages sont des fleuves de bonheur
Avec quelques remous et quelques malheurs
Estompés dans un nuage de douceur
Un roman où un arc en ciel fait briller un coeur
Un livre où chaque page est un infini torrentiel
Un livre dont les feuilles se multiplient
Un livre aussi bleu que le plus beau des ciels
Un livre aussi profond que l'est l'infini.
Une Bible en l'honneur de l'abandon absolu
Un Coran qui place l'amour sur un piédestal
Une Torah pour bénir les membranes de cristal
De mon cœur qui sera conquis et vaincu
J'aimerais bien trouver ce grimoire magique
Je le trouverai dans les bibliothèques qui s'ouvriront à moi
Il y aura bien un ouvrage dont la couverture en soie
Brillera pour m'emmener dans un conte féérique:
La danse des mille et une nuits
Où la belle ne dormira pas sans son prince charmant
Où Cendrillon ne s'évaporera pas à minuit
Où le feu sera à la fois doux et ardant.
Je finirai bien par l'ouvrir ce livre
Il sera d'encre d'or sur des pétales de roses
Et il me délivrera par sa métamorphose
En devenant l'amour qui me rendra à jamais ivre.
#325 - 12.7.5
Des livres fermés que l'on ouvre avec le coeur
Qu'il faut aimer pour être le lecteur
De tous les secrets que la passion délivre
Ils seront grand ouvert pour leurs amants
Ceux qui sauront lire entre les lignes
Ecouter leur liesse et la boire comme une vigne.
J'aimerais ouvrir de préférence un roman
Dont les pages sont des fleuves de bonheur
Avec quelques remous et quelques malheurs
Estompés dans un nuage de douceur
Un roman où un arc en ciel fait briller un coeur
Un livre où chaque page est un infini torrentiel
Un livre dont les feuilles se multiplient
Un livre aussi bleu que le plus beau des ciels
Un livre aussi profond que l'est l'infini.
Une Bible en l'honneur de l'abandon absolu
Un Coran qui place l'amour sur un piédestal
Une Torah pour bénir les membranes de cristal
De mon cœur qui sera conquis et vaincu
J'aimerais bien trouver ce grimoire magique
Je le trouverai dans les bibliothèques qui s'ouvriront à moi
Il y aura bien un ouvrage dont la couverture en soie
Brillera pour m'emmener dans un conte féérique:
La danse des mille et une nuits
Où la belle ne dormira pas sans son prince charmant
Où Cendrillon ne s'évaporera pas à minuit
Où le feu sera à la fois doux et ardant.
Je finirai bien par l'ouvrir ce livre
Il sera d'encre d'or sur des pétales de roses
Et il me délivrera par sa métamorphose
En devenant l'amour qui me rendra à jamais ivre.
#325 - 12.7.5
jeudi 12 avril 2018
Vert (2001)
Je suis un vers de vair dans le vert de tes verres,
Ver solitaire perdu dans un gazon noir,
Absorbé, tourbillonnant dans un entonnoir,
Je suis piégé à cet endroit, tête à l'envers.
Cherchant l'orée d'une forêt à ciel ouvert,
Fuyant l'odeur des pins qui, dans un encensoir
Me délaisse sous son emprise du matin au soir,
Il me faut prendre la situation de revers.
Je ne sais vers où m'en aller pour me sortir
De ces globes de verre qui me tiennent otage,
Gardé tel solitaire vert serti de saphir.
Perdu dans le cœur de forêts sauvages,
Je sens ton cœur prêt à tout pour m'engloutir
Et je glisse comme pour mieux y parvenir.
#109 / 10.6.2001
Ver solitaire perdu dans un gazon noir,
Absorbé, tourbillonnant dans un entonnoir,
Je suis piégé à cet endroit, tête à l'envers.
Cherchant l'orée d'une forêt à ciel ouvert,
Fuyant l'odeur des pins qui, dans un encensoir
Me délaisse sous son emprise du matin au soir,
Il me faut prendre la situation de revers.
Je ne sais vers où m'en aller pour me sortir
De ces globes de verre qui me tiennent otage,
Gardé tel solitaire vert serti de saphir.
Perdu dans le cœur de forêts sauvages,
Je sens ton cœur prêt à tout pour m'engloutir
Et je glisse comme pour mieux y parvenir.
#109 / 10.6.2001
mercredi 11 avril 2018
Mon nom est Vérité (2008)
...vous avez dit Femme fatale ?
