Bonjour, certains me connaissent d'autres moins, je suis YonL (Lionel de mon vrai prénom), poète et slammeur en région parisienne. J'ai écris un peu, beaucoup et même passionnément depuis l'âge de 9 ans. La Poésie est une maladie dont on ne peut pas guérir, et c'est tant mieux.
mercredi 30 août 2017
Les contes de la Grim' (2006)
Il était une fois une fille espiègle
Pétillante à la robe ambrée, blonde,
Accoudée au bar, il n'y avait pas grand monde,
Elle me regardait avec ses yeux d'aigle.
L'effet que me faisait la gueuse était saisissant,
Belle, forte, avec son air émoussé...
J'avais chimé, mais à mon goût pas assez,
Suffisament pourtant pout tomber sous son charme innocent.
Les gens l'incendiaient de leurs regards de braise
Mais c'est moi qu'elle accrochait, elle avait de l'appétit,
Elle me contait ses secrets avec un accent ch'TI
Le tempérament trempé, moitié belge, moitié anglaise.
Quoi que je fasse, j'étais perdu dans son abbaye,
Il y avait du velours dans sa voix suave.
Quand erraient dans ma tête 33 récits de la brave
Elle s'imbibait de la crique de mes yeux ébahis.
Elle m'avait eu, tel un desperado sur mon âme en lambeaux,
J'avais 1664 raisons de l'aimer
De chérir jusqu'à sa poiluchette cendrée.
Les contes de cette dame sont vraiment les plus beaux
Servis frais sur ses lèvres au goût d'alambic
Avec le col blanc qui relève son accent tonique
Ses bulles pourraient entrer au Guiness book de ma passion
Je les ai relues pour de nouvelles impressions.
11.5.6(2) - 403
samedi 26 août 2017
Le sport s'enferme (2017)
mercredi 9 août 2017
Croupe du Monde [2015 update] (2010)
lundi 24 juillet 2017
Juillobre (2005)
Heureusement que ce bon vieux calendrier
Horloge infaillible ne se trompe jamais
Aujourd'hui nous sommes le vingt-neuf Juillet
Et le ciel de Paris est d'un blanc écrémé.
La douce chaleur de nos été est bien là
De Vingt-cinq à trente degrés selon l'humeur
Sous la lumière ternie d'un Octobre froid
La tête entre deux mois confondus par erreur
L'ivresse de l'été morne comme l'automne
La saison des beautés en fête monotone
Le ciel est bien sombre et l’exubérance sobre.
Les orages déchirent le ciel de l'été
Le soleil gréviste ne s'est pas présenté
Ni Juillet ni Octobre, nous sommes en Juillobre.
29.7.5
dimanche 7 mai 2017
C'est pourtant facile... (2017)
[nouveau] Rubrique élections: c'est pourtant facile de ne pas faire le mauvais choix
Au royaume des aveugles
Une moitié semble en deuil
Quand l'autre moitié beugle
La France est un chien blessé
Dont la plaie béante rougeoie
Deux mains se tendent sur la bête délaissée
Deux mains dont une est la main de l'abîme
Une main de fer qui sans cesse abîme
Une vertu nommée Vérité
Vérité j'écris ton nom tant elle est bafouée
Par un flot incessant d'intox
Quelle que soit l'issue de la bataille
Il faudra que je m'en aille
En cure de désintox
Déversée par les masses
J'ose penser que c'est facile
De ne pas se Trumper.
Mais entre France moisie et France nazie
N'allez pas me dire que vous choisiriez le pire
Devant la plaie rougie
Un médecin indécis
Ne fera que faire empirer les souffrance
Ce n'est pas un poison qui sauvera le soldat France
Certains diront que je choisis l'errance
Mais je la préfère au parfum rance
De l'exclusion et de la haine
D'un nom et d'un parti qui riment en "N"
Devant l'exploitation abusive du désarroi
L'unique but de racoler les voix
Plutôt que de récoler un pays qui se broie
Devant ces voix pompeusement pompées
Je le redis sans hésiter
C'est facile de ne pas se Trumper.
