mercredi 27 novembre 2024

Les chiffres en baisse (2024)

(nouveau) Entre contrepèterie et comptabilité analytique



J'introduis les chiffres en baisse ...

Je suis un commissaire au comptes
La bête d'un cabinet d'Audit
Situé à Beaumont le Viconte
Ville connue pour ses beautés de site.

Experte formée aux câles de Bonn
Ma collègue Line est experte sur l'EBITDA
En se branchant sur les bonnes colonnes
Moi j'analyse les pertes à l'achat

Stackhanoviste je ne compte pas mes heures
J'aime bosser même entre les fêtes
Je case les sommes et je passe correcteur
Je me fais parfois casser la maquette.

J'aime avoir des billes pour manier les chiffres
J'aime éplucher les comptes avec l'habit
Tout le monde me prend pour un sous-fiffre
Mais je connais la musique la sol do mi fa si

Et ... j'introduis les chiffres en baisse ...

Les actifs circulant dans le sang
Je cherche les infos en sus à l'annexe
Le tout va être confus je le sens
Il faut que je doute des fois des index

Quand je vérifie le fond et les caisses
Je suis comme les gosses devant les creux
C'est comme explorer les fosses de la Grèce
A l'affut de tous les dons couteux.

Je soutiens les experts du passif
Toujours à fond avec leurs luttes
Friand des dessous derrière les certifs
Je relie les chiffres et je m'exécute.

J'aimerais me changer de ces maths à tout va
C'est tout un sport ces comptes à terme
Le dernier calcul et tout le monde s'en va
La comptabilité est un sport extrême.

Mais ...  j'introduis les chiffres en baisse ...


vendredi 8 novembre 2024

Si ... (2007)

Ecouter sur Suno

S
ee the sea and sea the sun what do you see ?

Si la vie était si sinistre que les scies sciaient systématiquement notre moral, notre civilisation s'y retrouverait elle ?
Si les ministre et leur esprit scientifique s'y mettaient aussi serions nous sciés nous aussi ?
Si capitales soient ces questions, si seulement nous pouvions y répondre avec notre enthousiasme en dents de scie ?

Si fa si le quelle soit dans le silence au milieu des do fins et des ré manta, la musique sur le dos, sur le sol sé fa si lluminant nos ouïes, une melodie efficace substituerait les silences et six cents fées du fado danseraient sur un sol si fa si la si ré...

Si pusieramos decir "Si" a todos nuestros deseos...si decir "Si" sea tan facil, el hombre, si, seria mas fuerte y menos debil adelante las dificuldades.

Si ce n'est pas la mer à boire, c'est au moins le Mississipi. Si c'était possible avec une baguette en if de reconditionner le monde, si nous pouvions lui imposer nos conditions et nos voeux il y aurait de tels tremblements de terre que les oscillations des sismographes feraient siffler les machines signifiant que soient occis tous les systèmes de la civilisation.

Et si...au lieu de dire si ceci, si cela deci dela nous arrêtions d'être négatif et de parler de missiles qui s'immiscent chez les civils et de missives offensives... pour dire "Si", "Si, "Yes, "Oui" pour ce qui est de fermer les cicatrices du monde...nous serions sans doute si heureux que nous irions chanter "I'm singing in the rain" même au milieu des "sing sing".
Et si chacun s'y met les citoyens se scieraient en deux des idioties qu'on nous martèle avec tant de minutie.

Et si Sissi l'impératrice s'y met aussi avec Lassie et Cicinho a manger des saucisses, nos zygomatiques s'en retrouveraient fatiguées d'être aussi sollicitées et le rire s'imposerait au sein de nos cités.

#600 - 10.8.2007

vendredi 1 novembre 2024

L'écume des nôtres (2024)

 (nouveau) au delà de la vie il reste de la vie

Aussi loin soient-ils ils nous embrassent !
Même si nos souvenirs s’effacent
Sous l’érosion du temps qui passe
Rien ne disparaît sans laisser de traces
Aussi forte que soit notre empreinte
Aussi belles soient nos étreintes
Aussi incandescente soit-elle
Notre existence se consume
Et si notre vie n’est que le passage d’une vague
Il en reste toujours une écume
Cette écume ce sont nous souvenirs
Ceux qui viennent à l’improviste
Quand on laisse la nostalgie nous envahir
Ce sont ces moments tendres
Ce sont ces mots qu’on voudrait encore entendre
Ce sont les paroles étouffées
Qui s’expriment encore dans certains soupirs.
Ce sont ces instants précieux
Qui nous rattachent encore
Et lorsqu’on lève les yeux
On interroge les cieux
Et les cieux nous répondent
Il reste encore une onde
Qui de temps à autres nous inonde.
On a tous dans le cœur
Des voix qui sont parties
Mais c’est justement à l’intérieur
Qu’elles gardent une flamme de vie.
Et tant qu’il y aura une image qui subsiste
Ou une âme pour se souvenir
Il restera un roseau qui résiste
À un temps qui laisse tout s’enfouir
Il restera un infini qui résiste à l’au-delà
Personne ne disparaît tant que quelqu’un y pense encore
C’est une preuve que la vie résiste à la mort
On préférerait que certains soient là encore,
Mais ils nous ont laissé leurs plus beaux instants en trésor.
Rien ne disparaît sans laisser de traces
Sous l’érosion du temps qui passe
Même si nos souvenirs s’effacent
Aussi loin soient-ils ils nous embrassent ! 1.11.24