Tout le monde me cherche,
Et quand on me cherche on me trouve.
Certains sans relâche vont à ma pêche
Sans parfois se douter des méfaits que je couve.
On me recherche avec les intentions les meilleures
Et les âmes les plus pures m'ont déjà dans leur cœur
Et si on me pense toujours ailleurs.
Je suis présente dans chacune de vos gouttes de sueur.
Je n'appartiens à personne et personne ne me détient
Certains me prennent en otage pour orchestrer des chantages
D'autres me revendiquent pour blanchir leur image
Alors que j'apporte souvent plus de mal que de bien.
On m'imagine souvent habillée d'un voile blanc
On m'entend parait il dans la bouche des enfants
Mais ceux qui me manipulent ont les mains tâchées de sang
Je tâche de la même façon les coupables et les innocents.
J'aimerais être la grande copine de la justice
Mais elle me renie et prétend que je la dérange
Quand mes mots et ceux du Mensonge se mélangent
Elle me fustige dans une guerre sans armistice.
Je suis toujours pavée de bonnes intentions
Mais il faut me manipuler avec précaution
Je suis la bombe qui éteint les rumeurs
Mais il faut réfléchir à 2 fois avant d'appuyer
Sur le bouton maudit de mon détonateur.
Bombe psychologique qui fait pleurer et crier
Avant de répandre mon poison comme le cancer diffuse sa tumeur
Mieux vaut être certain de ne pas commettre une erreur.
Je peux vous raconter les plus belles choses
Comme vous faire état des pires horreurs
Mon habit de lumière n'est jamais tout bleu ni tout rose
Et personne ne m'envisage sans avoir une légère peur.
Quand on pactise avec moi c'est pour le meilleur ou pour le pire
Et il y a des sueurs froides chaque fois que j'expire,
Parce que je suis terne froide avec un teint laiteux
Et que j'ai à tout le monde, au moins une fois, brûlé les yeux.
Je suis une lame tranchante qui découpe les âmes,
Femme câline et assassine tout feux tout flamme
Je suis intéressante mais rarement tendre,
Mais en tout les cas précieuse et convoitée comme une améthyste,
Consciente que parfois il ne vaudrait mieux pas que j'existe,
Bouche toi les oreilles si tu ne veux pas m'entendre.
Si jadis on me brûlait sur un bûcher comme une païenne
C'est parce que je passe pour la pire des chiennes.
Fuis moi si je te fais mal mais il y a des chances que je revienne
Avec l'ironie qui m'accompagne d'un rire de hyène.
L'icone de la pureté, des tripes des mensonges, tâchetée
Quand je m'offre c'est nue et sans aucune absurdité
Je suis belle ou moche, peu importe ce que tu as mérité,
Je suis une femme fatale au verbe brutal ...mon nom est Vérité.
#714 - 4.6.8
Tout le monde me cherche,
Et quand on me cherche on me trouve.
Certains sans relâche vont à ma pêche
Sans parfois se douter des méfaits que je couve.
On me recherche avec les intentions les meilleures
Et les âmes les plus pures m'ont déjà dans leur cœur
Et si on me pense toujours ailleurs.
Je suis présente dans chacune de vos gouttes de sueur.
Je n'appartiens à personne et personne ne me détient
Certains me prennent en otage pour orchestrer des chantages
D'autres me revendiquent pour blanchir leur image
Alors que j'apporte souvent plus de mal que de bien.
On m'imagine souvent habillée d'un voile blanc
On m'entend parait il dans la bouche des enfants
Mais ceux qui me manipulent ont les mains tâchées de sang
Je tâche de la même façon les coupables et les innocents.
J'aimerais être la grande copine de la justice
Mais elle me renie et prétend que je la dérange
Quand mes mots et ceux du Mensonge se mélangent
Elle me fustige dans une guerre sans armistice.
Je suis toujours pavée de bonnes intentions
Mais il faut me manipuler avec précaution
Je suis la bombe qui éteint les rumeurs
Mais il faut réfléchir à 2 fois avant d'appuyer
Sur le bouton maudit de mon détonateur.
Bombe psychologique qui fait pleurer et crier
Avant de répandre mon poison comme le cancer diffuse sa tumeur
Mieux vaut être certain de ne pas commettre une erreur.
