Assez assez, j’en ai assez,
Assez de me faire pomper à longueur de journée
Chacun, chacune se refilent le tuyau
Parfait otage d’un lugubre embargo
Je n’ai plus une minute à moi, aucun repos
Même la nuit aucun répit à mon fardeau
Chacun, chacune s’affairent sur mon tuyau
Et la jauge de mes essences s’approche du zéro
On se bat pour pomper mon jus coûte que coûte
On tient à me vider jusqu’à la dernière goutte…
Et ceci n’est pas le fruit d’une insatiable indécence
Mais plus on est en pénurie plus j’en chie,
Dur, dur en ces temps-ci en France
D’être une pompe à essence !
#960 - 21.10.10
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