mercredi 27 février 2013

Say Hi, Say Bye… [English] (2013)



For FranckyJ  - 26/2/2013

Because it’s time
            For Checkin’ in, for flyin’ by
Because it’s time
            For you to be yet another new guy
Now it is time
            For saying Hi for saying Bye
Hi for what’s there
            Bye for what’s here
You’re the one who dare
            Without cries nor tears

Say Hi for sun
Say Hi for Suns
Say Hi for Burgers and Buns
Say Hi Four Roses and Guns
            Say Bye for snow
            Say Bye for flu
            Say Bye for our coffes
            And also for the “Danseuse”
Say Hi for cactus
            Say Bye for lettuce
Say Hi Ford Mustang
            And Bye for the Twingo
Say Hi for Highways
            Say Bye for the Metro
Say Hi for Basket, for Baseball and Superbowl
            And Bye for Ligue 1, Liga and Champions League
Say Hi for Steve Nash, for Kobe and Lebron
            And Bye for Cristiano, José, Zlataaaaaaaan and Coentrao

            Say Bye for wine
And Hi for beer
            Bye for the Sancerre
And Hi for “Tilted Kilt”

Say Hi for Phoenix, and LA, and Vegas
Say bye for Puteaux, Montpellier and Paris
Say Hi for U.S
            And Bye for US

Some things would change ‘cause here and there
It’s a little bit different.
But you already know
Francky goes to Phoenix, but indeed just going back
Where ever you go you’re still the ‘puss’
The Bad Kitty but not exactly the Puss in Boots
But the One who shake the roots and break the rules
But not the most important which is Keeping Cool

You should miss some collegues and some “Fokin Animals”
Your couch and some panties you sold to Maciej
Flashing pink ones you won’t see anymore
And some moments in or out the office
But one day, we promised
We would visit your Palace, your Pool and your Low Rider.

But now it’s time
Say Hi for your brand new life
            More than Bye for US
            For all ‘Animals’ from duckies to sneaky snakes
Starting something is always a stake
Say Hi or Say Bye but nothing to your spirit
Because here and there, it will remain the same.

mardi 26 février 2013

Livre ouvert (2004)



Je suis un livre ouvert,
Libre a toi de me dévorer,
D'avaler chaque page, chaque vers,
Et de fil en aiguille tous les croquer
          
Je suis un livre ouvert,
Où chaque ligne est un sentiment,
Où chaque mot se lit tendrement,
Imprimé d'une encre de vair
          
Je suis un livre ouvert,
Libre a toi de le refermer,
Avant d'y être toi aussi enfermée,
          
Je suis un livre ouvert, sans secrets indiscrets,
Je montre ma plus infime pensée,
Pour que tu puisse en ton cœur l'encenser.

#227 - 26.2.2004

lundi 25 février 2013

C'est pas du gâteau (2009)



Pas besoin d'une fine analyse
En ces temps de crise
Crise de foi, crise d'effroi et crise de foie,
Dans une conjecture qu'on a du mal à digérer
C'est tout sauf exagérer d'affirmer bien haut
Que la vie c'est tout sauf du gâteau.

On ressent tous cette souffrance qui nous dévore comme un lion
Et dès le réveil on en a des images plein les oreilles.
C'est une gelée de groseilles qui nous gèle le cœur et les orteils
En ces heures où le monde est en pleine ébullition
Chacun se plaint de son existence fade sans épices.
On est bien loin du pays des merveilles d'Alice
Où des parterres de fleurs poussent dans une mousse en pain d'épices.

Machines piégées dans la matrice d'un monde virtuel
Où les néons du métro deviennent notre seule lumière
Comment trouver un goût à cette vie amère
Où la douceur d'une caresse nous paraît surnaturelle ?
Soupe de dégoûts mixée par un robot,
La pâte de nos vies est tout sauf celle d'un gâteau.

Pourtant, aux antipodes de cette vie de rat de laboratoire
Tu m'as offert un mélange de saveurs inédites douces et acidulées
Donnant à chaque manifestation de notre amour
Ce piment qui pour nos langues se fait tout de velours
D'une force et d'une douceur toutes deux inégalées.

Non, la vie ce n'est pas du gâteau
Mais perdu dans la chocolaterie câline
De tes yeux d'amande sertis de savoureuses pralines
Tu rends mon cœur si léger qu'il s'envole malgré tous les fardeaux.
Est-ce tes lèvres onctueuses ou ta peau pain d'épices,
Le sel de tes joues où les piments de ton calice ?
Grâce à tes délires et au charme de tes malices
Tu as relevé mon âme pour lui sucrer ses supplices
Faisant de ma vie un véritable délice.

#792 - 25.2.9

dimanche 24 février 2013

Infiniment plus riche (2012)


plus riche que riche...


Aujourd'hui, je me sens plus riche
Vous me trouverez un peu chiche
Surtout en temps de crise
Mais n'ayez pas de méprise
Je ne viens pas parler de mon train de vie
Mais il est vrai que chaque jour s'enrichit
Pour moi de satisfactions et d'émois
Ma vie s'enrichit et ça se voit.