Je peux vous raconter les plus belles choses
Comme vous faire état des pires horreurs
Mon habit de lumière n'est jamais tout bleu ni tout rose
Et personne ne m'envisage sans avoir une légère peur.
Quand on pactise avec moi c'est pour le meilleur ou pour le pire
Et il y a des sueurs froides chaque fois que j'expire,
Parce que je suis terne froide avec un teint laiteux
Et que j'ai à tout le monde, au moins une fois, brûlé les yeux.
Je suis une lame tranchante qui découpe les âmes,
Femme câline et assassine tout feux tout flamme
Je suis intéressante mais rarement tendre,
Mais en tout les cas précieuse et convoitée comme une améthyste,
Consciente que parfois il ne vaudrait mieux pas que j'existe,
Bouche toi les oreilles si tu ne veux pas m'entendre.
Si jadis on me brûlait sur un bûcher comme une païenne
C'est parce que je passe pour la pire des chiennes.
Fuis moi si je te fais mal mais il y a des chances que je revienne
Avec l'ironie qui m'accompagne d'un rire de hyène.
L'icone de la pureté, des tripes des mensonges, tâchetée
Quand je m'offre c'est nue et sans aucune absurdité
Je suis belle ou moche, peu importe ce que tu as mérité,
Je suis une femme fatale au verbe brutal ...mon nom est Vérité.
#714 - 4.6.8
lundi 9 avril 2018
Assez! (version rail) (2007)
Pour rester dans la thématique des grèves...
Assez assez, j'en ai plus qu'assez
J'aimerai faire feu de tout bois
De mon corps gonflé de solitude
Qui gondole tant et plus d'inactivité
Une semaine que je rouille d'impatience
La candeur des secousses et des frictions
Me manque cruellement
Les reverrai je rugir et me faire vibrer
Me faire rougir avec leurs pistons cuivrés
Une semaine que je n'ai pas tremblé
J'en peux plus, c'est inerte que je crève
Une semaine que je ne frémis plus
Mon royaume pour qu'on me passe dessus
Je suis un rail qui déraille, j'en peux plus de la grève !
#641 - 21.11.7
samedi 7 avril 2018
Poète en grève (2003)
N'attendez pas votre quatrain quotidien,
Ma plume mécontente veut protester.
Elle, si douce d'habitude, veut riposter
Contre l'infortune et défendre tout le bien
Qu'elle prodigue, la lumière qu'elle devient.
N'attendez pas mes vers luisants de toute beauté,
Il n'y aura qu'un cri contre la société:
Un silence contre ceux qui s'écrient pour rien.
N'attendez pas que ma plume vous transporte,
Comme le train ou l'avion, elle reste à quai.
Mes mots se perdraient dans un mystérieux hoquet
Où s'étouffera tout message qu'ils colportent.
Mes rimes seront plates, mes strophes brèves.
Je garantirai un service minimum
Dans le silence des bulles de l'aquarium.
Pas de grande poésie, je suis en grève.
(c) YonL - 8.6.3
Ma plume mécontente veut protester.
Elle, si douce d'habitude, veut riposter
Contre l'infortune et défendre tout le bien
Qu'elle prodigue, la lumière qu'elle devient.
N'attendez pas mes vers luisants de toute beauté,
Il n'y aura qu'un cri contre la société:
Un silence contre ceux qui s'écrient pour rien.
N'attendez pas que ma plume vous transporte,
Comme le train ou l'avion, elle reste à quai.
Mes mots se perdraient dans un mystérieux hoquet
Où s'étouffera tout message qu'ils colportent.
Mes rimes seront plates, mes strophes brèves.
Je garantirai un service minimum
Dans le silence des bulles de l'aquarium.
Pas de grande poésie, je suis en grève.
(c) YonL - 8.6.3
mardi 6 mars 2018
Le rêve, c'est ce que vous en faites! (2011)
Il y a tout d'abord ceux qui l'imaginent
En définissent les courbes, les dessinent,
Le conçoivent dans le labo de l'âme
Dans une fonderie toute en flammes.
Il y a ceux qui le mirent et l'admirent
L'imaginent dans l'avenir, en point de mire
Affichés sur un piédestal
Comme la perfection, la pureté, l'idéal.
Puis un jour on le touche du doigt
Et c'est avec l'espoir et la foi
Que l'on se l'approprie
Le rêveur est un éternel épris
Pour qui se réaliser n'a pas de prix.
