On m'a dit que les femmes étaient des livres
Des livres fermés que l'on ouvre avec le coeur
Qu'il faut aimer pour être le lecteur
De tous les secrets que la passion délivre
Ils seront grand ouvert pour leurs amants
Ceux qui sauront lire entre les lignes
Ecouter leur liesse et la boire comme une vigne.
J'aimerais ouvrir de préférence un roman
Dont les pages sont des fleuves de bonheur
Avec quelques remous et quelques malheurs
Estompés dans un nuage de douceur
Un roman où un arc en ciel fait briller un coeur
Un livre où chaque page est un infini torrentiel
Un livre dont les feuilles se multiplient
Un livre aussi bleu que le plus beau des ciels
Un livre aussi profond que l'est l'infini.
Une Bible en l'honneur de l'abandon absolu
Un Coran qui place l'amour sur un piédestal
Une Torah pour bénir les membranes de cristal
De mon cœur qui sera conquis et vaincu
J'aimerais bien trouver ce grimoire magique
Je le trouverai dans les bibliothèques qui s'ouvriront à moi
Il y aura bien un ouvrage dont la couverture en soie
Brillera pour m'emmener dans un conte féérique:
La danse des mille et une nuits
Où la belle ne dormira pas sans son prince charmant
Où Cendrillon ne s'évaporera pas à minuit
Où le feu sera à la fois doux et ardant.
Je finirai bien par l'ouvrir ce livre
Il sera d'encre d'or sur des pétales de roses
Et il me délivrera par sa métamorphose
En devenant l'amour qui me rendra à jamais ivre.
#325 - 12.7.5
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