Je joue à ce jeu où tout le monde gagne
Et mon existence n'a plus rien d'un bagne,
Je m'excuse d'avance de froisser des égos
Mais me félicite chaque jour d'avoir tiré le bon numéro,
Dans cette Dolce Vita dont je suis le héros
Chaque sourire se reflète comme l'or d'un lingot.

Je me sens plus riche,
Oui, ma vie est infiniment plus riche.
Mais il n'y a pas de signe extérieur
De cette nouvelle richesse intérieure
Mais j'ai rêvé d'une vie meilleure
Et le destin m'a renvoyé l'ascenseur.

Non, ne me jalousez pas, ne vous méprenez pas
Comme beaucoup je vous dirais "c'est comme ça"
Nos ambitions sont toujours en deça
De ce que la vie peut nous offrir
Je partagerai avec vous mon bonheur si ça peut vous suffire.

Oui, j'ai touché le gros lot, mais pas un kopec
N'allez pas croire que j'ai gagné le gros chèque
Je suis un rêveur cerné d'illusions
Mais j'ai pas vu la cagnotte de l'euro-millions.

Mais mon trésor est un magot d'amour brut
Et comme un chacun vivre heureux est mon but
Et l'amour que je vis au quotidien
Vaut pour moi plus que le plus gros des gains,
Aujourd'hui je me sens riche,
Plus riche qu'un pauvre riche
Parce que l'amour que je lis dans ses yeux
Vaut plus que tout à mes yeux.

Ma vie depuis quelque temps est infiniment plus riche
Et l'argent me direz-vous ?... Je m'en fiche
...quoique pas tant que ça
Si un bonus vient les bras nous tendre
Ce sera toujours bienvenue et bon à prendre
Mais je ne serai jamais ni matérialiste ni vénal,
Je me préfère poète, amoureux, joyeux et jovial.
Faites comme moi, écoutez votre coeur
Et vous ferez fructifier votre richesse intérieure.

#1050 - 24.2.2012

samedi 23 février 2013

Le Mariage tue ? (2013)



"Le Mariage tue le slam ?"
La poésie, la voix de mon âme
Serait éteinte comme une flamme
Du moment que je suis mari d'une femme ?

Le mariage tuerait l'art ?
Quel cauchemar, quel traquenard!
On parle de nouveau départ
Mais vous voudriez que je me sépare
De mon plus bel étendard ?
Comme l'abeille meurt en perdant son dard
Sans ma plume je serais comme ces zombies hagards,
Les anonymes que l'on croise sur les trottoirs
M'enlever la poésie c'est me voler mes espoirs.

Je reconnais, il est vrai que j'écris moins de textes
Mais je n'invente pas de prétextes
Ma protégée est entre mon majeur et mon index
Avoir une bague à l'annulaire n'a rien mis à l'index.

Le mariage n'est pas venu assassiner mes turpitudes
C'est juste qu'il a bousculé mes habitudes
Il n'y a ici ni servitude ni solitude
Et même si les temps sont rudes
Je veux écrire de nouveaux soleils
J'ai la fantaisie en sommeil
Mais j'attends juste son réveil
Et je sais que rien ne sera plus pareil
Si ce n'est que je continuerai à vous bercer les oreilles.
J'ai de nouveaux idéaux, un nouvel absolu
Mais le temps des bohèmes n'est pas révolu.

Le mariage est une révolution du quotidien,
On pense à deux, on pense uni et ça fait du bien
Car quand on rêve ensemble, on rêve plus grand.

Donc, non, le mariage ne tue pas le slam
Il fait naître en moi une nouvelle flamme
J'ai envie d'écrire comme j'ai envie de bâtir
Et construire ça prend du temps,
Construire son univers et construire des vers
Les deux sont importants.

Les poète n'est pas mort
Et ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort,
J'irai à la conquête de nouveaux trésors
Car je reste un charmeur de mots
En sommeil, il est vrai toujours en repos,
Une phalène poétoïde en pleine chrysalide
Si je puis me permettre cette métaphore.
Non, le mariage ne tue pas le slam
Il n'étouffe pas, bien au contraire, il fait grandir l'âme.

#1049 - 23.2.2012

vendredi 22 février 2013

Share [English] (2010)

"Share moments...share life" (Kodak)


Share your mind, share your tears
Share your heart, share your fears
Share your pride and your shames
I am not the one that laughs and blames.
Share my hope, share my breath
I trust on you like I trust in myself.

Share my head, share my bed,
Share your sun, share your shade.
I'm open to you like you're open to me,
I can share me to you like you share you to me.
My life code is open-source,
You have both read and write access.
And your firmware is also my source
Where I have all rights to process.

Share thoughs and memories
Like we share soul and bodies
Share you, share me
I give you all you give me
I believe, you belong
I belong, you believe
We share a link so strong
Let's share all sensations we live.

Share yourself and give me
All that makes we are You and Me,
Share moments, share life, share all
Let's gather energies to build our own wall
Let's share everything and build love.