Un jour, il se meurt, il prend vie
Et on le remodèle pour mieux combler nos envies
Le rêve devenant une Réalité,
Il devient Notre Réalité.
"Rêver c'est déjà ça" disait Souchon en chanson,
Il faut savoir écouter son imagination
Exprimer ses espérances et sa passion
Pour dépasser l'onirisme et l'illusion
Pour en faire une réalisation concrète.
L'important, ce n'est pas le rêve
Mais ce que vous en faites.
#989 // 3.3.2011
En définissent les courbes, les dessinent,
Le conçoivent dans le labo de l'âme
Dans une fonderie toute en flammes.
Il y a ceux qui le mirent et l'admirent
L'imaginent dans l'avenir, en point de mire
Affichés sur un piédestal
Comme la perfection, la pureté, l'idéal.
Puis un jour on le touche du doigt
Et c'est avec l'espoir et la foi
Que l'on se l'approprie
Le rêveur est un éternel épris
Pour qui se réaliser n'a pas de prix.
Un jour, il se meurt, il prend vie
Et on le remodèle pour mieux combler nos envies
Le rêve devenant une Réalité,
Il devient Notre Réalité.
"Rêver c'est déjà ça" disait Souchon en chanson,
Il faut savoir écouter son imagination
Exprimer ses espérances et sa passion
Pour dépasser l'onirisme et l'illusion
Pour en faire une réalisation concrète.
L'important, ce n'est pas le rêve
Mais ce que vous en faites.
#989 // 3.3.2011
jeudi 15 février 2018
Dure Réalité (2014)
[Football] Le Real, parce qu'ils le valent bien...
(nota: En bon supporter du PSG et du Barça j'avais accepté de composer un poème sur la 'Maison Blanche' en cas de victoire lors de la finale 2014 de la ligue des Champions ... dont acte)
Dure Realité
Il me reste comme une douleur une lance qui blesse
jusqu'à ma Modricité
Comme une crampe aux Isco
Bien que je sois pas Atletico
Demeurant, il est vrai aussi que si elle n'était que
physique ça passerait plus facilement.
Mais il y a les regrets,
J'avais mes convictions
Je lui ai Di Maria, ma jolie Pépé je te
parie ma Benzema
Bale Rolex qu'ils ne gagneront pas
Évidemment l'enjeu du pari n'était pas celui-ci car je
n'ai pas le salaire de Cristiano Ronaldo
Je suis juste un supporter catalan qui ne supporte pas le
Real et CR7 indigestes,
Mon orgueil est décimé, ma fierté réduite au
dixième de ce qu'elle était
Mais je saurai la remettre d'Iker (Casillas)
Alors Ramos , Ramos Adelante
Jesé les Khedira t-on et j'assume
Les chiens aboient et la CaVarane passe
Certains diront que j'étais Casemiro sur ce
coup-là mais j'étais aveuglé J'en ai pris plein les Morata
Ebloui affalé sur le matelas mais voilà
Ils ont fait preuve au final de plus de Realisme
Mon rêve aura tenu 92 minutes et demi mais l'illusion n'a
pas tenu,
Comme dirait Zidane ça s'est fait sur un coup de
tête.
Ce soir j'ai mal
Mais comme Diego Costa je me relèverai avec un remède de
cheval
Ce soir c'est la fête à la maison blanche
Quand la maison blaugrana digère sa saison blanche
Image d'une déception le moral dezingué Le tout sous fond
de salsa Merengue.
Quant au pari, pas de Benz ni de Rolex
Mais juste pour prix la rédaction de ce petit texte
Un texte sur un club que je porte comme un fardeau
C'est
moche la fierté, la prochaine fois je me tiendrai a Carlo.26.5.2014
mercredi 14 février 2018
Rimes en -ose (2018)
[Nouveau] Après les rimes en -ul, cette fois, pour la Saint Valentin, j'ose...
À vous qui avez aimé les campanules
Les libellules de mes rimes en -ul
Je change aujourd’hui de formule.
A la Saint-Valentin on offre sa main
Tout comme à la Saint-Philippe
On offre une ... tulipe.