En roue libre avec cette perspective
D'une France "Travail, Famille, Patrie"
De laquelle Liberté Égalité et Fraternité s'expatrient
Je ne vois pas la vie en rose mais encore moins en bleu marine
C'est un constat réel, c'est pas un spleen
L'odeur de la propagande m'irrite les narines
Des partages des retweets bourrés d'erreur
Pour nous inculquer d'inutiles peurs
La peur mène à la colère , la colère à la haine ... et le côté obscur entre en scène
Devant le constat d'une France qui souffre
Elle ne propose que des calomnies qui sentent le soufre
Campagne vomitive avec un air de déjà vu
Mêmes idées même méthodes mêmes armes même combat
C'était il y a tout juste 6 mois
Et depuis l'Amérique est dans tous ses états
À nous de ne pas franchir la ligne
À nous de garder une France digne
De ne pas à notre tour être dupés
C'est pourtant facile de ne pas se Trumper!
Vilaine Marine (2017)
mercredi 21 décembre 2016
Hiver / Eté (2009)
Deux solstices, deux hémisphères
Deux climats, deux atmosphères
Lorsque tes bouts de laine s'étiolent
Que ta peau se pavane
Dans les lueurs d'un soleil diaphane
Mon être tout entier grelotte.
Entre glace et flocons
Je frissonne à la plus froide des saisons.
Je t'échangerais bien volontiers
Ma neige contre ton horizon
J'échangerais volontiers mon blouson
Contre le soleil qui inonde ta maison
Solstice d'hiver contre solstice d'été
Polarités inversées humeurs déversées
Encore une fois je suis le 6, tu es le 9
La chaleur t'échaude, le froid me bluffe.
Je veux bien être le glaçon qui te refroidit
Si tu es le rayon de soleil qui me réchauffe
J'aimerais être dans l'étreinte de tes tisons
Pour qu'on invente une autre saison.
Solstice d'été pour solstice d'hiver
Je veux bien faire de ta peau une polaire
Parce que même au loin tu me réchauffes le cœur
Parce que mes baisers sont ma larme de fraîcheur.
Solstice d'été ou solstice d'hiver
on sourire est un brasier qui me tempère
Le froid ou la chaleur n'auront pas raison
Puisqu'entre nous il n'y a pas de saison.
22.12.9
vendredi 14 octobre 2016
Centiments (2007)
[Carnet Rose] Peut-on mesurer les sentiments ? A l'heure où les scientifiques se posent la question... un éclairage "coquin"
http://www.sciencesetavenir.fr/decouvrir/tele-cinema/peut-on-mesurer-les-sentiments_107435?google_editors_picks=trueJ'ai des sentiments en centimètres et j'ai le cœur gros
L’érection des attaches enfle entre mes cuisses
Mon cœur bande dans la sarabande
Des sérénades et de la cavalcade
J'ai des sentiments en centimètres
Et je ne les mesures pas
Tu la juge, la jauge des yeux
Mon ouverture vers les cieux.
J'ai des sentiments en centimètres, en décimètres et au kilomètre
Des frissons à en faire trembler tous les éthylomètres
J'ai toujours eu une énorme passion,
De l'émotion qui déborde du caleçon.
J'ai des sentiments en centimètres et j'ai le cœur gros,
Tout est si tendu, si détendu entre nous
Que le petit Jésus pleure comme un nœud qui se dénoue.
J'ai des sentiments au centilitre qui se déversent dans le sanglot
De nos étreintes qui m'éreinte et finit en larmes blanches
Dans les sillons de tes yeux pervenche.
L’amour ne se mesure pas mais j’ai la dent dure
De toi je suis raide, dingue, c’est quelque chose qui perdure
J’ai le cœur qui tonne et qui bande comme un taureau
J'ai des sentiments en centimètres et j'ai le coeur gros.
#591 / 22.7.7
lundi 8 août 2016
La Luxure du Silure (2016)
J'aime pécher, et sur toute la ligne
Quand il y a anguille sous roche
Vous pouvez être surs que je suis tout proche.