#901 - 22.2.10

jeudi 21 février 2013

L'Homme Tefal (2007)

je reste malgré tout quelqu'un d'attachant...

Je suis l'homme Tefal,
Surtout rien qui s'accroche,
Pas d'agrafe ni d'anicroche,
Surtout rien qui m'approche.

Garçon à la peau de Téflon,
Surtout personne ne fond.
Sur ma peau j'ai la douceur
du gaz, en pleine cuisson.

Je suis l'homme Tefal,
On a beau me dire "t'es au poil!"
J'ai beau me mettre à poêle
Dites moi donc qui je régale ?
Personne ne cuit sous ma peau,
Je suis chaud, je suis bouillant,
Mais malgré mon désir brûlant,
Il n'y a ni induction, ni écho.

Je suis l'homme Tefal
Surtout personne ne flashe,
J'ai le charme qui se cache,
Surtout rien qui s'attache.

#520 - 21.2.7

mardi 12 février 2013

J'm'en bats les steaks (2010)

En l'honneur des petits chevaux qui rodent dans nos assiettes...


J'ai envie de faire une boucherie, 
De me vider les tripes dans un égo-trip 
J'ai plus foie en rien, on se bat, on s'abat 
Il faut bien voir, qu'en gros, si on fait le détail 
Nous sommes traités comme du bétail, 
On se farcit des dindes, se fait traquer par les volailles 
Quoi qu'on fasse où qu'on aille 
On se fait découper en émincés façon samouraï 
Autant se casher halal limite 
Que de faire face au sort qu'on mérite. 
On a beau se croire des durs à cuire 
On tourne le dos à tout ce qui peut nous nuire. 
Et celui qui me dit que ça lui fait un effet boeuf 
Qu'il aille se faire cuire un oeuf! 

Vous me direz sans doute d'aller me faire voir chez les grecs 
Magret tout, vous savez, j'm'en bats les steaks! 

J'ai l'air de trancher, à ainsi tailler dans le gras 
A penser qu'on va tous l'avoir dans l'os 
Mais la vie est carnassière 
Et nous la met jusqu'à l'os 
Oui j'ai de la rancoeur plein les rognons 
Et si ça vous fait pleurer, c'est pas mes oignons 
Je lance un pavé de rumsteak dans la mare 
Dans ce monde de barbares 
Je finirai sans doute en tartare 
Un verre de viandox, le viandard en étendard 
Le couteau entre les dents je suis revanchard 
Et qu'on soit carpaccio ou bien rosbif 
On a toujours les nerfs à vif quand on se rebiffe. 

Mon texte est cru et ne vaut pas un kopec 
Mettez le en pièces, je m'en bats les steaks! 

C'est un texte haché, à la découpe, 
Saignant d'un sang d'encre dont je remplis la coupe, 
Je suis cuit, à point, la vengeance dans la peau 
Et je bats un brelan de brochettes avec un carré d'agneau. 
La moutarde me monte au nez 
Aussi pimentée qu'un chili con carne 
Alors quitte à passer sur le grill, autant me viander 
A coups de boulettes, sans violons ni de sarabande 
...sans même parler de sucettes à la viande... 

C'est un texte à la mord moelle noeud 
Peu importe, je m'en bats les steaks! 

Mon sang ne fait qu'un tour 
Et je vais finir par me manger des aller-retour 
Comme un bleu à l'esprit déraisonné 
Qui ne sait pas qu'il va finir assaisonné. 
Comme tout le monde je courbe l'échine 
Mais sans ignorer qu'on cuisine 
Chaque jour un peu plus mon égo 
Et que je finirai soit grillé soit périmé au frigo 
Béarnaise, ketchup, échalote ou barbecue 
Après tout, sait on à quel sauce on va être mangé ? 

Voilà je me suis vidé, vidangé de ce qui me démangeait. 
Je vous ai asséné tout ça d'un coup sec... 
Pensez en ce que vous voulez... J'm'en bats les steaks.

#897 - 9.2.10

mardi 5 février 2013

Ambiguités alambiquées (2007)


...Quand tout s'emmêle !

A emmitoufler étouffer des sentiments enfouis
Mentant, démentant comme deux mauvais serments d'amants
    On se lâche parfois quelques bouquets épanouis
         Inhibés toutefois en rampant, futiles serpents.
Buvant le calice d'amère délice en complice
    Un jour, je le sais, je serai l'objet de son caprice.
        Tous mes sentiments l'écoutent, se taisent, en fiers otages
Illusion de désir, où est le faux, où est le vrai ?
    Rien que pour elle, son cœur et ses yeux, je m'ouvrirai.
        Il est des sacrifices qu'un ami ne peut refuser.
Guerre et paix de nos sentiments toujours emmêlés
       Et si il faut se taire à jamais, je l'assumerai.
Un coup c'est froid, un coup c'est chaud, ni remords ni repos
Il y a toujours de la fumée au brasier de nos signes.
Tout est tissé autour du manteau de nos grands flambeaux
Et la vérité est toujours cachée entre les lignes.