Aujourd’hui la symbolique m’y oblige
Journée de l’amour et des vertiges
Il n’y a pas de mots sans son lot de roses
Comme tout doit s’écrire à l’eau de roses
Je distillerai tel le magicien d’Oz
Un florilège de rimes en -ose
Oui je l'ose, sur quelques grammes de cellulose
Déposez deux trois petites choses
Quelques mots témoins de notre osmose
En rime ou en prose, faire une pause
Rompre avec la sinistrose
Parce que la vie n'est pas morose
Si on a pas l'âme close
Parce qu'on peut voir le soleil
En Nivôse ou en Pluviose
Parce qu'avec les sens en éveil
La vie n'est pas une nécrose
Mais une chose formidable
C'est une fleur éclose
Où les émotions se posent, se superposent
C'est une pellicule où le bonheur se surexpose
Pour mieux nous éblouir
Le bonheur est le plus beau des refrains
Il s'impose, il s'impose telle une épanadiplose
Il est temps de voir la vie en rose.
Pourquoi ? Pourquoi tout ce rose ?
Parce qu'on vit dans la zone rouge
Parce qu'on rit jaune
Trop souvent vert de colère
Oui la vie sait se faire sévère alors autant qu'on dispose
Du peu de couleurs qui nous égaie
Qu'un peu de légèreté se pose
Sur cette pesanteur qui nous effraie.
Pour cela offrez de l'amour, offrez des roses,
Laissez votre coeur être un virtuose
Offrez des sentiments jusqu'à l'overdose
Vivre ensemble, en harmonie, en osmose
C'est le strict nécessaire pour créer l'apothéose.
En voilà un beau bouquet de rimes en -ose.
mercredi 7 février 2018
Blanche comme Neige (2018)
[nouveau] Blanche et pourtant pas si innocente...
Je suis blanche
Je parais pure et innocente
Je suis blanche mais pourtant incandescente
Je suis la dame blanche
Je vous ferais voir la vie en rose
Pourtant en un instant je déclenche
Des cataclysmes et des psychoses
Je suis une poudre blanche
Qui relève du fantasme
A mon contact pourtant se déclenchent
Des rhumes et des crises d’asthme
Je fais rire petits et grands je sais les enchanter
Je sais aussi les faire glisser dans un marasme désenchanté
Je suis une poudre blanche à la froide réputation
Mon simple nom affole toutes les conversations.
Je suis une poudre blanche qui se répand comme un virus
J’apporte des tragédies faites pleurer le Stradivarius
Je dérègle votre patience et fait bouillir vos nerfs
Je vous empêche de conduire et même de prendre le RER
Je suis experte pour enclencher une hystérie collective
Il suffit pour cela que j’apparaisse, je suis une poudre explosive.
Au cœur des villes ce que je provoque est stupéfiant
Tout ce trafic autour de moi c’est loin d’être insignifiant
En haut des montagnes je ne dérangeais personne
Mais ici blanche comme je suis je dérange et j’empoisonne
Je suis cette poudre blanche
Qui excite et qui inquiète
Je suis cette poudre blanche
Qui génère de sombres casse têtes
Qui affole les autorités jusqu’à la République
Un danger qui s’étale partout en place publique
Je suis une poudre blanche
Qui nous fait fuir la vie en rose
Une poudre qui déclenche
Dans le tout Paris une overdose
Je suis cette poudre blanche fille ingrate de l’hiver
Je suis la Neige j’ai la couleur du paradis
Mais ici au cœur des villes
Mon simple nom évoque l’enfer.
#1121 - 7.2.2018
Je suis blanche
Je parais pure et innocente
Je suis blanche mais pourtant incandescente
Je suis la dame blanche
Je vous ferais voir la vie en rose
Pourtant en un instant je déclenche
Des cataclysmes et des psychoses
Je suis une poudre blanche
Qui relève du fantasme
A mon contact pourtant se déclenchent
Des rhumes et des crises d’asthme
Je fais rire petits et grands je sais les enchanter
Je sais aussi les faire glisser dans un marasme désenchanté
Je suis une poudre blanche à la froide réputation
Mon simple nom affole toutes les conversations.
Je suis une poudre blanche qui se répand comme un virus
J’apporte des tragédies faites pleurer le Stradivarius
Je dérègle votre patience et fait bouillir vos nerfs
Je vous empêche de conduire et même de prendre le RER
Je suis experte pour enclencher une hystérie collective
Il suffit pour cela que j’apparaisse, je suis une poudre explosive.