J'aime pécher, et dans les grandes lignes.
Tous les soirs ou presque
Je redessine cette grande fresque
Je languis, aujourd'hui encore d'Envie
De rencontrer l'objet de ma frénésie
Ce long corps courbé aux petites écailles
Que j'aime attraper et lire en braille.
J'aime à observer la belle oscillure
De la tête à la queue, le Silure.
J'aime à jouer et rejouer cette scène
Dans les lueurs des bords de Seine
Quand il mord à l'appât et que je tire
Mais amoureux plus que satire
Je relâche au plus vite le martyr
Et ne garde que le souvenir.
Je suis un pécheur,
Ni par Orgeuil, ni par Colère,
Pas même par Gourmandise
Je pèche pourtant
Sans Paresse, ni Avarice
Peut-être juste l'Envie
L'envie de profiter de la Vie,
Avec ma canne à pêche la ligne me sourit
Alors je pêche, avec une incroyable Luxure
Les anguilles, les carpes, et surtout les silures.
#1107 / 8.8.16
vendredi 5 août 2016
De mauvais poil (2009)
Parce que la Guerre du Poil est déclarée ...Il est grand temps de ressortir mon Manifeste Pileux
(cf. Envoyé Spécial / 4.8.2016: http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/envoye-special-du-jeudi-4-aout-2016_1567269.html)
#Slam
Aujourd'hui je suis de mauvais poil
J'ai un handicap dont les autres se poilent
Je suis un poilu, victime de ma pilosité
Victime de la mode et plein d'animosité
Je ne suis pas de ces Adonis
De ces princes à la peau lisse
De ces mannequins en pain d'épices
A la peau de bébé des mains au pubis.
Moi j'ai mon manteau de fourrure,
Cette bien étrange parure,
J'ai des poils au mains et sur la figure
De la moquette, de la pelouse et une barbe dure.
Tel Frodon Sacquet ou Bilbon le Hobbit
J'ai même des poils sur la ... plante des pieds
Pour autant ...dois je subir ce vil supplice ?
Me résoudre à raser ces immondices
Qui jonchent ma peau de silice...
Non, la Gestapo de la peau lisse
Ne me fera pas la peau
J'ose ici l'apo-logie du poil
Que vous aimiez ou po...
cela m'est bien égal.
Elles se jettent comme sur des bâtons de réglisse
Sur ces imberbes huilés à la sauce Ben-Hur
Et l'Homme viril, lui, doit raser les murs
Devant ces femmes ivres de lisses calices
Moi j'ai l'épaisse toison pour l'hiver,
C'est l'expression de mes origines ibères
Elles fantasment sur ces hommes-objets prépubères
C'est plus fort que moi ... ça me véner
Pas en phase avec le rêve des greluches,
Appelez moi l'abominable homme peluche
Je prends conscience de mon fardeau
Croyez-moi, les poils, j'en ai plein le dos!
Pour autant ...dois je subir ce vil supplice ?
Me résoudre à raser ces immondices
Qui jonchent ma peau de silice...
Non, la Gestapo de la peau lisse
Ne me fera pas la peau
J'ose ici l'apo-logie du poil
Que vous aimiez ou po...
cela m'est bien égal.
De toute façon ma fierté faut que je la ravale
Parce que l'homo-velus est traqué par une cabale
Elles invoquent même des prétextes hygiéniques
La peur que mon tissu épais les irrite
Je ne suis pas un porc-épic où qui se frotte se pique,
Non, embrasser un barbu ne vous donnera pas une gyngivite
Nos balais ne sont pas des réserves à bactéries
Et si nos poils gardent un peu la sueur et l'eau de pluie
Est ce un prétexte pour nous laisser à l'écart
Nous ne sommes mesdames, ni des singes, ni des barbares.
La pilosité n'est pas une maladie dont on hérite
Le frottement sur votre peau n'engendre pas de maux cliniques
Je me demande si les hommes poilus méritent
D'être rejetés pour des prétextes aussi cyniques.