#510 - 5.2.2007

lundi 4 février 2013

Métropolitain (2013)

[New] Les artères de Paris

Paris a quatorze lignes comme un sonnet
Elle s'écrit Anvers dans ses tunnels dissimulés
Cité Blanche, Lilas ou Magenta elle est multicolore
Autant qu'elle est cosmopolite
Dans ses Sentiers souterrains
On voyage à travers l'Europe et au delà
De l'Argentine aux Pyrénées
De Liège à Stalingrad
Des Pyramides au Kremlin Bicêtre
On reste confiné Intra-Muros 
Ou à la rigueur en petite Couronnes
Mais dans ses tunnels de carbone
Bien sûr tous les chemins mènent à Rome

Le matin, c'est Ternes ça respire pas la Gaité
C'est Simplon n'est pas Volontaires
C'est plus sous la contrainte, sans trop de Liberté
Qu'on s'adonne au Saint-Sulpice
De voyager tel des Gobelins dans ses Chemin-Vert
Un Belvédère de Laumière qui roule sous terre.

Lorsque s'Abbesses les strapontins
Encore faut il qu'il y ait Laplace
La foule se tasse pour passer sous les Grands Boulevards
Difficile de respirer le Bel-Air de la Belleville
Mais au final c'est une Convention sans trop de discorde
Chaque matin, par Milons, on se tasse
Et côté vitesse on est loin du Concorde.

Tel est notre Bagneux Issy bas
Et qu'on écoute du rap ou Duroc
Sous nos casques de Cosmonautes
En guise d'Etoile on regarde les filles
Les Filles du Calvaire, Louise Michel
Brunes ou Roosevelt
Elles Courcelles du Commerce
Celles qui se ruent aux soldes, vers Les Halles

Y a des dames mais aussi des  messieurs
Y a les magnats de la Bourse,
Les jeunes, les vieux, les cadors, les Boulets
Le Cardinal-Lemoine et ceux qui vont à Pigalle
Charles Michels, Etienne Marcel...et j'en passe
Du guichet aux rames parfois c'est Hoche
La self Défense est parfois nécessaire
Des drames ont surgi, des Martyrs ont Péri
République des âmes en mal de Libération
Le métro est un carrefour de destins et de Nation
Du trader au pasteur, du Cadet au Senior
Entre deux stations, deux correspondances
On a tous un peu la tête qui danse
A la recherche d'une Chapelle pour prêcher la Bonne Nouvelle
Car le métro est un Temple pour qui l'apprivoise et le contemple

Alors lorsque s'Abbesses les strapontins
De Bastille à Vincennes, d'Odeon à Chatelêt
Les lignes s'égrainent comme des chapelets
Et même si le train train quotidien soutien le même refrain
Je suis fier d'être un Métropolitain

#1072-3.2.13

vendredi 1 février 2013

La part de l'ombre (2013)

 [New] Gare au coté obscur de chacun


Sous le soleil on a tous notre part d'ombre
Chacun montre sa lumière ou sa pénombre
Bien sûr au royaume du noir, tout n'est pas si sombre
Mais ne croyez ni aux princes vertueux
Ni aux blanches colombes
On est tous beaux, forts ou gentils, on fait tous notre promo
Mais même le plus innocents des anges mate des pornos
Cette chose qui bat, qui vibre est ce bien ton cœur ?
Ou l'excitation qui gagne ton marteau piqueur ?
Tout n'est que confusion et mise en erreur
Difficile d'estimer quelqu'un à sa juste valeur.

Bien sûr sur cette Terre
Tout le monde n'est pas pervers
Mais il ne faut pas croire en l'innocence
Dans un monde qui en a une cruelle carence
Ni tout noir ni tout blanc
On est tous un peu gris tout n'est question que de nuances
Il y a des vrais et des faux semblants
Il faut faire le tri pour diluer les vraisemblances.

Les techniques ne sont pas écrites
Dans les manuels de self-défense
Et si on nous apprend à pardonner les offenses
On apprend rarement à défendre ses pensées
Ma défense, ni Kung-Fu ni Ju-Jitsu
Ni bible, ni même grille de Sudoku
Mais garder les distances, serrer les freins
Car même le Démon, le Malin
Sait se montrer tel le bon samaritain
Si ton ami est un ami qui te veut du bien
Garde en tête que c'est avant tout pour le sien.

Sous le soleil on a tous notre part d'ombre
A toi de prendre la lumière et de filtrer la pénombre
Car on cherche tous, c'est évident
A croquer la vie à pleines dents
Rentrer dedans sans trop dévoiler sa face cachée
Et si on avance d'un pas prudent
C'est bien sûr pour éviter de se tâcher.

Sous le soleil, l'ombre se cache mais elle est là, toujours
Dans la haine, dans la soif et dans l'amour
Il y aura toujours des mains de fer dans des gants de velours
Et un esprit pervers, même dans la plus chaste des cours.

On exhibe notre soleil et l'ombre se terre
Pour ne pas être vue
Mais même l'esprit le plus terre à terre
Peut tout voir armé d'une longue vue
Alors partage ta lumière mais prend garde au coté sombre
Jouis du coté clair, mais ne néglige jamais la part de l'ombre.