Au cœur des villes ce que je provoque est stupéfiant
Tout ce trafic autour de moi c’est loin d’être insignifiant
En haut des montagnes je ne dérangeais personne
Mais ici blanche comme je suis je dérange et j’empoisonne
Je suis cette poudre blanche
Qui excite et qui inquiète
Je suis cette poudre blanche
Qui génère de sombres casse têtes
Qui affole les autorités jusqu’à la République
Un danger qui s’étale partout en place publique
Je suis une poudre blanche
Qui nous fait fuir la vie en rose
Une poudre qui déclenche
Dans le tout Paris une overdose
Je suis cette poudre blanche fille ingrate de l’hiver
Je suis la Neige j’ai la couleur du paradis
Mais ici au cœur des villes
Mon simple nom évoque l’enfer.
#1121 - 7.2.2018
samedi 3 février 2018
L'ascenseur (2018)
[nouveau] Ascenseur émotionnel
Le Slam est un ascenseur un peu fou
Chacun appuie sur le bouton
Et on s’enfuit , on s’en va , où ?
on s’en fout... on verra
A la guerre ou à l’amour
D’acier ou de velours
Une voix va vous transporter je ne sais où
Sans dessus sans dessous
Au final qui sait à quel étage on va s’arrêter ?
À vous de voir...
Et surtout à vous de juger quand ce sera à votre tour d’appuyer ...
Et moi où je vous envoie ? a Paris , au Pérou , au 69ème ciel, au fond d’un trou ?
A Biscarrosse ou au delà du Cosmos ?
Difficile de se fixer dans cette cellule
Où finalement toutes nos idées se bousculent
Le Slam est un drôle d’ascenseur
Il enchante comme il vous fait peur
Toujours un peu difficile d’y rentrer
Mais laissez vous tenter
Lorsque les portes se referment
Le sort en est jeté
Sur vos yeux sur vos oreilles
La poésie va se projeter
Il est impossible de la rejeter
Un petit mot à rajouter ?
Le micro est là juste à coté
Il suffit de venir lui parler
Pas d’humeur bavarde ? Ça vous regarde
Vous pouvez être juge, pas de conciliabule
Il faut juste 2 chiffres avec une virgule.
Le Slam est un ascenseur solitaire
Son trajet n’est que l’inventaire
Des créations de chacun
Un spectacle en travaux
Et chacun apporte ses tréteaux
Chacun repeint les murs
D’un cri ou d’un murmure
Avec ou sans armure
Sur ou sous la ceinture
C’est vous qui faites les soudures
Entre les idées entre les poètes
Les cœurs meurtris et ceux en fête
Que vous soyez ville ou campagne
Que vous soyez détresse ou champagne
Manifestez votre chagrin ou votre entrain
Entrez dans la danse des alexandrins
Cette valse particulière à douze pas
Même si ici on aime et on ne compte pas
Le Slam est un ascenseur
Un ascenseur émotionnel
Il va vous chambouler dans ton les sens
Va vous transporter sans électricité, sans essence
A grand coup de voix sur les ondes portées
Chacun apporte son étoile à la Voie Lactée
Le Slam est un ascenseur
Mais ne l’appelez surtout pas
C’est lui qui vous appelle...
2.2.2018
Le Slam est un ascenseur un peu fou
Chacun appuie sur le bouton
Et on s’enfuit , on s’en va , où ?
on s’en fout... on verra
A la guerre ou à l’amour
D’acier ou de velours
Une voix va vous transporter je ne sais où
Sans dessus sans dessous
Au final qui sait à quel étage on va s’arrêter ?
À vous de voir...
Et surtout à vous de juger quand ce sera à votre tour d’appuyer ...
Et moi où je vous envoie ? a Paris , au Pérou , au 69ème ciel, au fond d’un trou ?
A Biscarrosse ou au delà du Cosmos ?
Difficile de se fixer dans cette cellule
Où finalement toutes nos idées se bousculent
Le Slam est un drôle d’ascenseur
Il enchante comme il vous fait peur
Toujours un peu difficile d’y rentrer
Mais laissez vous tenter
Lorsque les portes se referment
Le sort en est jeté
Sur vos yeux sur vos oreilles
La poésie va se projeter
Il est impossible de la rejeter
Un petit mot à rajouter ?
Le micro est là juste à coté
Il suffit de venir lui parler
Pas d’humeur bavarde ? Ça vous regarde
Vous pouvez être juge, pas de conciliabule
Il faut juste 2 chiffres avec une virgule.