Rasez-moi,
Rasez-moi, rasez-moi, rasez-moi
Rasez-moi, rasez-moi, rasez-moi
Oui rasez moi si ça vous chante...
Peu importe si derrière je déchante
Rasez-moi si ça vous enchante
Au rasoir ou à la cire brûlante...
J'aurais bien fait ça demain
Si j'avais pas ce maudit poil dans la main
J'y passerai un de ces quatre
Ca nous évitera de couper les cheveux en quatre
Mais vous ne ferez pas table-rase de ma conviction
Parce que par dessus tout j'aime ma toison
Vous nous aimez nus, moi je préfère être à poil
Telle est ma supplique de poilu de mauvais poil
Je suis prêt à bien des sacrifices
Y compris me scarifier à grands coups de Babyliss
Je demande juste en échange, qu'on me caresse dans le sens du poil.
#837 - 21.7.2009
samedi 30 juillet 2016
Not even need a pen (English) (2016)
[New] Because now writing became so easy that you don't need paper and pen
Not even need a pen
To spread the rain, to share a pain
Not even need a pen
To write the black blood of my vain.
No pen, no paper but I am writing
Sign that old times are changing
A keyboard, a phone that’s all
Even ink became digital.
That is the 21st century poetry
No place here for nostalgy
Because without a pen, without a paper.
Poetry remains on the lines, with salt and pepper.
#1106 / 30.7.2016
Also available on verses.site
mercredi 27 juillet 2016
Malaise (2014)
#Slam
J'ai fait un malaise
J'étais dans doute mal a l'aise
Pas facile de trouver place nette
Au fond de ce triple sept
J'ai fait un malaise
Juste après le décollage
Comme pris en otage
En attendant l'atterrissage
Où va-t-on en Asie ou en Crimée ?
Le billet électronique était mal imprimé
Ce que je me souviens , avant de partir dans les vaps
C'est d'avoir senti soudain le monde changer de cap...
J'ai fait un malaise
Comme une chute de tension
Avec les poumons en braise
Dans un nuage de pollution
Si il est vrai que notre air a un parfum d'insecticide
J'ai eu cette pensée c'est dans l'air
Que nos espoirs s'oxydent
C'est dans un brouillard vicié
Que viennent s'asphyxier
Nos cœurs pleins de beaux projets.
J'ai besoin d'air pour faire repartir l'alternateur
J'ai besoin d'en changer, mes rêves ont trop de pesanteur.
J'ai fait un malaise
Et j'ai voulu lâcher un cri
Mais mon cri s'est étouffé
Comme s'étouffent les idéaux
De Cuba a Caracas peut importe la météo
Ce qu'on appelle Liberté est perçu comme un fléau
On l'acclame on l'exprime
Et le cri finit en crime
Et c'est ainsi que se tait le peuple qu'on opprime.
Pour autant on ne parle pas du crime
Et on ne parle pas non plus des châtiments
On ne garde que le sentiment
Que le danger est permanent.
J'ai fait un malaise
Et je vais mieux merci
Mais la Terre est une terre glaise
Où nul espoir ne se construit
Comme tout le monde j'essaime les graines
Et j'ai des craintes pour nos fruits
Sous le bonheur que l'on sème il y a un monde qui se détruit
J'ai fait un malaise
Comme une crise de mal a l'aise
Comme un choc dans la conscience
Conscience que l'horreur est humaine.
Ce malaise c'est le mien tout autant que le votre
Je ne suis qu'un spectateur parmi tant d'autres
J'ai fait un malaise c'est un symptôme pas d'hématomes
Seulement le constat que le monde d'aujourd'hui m'emplit de peine.
De ce malaise que je viens vous témoigner
Un seul diagnostic, les consciences restent à soigner.
17.3.2014
mardi 26 juillet 2016
60 + 60 = 40 (2016)
[Nouveau] 60 ans chacun, 40 ans ensemble, paradoxe mathématique, osmose réelle...
17.7.2016