#1071 / 31.1.13

jeudi 24 janvier 2013

Mind the Gap [English] (2010)



A souvenir from London


Mind, please mind 
Mind the gap, the gap between you and me 
Mind the gap between our minds, don't be blind 
Mind the steps we can walk you and me. 

Mind, please mind 
Mind the feelings, and what are saying my whispers 
Mind that you warm me like the sun warms mankind 
Mind that you already blossom me 
Like does sun to flowers. 

Mind the gap, mind the steps 
Mind a door opens to enter my heart 
Mind the gap, heartbeats are footsteps 
That we do walking together with fever. 

Mind the gap, the gap between our lips 
Which disapeers suddently 
Mind the steps which already doesn't exist 
Anymore, with tenderness and fury 

Mind the gap between us, between our bodies 
And realize there's no more gap actually 
Mind the feelings, mind the love 
Which smiles to us from above.

#887 - 24.1.2010

mercredi 23 janvier 2013

Brune aux yeux de mirabelle (2002)

un bon petit sonnet à l'ancienne...

Brune angélique aux yeux de mirabelle, 
Tu m'envoûtes, sorcière au charme de princesse, 
Tu éblouis ma vue par des brumes épaisses, 
Et fais tourner ma tête comme une manivelle. 

Ange tout de noir vêtu au vol d'hirondelle, 
Ton souffle est à lui seul une frêle caresse 
Qui fait chavirer ma raison dans l'ivresse 
De la si belle chorégraphie de tes ombrelles. 

Ton visage sur mes yeux se taille la part belle, 
Puis devant eux, un sourire menaçant se dresse, 
Et un éclat de rire m'attaque et me blesse… 

Je me damnerais pour ton nom ou ton adresse 
Mais tu es bien sûr insensible à ma détresse 
Brune démoniaque aux yeux de Machiavelle. 

#121 - 23.1.2002

lundi 21 janvier 2013

Blanche Neige (2013)


[NEW] Parce qu'elle enchante l'hiver

Il était une fois, une princesse
Dont le manteau blanc n'était que douceur
Un éclat blanc, frais et enchanteur
Un souffle entre hiver et délicatesse.

Il était une fois une princesse controversée
Il est vrai que sa robe crème renversée
Ne faisait pas forcément l'unanimité
Car si elle inspire légèreté et frivolité
Chez tout enfant à l'esprit Joyeux
Il y a bien du monde qu'elle rend Grincheux
La Reine l'a d'ailleurs confié dans son boudoir
A son miroir, ô beau miroir
Qu'elle ne peut plus la voir.

Il était une fois cependant
Une princesse qui avait charmé plus de 7 nains
Sa magie se pose sur chaque chemin
Elle ne laisse pas indifférent, même les plus Timides
Et rend rêveur les Dormeurs
Qui dans des rêves blancs
S'emportent dans de divins tourments.
Devant elle, nous redevenons tous enfants
Les gais lurons comme les Profs taciturnes
Elle double la Lune dans nos songes nocturnes.
Parce qu'elle est blanche et légère
Et qu'elle laisse sur nos terres 
Des traces frivoles et passagères.

Il était une fois une princesse
Qui transformait tout sur son passage
Chaque ruelle devient un paysage
Et sa divine caresse
Même si elle fait dire "Atchoum" 
Aux plus frileux d'entre nous
Elle sait nous adoucir, nous divertir
En se changeant, tantôt en boules, tantôt en bonhommes
Comme le veux la tradition, hauts comme 3 pommes,
Nous rendre enfant, nous rendre innocents, presque Simplets.

Il était une fois cette princesse légère
Qui nous plait, nous enchante de sa douceur éphémère.
Il était une fois cette poussière d'ange
Ces quelques flocons de féérie
Qui donnent une note poétique à l'hiver
Même si elle sait être un calvaire, un fléau
Parce qu'on ne chante pas "Hého, hého"
Lorsqu'il s'agit de rentrer du boulot.

Il était une fois toi, ô Neige, Blanche Neige
Toi qui nous enchante comme aussi on déchante
Tu es et restera la Muse de l'Hiver
Par ta blancheur, ta douceur, ton sourire
Et il me plait de glisser
En ces jours blancs, sur ton manteau de vair.


#1070-21.1.13


samedi 19 janvier 2013

Le coeur de Paris (2006)

Paris est plus, bien plus qu'une ville,
Ce pourrait être une fille avec des pensées futiles
Aux épaules larges et au cœur immense
Aux entrailles secrètes et à l'histoire dense.

Elle sait nous embrasser de ses lèvres bleutées,
Celles que forment la Seine autour de l'île de la Cité.
Elle se laisse désirer quand elle brille de tous ses feux,
La Tour Eiffel comme pendentif lumineux.

Elle nous ouvre ses artères pour mieux nous accueillir,
Le métro pour hémoglobine de ses vaisseaux sanguins,
Elle respire à pleins poumons nos regrets et nos soupirs,
Elle susurre toujours les mots doux pour nous remettre en train.