Le Slam est un ascenseur solitaire
Son trajet n’est que l’inventaire
Des créations de chacun
Un spectacle en travaux
Et chacun apporte ses tréteaux
Chacun repeint les murs
D’un cri ou d’un murmure
Avec ou sans armure
Sur ou sous la ceinture
C’est vous qui faites les soudures
Entre les idées entre les poètes
Les cœurs meurtris et ceux en fête
Que vous soyez ville ou campagne
Que vous soyez détresse ou champagne
Manifestez votre chagrin ou votre entrain
Entrez dans la danse des alexandrins
Cette valse particulière à douze pas
Même si ici on aime et on ne compte pas
Le Slam est un ascenseur
Un ascenseur émotionnel
Il va vous chambouler dans ton les sens
Va vous transporter sans électricité, sans essence
A grand coup de voix sur les ondes portées
Chacun apporte son étoile à la Voie Lactée
Le Slam est un ascenseur
Mais ne l’appelez surtout pas
C’est lui qui vous appelle...
2.2.2018
jeudi 25 janvier 2018
Miss Carrera (2010)
Je n'arriverai pas à la suivre
Mais c'est mon essence pour vivre,
Que dis-je mon moteur ...
Un monstrueux Flat 6 boxer.
A la vue de sa ligne racée
J'en ai le coeur turbo-compressé,
Ma bouche est une admission à air frais
Tant j'ai le souffle coupé,
Tant sa galbe me fait de l'effet.
Elle est profilée, elle a ce look unique
Qui étincelle quelle que soit sa tunique.
Elle semble à la fois intrépide et timide,
Une chose est sure mon coeur se fait rapide
Et monte toujours plus dans les tours.
La belle, en a à revendre des atours,
Belle en cuir avec une robe métal, c'est sa voix qui est de velours,
C'est un feulement léger dont la résonance me rend sourd.
Ca fait longtemps qu'elle me charme,
Que son corps atypique me désarme,
Elle n'est pourtant jamais tout à fait la même
Mais elle se sublime pour incarner la perfection même.
Ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre
Et cela ne m'empêche pas d'en être un fidèle apôtre.
Comment résister devant ses hanches et sa petite bouille
Qui fait que beaucoup l'appellent la "grenouille"...
Elle est l'Elite, va toujours plus loin, et plus vite,
Repousse sans cesse les limites,
Personne, en fait, n'arrive à la suivre,
Et c'est justement ça, qui, chez elle, m'enivre.
Toujours, elle perpétue son évolution,
L'allemande de Stuttgart est une reine de séduction
Elle ne laisse surtout jamais rien au hasard
Lorsqu'il s'agit de faire briller son art,
Jamais, jamais un écart de conduite...
C'est à peine si elle dérape même lorsqu'elle s'excite.
Dans ses danses, elle épouse la piste
Et plus elle parade, plus pour moi, plus rien n'existe.
Infatigable, elle s'élance comme un bolide sur le bitume,
Et jamais, jamais, elle ne se consume.
Elle est parait-il de celles qui vous collent au siège
De celles qui déjouent les plus grands pièges,
Elle a ce caractère qui arrache et qui pique
Mais sait aussi freiner à coups d'étriers en céramique
Lorsque les situations se font critiques.
Elle est furieuse et intrépide,
Du genre à très vite passer à la vitesse supérieure,
A enchainer les rapports en un temps record,
400 lions qui rugissent à l'intérieur comme à l'extérieur.
Attache ta ceinture, ça va être du sport !
Elle est capable de t'envoyer au 100ème ciel en 3.7s
Mais aussi de freiner tes impulsions d'un coup sec.
Elle est étincelante de beauté et de performance,
J'aimerais me lier à elle dans un élan de romance,
Elle dévore ma passion comme un Cayman
Elle attire tout mon être comme un aimant,
A la fois moderne malgré un coté "à l'ancienne"
Elle pimente chaque jour ma vie d'un piment de Cayenne.
Pourrais-je un jour la séduire? La mener ? La conduire
Ou devrais-je dire la piloter ? Caresser son cuir ?
Rêve roulant, elle est l'icône de la perfection, de l'absolu
Sportive, prestigieuse, objet de mon dévolu.
Carrera, tel est son nom, 911 son identité...
Héroïne, égérie de ma passion au delà de l'objet,
Etre à son volant, un jour, est un rêve qui n'est plus secret.
#911 - 18.3.2010
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