Elle sait nous faire aimer et nous faire souffrir
Mais on sent caché sous la butte de Montmartre,
Un amour qui brûle dans une alcôve d'albâtre,
Un cœur immense, un Sacré Cœur

Elle est l'amante de toutes les âmes perdues,
La Terre des personnes tristes ou éperdues,
Elle est un soleil quand le soir elle sourit,
Cette grande Dame qu'est Paris.
#369 / 19.1.2006

vendredi 18 janvier 2013

Une étreinte (2011)

"Eternité est l’'anagramme d’étreinte" (Henri de Montherlant)
 Une étreinte… un geste, une embrassade,
La plus nature des aubades,
La plus sincère des sérénades,
La plus douce des attaques,
La plus tendre des estocades,
L’accolade qui fait se déverser l’amour en cascade.

Une étreinte…voilà de quoi tout part
Lorsque de sentiments, elle se pare,
Deux êtres sont à la fois partout et nulle part
Et préparent, le cœur au chaud, un nouveau départ,
De deux Vous, d’un Nous, elle s’accapare…

…Et laisse alors l’indélébile empreinte,
Une lumière qui brille même éteinte
Drôle d’enceinte… deux paires de bras
Délimitent le périmètre
Sans mensonges ni feintes
Dans la rue ou dans des draps
Même combat… l’Amour est maître
Gardant fièrement la plus belle des prisons,
Celle qui retient deux cœurs à l’unisson.

Alcôve intime éthérée
Où les plus doux secrets sont murmurés
Des souffles, des soupirs, des baisers discrets…
Drôle de labyrinthe
Puisqu’on n’en cherche pas la sortie
Puisque c’est en dehors que les esprits s’éreintent.

Une étreinte, c’est de là que tout est parti…
C’est le Big Bang que se créent nos envies
Deux envies de sentiments unis,
Un sourire, un fou rire, une frêle étincelle
Engendre ce geste nous donne des ailes.

Voilà ce que c’est … Une étreinte,
Geste étrange qui allume une alcôve bleutée,
Fabrique un cocon où se crée une autre beauté
Celle de deux êtres qui se sont envoutés
Pour une minute, une heure, un mois, un été…
Une alcôve qui se fortifie au fil du temps
Défiant les saisons, les ans, 10 ans …
Parce que comme le dit si bien Henri de Montherlant
« Eternité est l’anagramme d’étreinte »
#981 // 19.1.11

jeudi 17 janvier 2013

First Aid (2012)

"No hay medicinas que cure lo que no cure la felicidad"
Aux grands maux les grands remèdes,
Les cœurs blessés, les corps heurtés ont besoin d'aide
Mais quel est le meilleur moyen de guérir
Pour nos âmes qui ne font que souffrir ?

L'être humain depuis toujours se dote
De toute sortes d'élixirs et d'antidotes
Mais exit tous ces remèdes dispendieux
Il y en a qui nous soigne mieux.

Il sait guérir des pépins et des chagrins,
Il est efficace et ne coûte rien
C'est un signe avec lui on a besoin de rien
C'est un remède que j'ai toujours sous la main.

Il se cache dans les clins d’œil, dans les regards
Et un battement de cil efface les traquenards
Il guérit de tout même du pire
C'est un remède que me donnent chacun de tes sourires.

Aucun remède n'est plus beau ni plus efficace,
C'est une cure qui rassure, avec elle tout passe,
C'est une injection sentimentale, une bouffée d'émoi
Rien ne guérit mieux les maux que notre joie.

#1047 - 17.1.12

mercredi 16 janvier 2013

Mariages gais... (2013)

[NEW]   "Oui" au bonheur
 Je dis "Oui"
Pensez en ce que vous voulez mais je dis "Oui"
"Oui" aux élans, "Oui" à l'envie
"Oui" au sacrements qui unissent deux vies
"Oui" aux unions heureuses, "Oui" aux mariages ... gais!

Parce que j'aime lire ce sourire
Quand le meilleur l'emporte sur le pire
Quand deux personnes ont su bien se choisir.
On peut tout à fait l'écrire
Avec deux "il" avec deux "elles"
Une union ne s'envole qu'avec ses deux ailes
Lorsque deux êtres ont le cœur qui s'affole
C'est un nouveau monde qui se crée
Et malgré leur cœur lourd ils décollent
Pour se forger un avenir concret
Un avenir à deux plein de rêves bleus
Porté aux nues par un acte courageux.

Bien sûr lorsque l'on s'accorde
Il y a de l'harmonie comme de la discorde
Qu'il soit musclé ou qu'elle soit blonde
L'important c'est d'être sur la même longueur d'onde
Après tout, une union, qu'elle quelle soit
Ne plaira pas à tout le monde
Et les seules qui soient contre nature
Ce sont celles qu'on vous impose
Celles qui vous torturent
Tout n'est pas rose
Une union qui pèse est une union qui lèse
Et use un cœur jusqu'à le rompre.

L'Amour est tout sauf un long fleuve tranquille
C'est une rose à épines aux parfums souvent indociles
Tant il est vrai qu'il sait faire notre bonheur
On en voit, à la pelle, des couples avec des plaies dans le cœur.
"Si j'avais pu, si j'avais su, j'aurais dû, j'aurais pas dû"
L'amour est un jeu, c'est le refrain de ceux qui ont perdu
Et bien souvent on appuie sur "Continue"
Sans pouvoir assumer le poids du Game Over
C'est dur d'aimer, et encore plus à contre-coeur
Heureusement, je le relate de l'extérieur
Car je me sens, jour après jour, toujours plus du côté des vainqueurs.

Discorde, dispute, déchirements, divorces
Percent les cœurs en leur saignant l'écorce
Tant il est vrai que l'Union fait la Force
C'est cette même Force qui peut nous détruire
Nous défaire et même nous occire.

Homo, hétéro, peu importe le terreau
Où poussent nos amours
Je vous le redis, je suis "Pour"

Je suis "Pour" car je suis "Contre"
Contre les indicibles tragédies un jour bâties sur des erreurs
Contre les infamies, contre les coups, contre les pleurs
Contre les ruptures et les divorces
Et l'amour que l'on se donne de force.
Ni démago, ni socialiste, je ne suis qu'un idéaliste
Je milite et je vote contre le mariage triste
Je dis simplement oui ... aux mariages gais.

mardi 15 janvier 2013

Like a Flower [English] (2010)

Yet another English Poem

Like a flower you smile to me 
To enlight all my garden 
Like a flower you shine on me 
You're the ink of my pen. 

Like a flower blooming in my arms 
Your skin is so sweet I want it 
To touch my body, it is so warm. 
You are the Love, the One I love to hit. 

Like a flower you smile to me 
And it enlights all my world 
I know now why we love flowers 
And why it's the symbol of lovers 
Because it represents every word 
To reprensent both love and beauty. 

You're just like a flower 
You're a flower, you're my flower 
Always blooming to fill my heart. 

#885 - 15.1.2010

lundi 14 janvier 2013

How do you love me when you say "I love you" [English] (2010)

Some English poetry, dedicated to some followers who don't know well Molière's language

What do you mean when you say that to me ? 
When your air is my breath, 
When my heartbeat is getting me deaf, 
When your eyes enlight mines, when you're looking at me ? 

What does it means ? All this fire in your eyes 
Or the large smiles you do before you kiss me ? 
Is there any doubt, any trick, any disguise, 
When the fever says that you love me ? 

It could be just a friendly sign, but here it's sunny, it warms 
It says that I should be the lucky prisoner of your arms 
It's not the dangerous ripping word that scare 
The new lovers who don't play fair. 
No, that one is getting deeper 
It's on your skin or in the sound of your heart 
It's the one which always go greater 
The one your spirit says directly to my heart. 

You're not the first one to say it to me 
But here I just believe it's more than True 
I hardly wonder how exactly do you love me 
When you say to me "I love you".


#883 - 14.1.2010

samedi 12 janvier 2013

Je n'étais qu'un virage (2012)


Je n'étais qu'un virage à un carrefour de ma vie
A la croisée des chemins, à la croisée des destins
Un virage, une courbe dans un dessein
Une bascule car changer sa vie
Est un long processus. Excuse l'inertie,
L'adaptation est un labyrinthe, j'ai trouvé la sortie
Mais se sortir du piège des vieilles habitudes
Est long et laborieux, parfois même périlleux
J'aurais pu m'en sortir mieux
Mais j'oscillais entre deux attitudes
Entre l'alliance naissante et mes anciennes solitudes
J'avais l'esprit coincé entre deux latitudes.

Je n'étais qu'un virage, un peu pris en otage
Par mes vices passés, un peu pris en orage
Par ton âme pressée. J'ai cherché un refuge
Usé parfois de subterfuges mais la force centrifuge
Me renvoyait chaque jour à mes torts.

J'ai maintenu le cap moyennant quelques efforts,
J'ai tourné à 180° sur ma manière d'être
Tourné le dos à certains, ça s'est vu peut-être,
Ce n'est jamais facile de conduire à deux sur le volant,
On aurait moins dérapé si on avait été plus prudent.

Je n'étais qu'un virage encore tourné vers des mirages,
J'étais le bruit de la feuille quand on tourne la page,
De ce tournant ardant quelques vestiges s'érigent
Et les résidus sont autant de souffrances qu'on s'inflige.

Je n'étais qu'un virage et ça m'a pris du temps
Pour redresser mon esprit, pour regarder devant,
J'aurais pu éviter que ça monte en épingle à cheveux
Poursuivre ma route sans courber l'échine, tel était mon voeu
Mais la vie est un parcours sinueux
Et le chemin qu'on pensait paisible s'avère parfois tortueux
Mais l'essentiel est de ne pas se perdre en route
Perdre Notre Nord aurait été la pire déroute.

Je n'étais qu'un virage entre l'errance et l'amour
J'aurais du prendre la tangente, nous épargner des détours,
Mais la voie s'ouvre, on roule tout droit désormais,
Et comme aimer c'est regarder dans la même direction,
Je me fie à notre instant, à tes émotions
Sur une route vers le firmament où l'avenir reste à semer.

#1045 - 12.1.2012

vendredi 11 janvier 2013

Remord et regret (2007)

"2 frères..."

Remord et Regret nous font toujours danser
Dans des danses toujours plus tarabiscotées.
Maîtres chanteurs avec des lames biseautées
Qui se plantent à jamais au fond de nos pensées.

Du regret de ne pas avoir osé
Au Remord d'avoir succombé,
Qui n'est pas un jour tombé
Sous le poids de larmes aiguisées ?

Le Remord avec son parfum fort
De poudre, de destruction, de mort
A toujours fait douter même les esprits forts.
On sait qu'avec ses dents, il mord et Remord.

Le regret est lui un rien plus sournois,
On l'évite et on sourit malgré tout,
Mais à ressasser un monde qui s'écroule devant nous,
C'est dans un océan d'amertume qu'il nous noie.

Tueurs à gages toujours là quoi qu'on engage,
Qui condamnent les plus fous comme les plus sages,
Qui ne s'est pas retrouvé otage
De ces deux frères qui sèment la rage,
L'orage de l'âme qui freine devant ce virage
Celui qui entraîne à coup sur des dérapages ?

Pris entre deux feux se présente le dilemme immoral:
Choix entre deux manières d'aborder un gouffre.
C'est la question que me posent les frères cannibales:
De quelle manière faut-il que je souffre ?

#496 - 11.1.7

jeudi 10 janvier 2013

Firefox (2010)



7 ans de conversations
86 mois d'émotions
3 langues
1 peau couleur mangue
2 pays, 2 continents
1.692 fenêtres de conversations
93 lunes
69, dans une minute, le nombre d'impulsions
2 destins remplis d'espoir et d'infortunes
669 webcams
793 phases de vague à l'âme
107 poèmes en espagnol, entre les tiens et les miens
1 seul, cet éternel lien.
2 voyages
13 atterrissages
1.983 euros de vols transatlantiques
67 heures de vol
69 chansons sur ma playlist magique
6:50 de bonheur sur une vidéo
2.781 photos
4.910 mètres d'altitude
0.3 secondes d'incertitude.
3.697 sourires
33 nuits de plaisir
2 coeurs, 2 âmes, 1 aventure
11.887 km qui nous séparent
2 coeurs, 2 âmes, 1 aventure
Celle de la vie qui de notre or se pare.

D'autres choses ne se dénombrent même plus
Nos mots d'amour, nos baisers
Toutes ces fois, ou au propre comme au figuré, on se met à nu
Nos proses, nos roses, nos amours irisés.

19 onglets ouverts
0 bug
1 navigateur... mais le mien c'est Firefox.

dimanche 6 janvier 2013

Tous les droits (2009)

#chmod 777

Plus de taboo, plus d'interdit
Jusqu'au bout de l'imagination
Jusqu'au bout des sensations
Forfait illimité sur la sensualité

Droit de lire chacune de tes pensées
Même les plus secrètes et les plus (r)osées
Droit d'écrire à même ta peau
A coup de baisers le plus beau des mots,
Droit d'exécution, de faire de toi l'objet de mes désirs.
Sans limite, sans la petite voix de l'interdit,
Me voilà "root" de ton système,
Le mot de passe est "je t'aime".

Poupée Vaudoo de ton désir,
Jusqu'au bout de tes pulsions,
Jusqu'au bout de mes frissons,
Forfait illimité sur mon intimité.

Tu as les droits pour lire
Ces vers à l'encre bleue des rêves
Tu peux écrire l'amour dans ma cornée,
Imbiber mon iris et chaque bâtonnet,
Droit d'écrire les pages de ma mémoire
De l'encre du plaisir, en rose et noir,
Droit d'exécution, de vaincre mes phobies et mes peurs
Droit de m'exécuter à coups de baisers
De me donner l' "amor" et la petite mort.
Te voilà "root" de mon système,
Le mot de passe est "je t'aime".

#777 - 6.1.2009

samedi 5 janvier 2013

Prophétie (2005)

"C'est écrit..."

Quand la lumière se tamisera
Pour ne laisser qu'un voile de pénombre
Le clair de lune la remplacera
Et tu apparaitras en tenue sombre..
Du désir l'endroit tu envouteras,
Les visions de ton corps dans l'obsession
Aveugleront mes yeux d'une passion
Que seul un baiser désamorcera.
Dès lors ton piège se refermera,
Aucun échappatoire à ta chair
Condamné au plus brûlant des enfers,
A ton charme l'âme succombera
Dans un tourment de désir, de plaisir,
De nos dermes enchevetrés,
De nos corps frottés, cambrés, endiablés,
De plaisir frémir, gémir et mourir.
De nos frictions naitront les étincelles
D'un feu de tendresse qui ne s'éteint
Que si lun de l'autre nous sommes orphelins,
Ce feu de roses qui rend la vie belle.
  

#287 - 5.1.5