jeudi 24 janvier 2013

Mind the Gap [English] (2010)



A souvenir from London


Mind, please mind 
Mind the gap, the gap between you and me 
Mind the gap between our minds, don't be blind 
Mind the steps we can walk you and me. 

Mind, please mind 
Mind the feelings, and what are saying my whispers 
Mind that you warm me like the sun warms mankind 
Mind that you already blossom me 
Like does sun to flowers. 

Mind the gap, mind the steps 
Mind a door opens to enter my heart 
Mind the gap, heartbeats are footsteps 
That we do walking together with fever. 

Mind the gap, the gap between our lips 
Which disapeers suddently 
Mind the steps which already doesn't exist 
Anymore, with tenderness and fury 

Mind the gap between us, between our bodies 
And realize there's no more gap actually 
Mind the feelings, mind the love 
Which smiles to us from above.

#887 - 24.1.2010

mercredi 23 janvier 2013

Brune aux yeux de mirabelle (2002)

un bon petit sonnet à l'ancienne...

Brune angélique aux yeux de mirabelle, 
Tu m'envoûtes, sorcière au charme de princesse, 
Tu éblouis ma vue par des brumes épaisses, 
Et fais tourner ma tête comme une manivelle. 

Ange tout de noir vêtu au vol d'hirondelle, 
Ton souffle est à lui seul une frêle caresse 
Qui fait chavirer ma raison dans l'ivresse 
De la si belle chorégraphie de tes ombrelles. 

Ton visage sur mes yeux se taille la part belle, 
Puis devant eux, un sourire menaçant se dresse, 
Et un éclat de rire m'attaque et me blesse… 

Je me damnerais pour ton nom ou ton adresse 
Mais tu es bien sûr insensible à ma détresse 
Brune démoniaque aux yeux de Machiavelle. 

#121 - 23.1.2002

lundi 21 janvier 2013

Blanche Neige (2013)


[NEW] Parce qu'elle enchante l'hiver

Il était une fois, une princesse
Dont le manteau blanc n'était que douceur
Un éclat blanc, frais et enchanteur
Un souffle entre hiver et délicatesse.

Il était une fois une princesse controversée
Il est vrai que sa robe crème renversée
Ne faisait pas forcément l'unanimité
Car si elle inspire légèreté et frivolité
Chez tout enfant à l'esprit Joyeux
Il y a bien du monde qu'elle rend Grincheux
La Reine l'a d'ailleurs confié dans son boudoir
A son miroir, ô beau miroir
Qu'elle ne peut plus la voir.

Il était une fois cependant
Une princesse qui avait charmé plus de 7 nains
Sa magie se pose sur chaque chemin
Elle ne laisse pas indifférent, même les plus Timides
Et rend rêveur les Dormeurs
Qui dans des rêves blancs
S'emportent dans de divins tourments.
Devant elle, nous redevenons tous enfants
Les gais lurons comme les Profs taciturnes
Elle double la Lune dans nos songes nocturnes.
Parce qu'elle est blanche et légère
Et qu'elle laisse sur nos terres 
Des traces frivoles et passagères.

Il était une fois une princesse
Qui transformait tout sur son passage
Chaque ruelle devient un paysage
Et sa divine caresse
Même si elle fait dire "Atchoum" 
Aux plus frileux d'entre nous
Elle sait nous adoucir, nous divertir
En se changeant, tantôt en boules, tantôt en bonhommes
Comme le veux la tradition, hauts comme 3 pommes,
Nous rendre enfant, nous rendre innocents, presque Simplets.

Il était une fois cette princesse légère
Qui nous plait, nous enchante de sa douceur éphémère.
Il était une fois cette poussière d'ange
Ces quelques flocons de féérie
Qui donnent une note poétique à l'hiver
Même si elle sait être un calvaire, un fléau
Parce qu'on ne chante pas "Hého, hého"
Lorsqu'il s'agit de rentrer du boulot.

Il était une fois toi, ô Neige, Blanche Neige
Toi qui nous enchante comme aussi on déchante
Tu es et restera la Muse de l'Hiver
Par ta blancheur, ta douceur, ton sourire
Et il me plait de glisser
En ces jours blancs, sur ton manteau de vair.


#1070-21.1.13


samedi 19 janvier 2013

Le coeur de Paris (2006)

Paris est plus, bien plus qu'une ville,
Ce pourrait être une fille avec des pensées futiles
Aux épaules larges et au cœur immense
Aux entrailles secrètes et à l'histoire dense.

Elle sait nous embrasser de ses lèvres bleutées,
Celles que forment la Seine autour de l'île de la Cité.
Elle se laisse désirer quand elle brille de tous ses feux,
La Tour Eiffel comme pendentif lumineux.

Elle nous ouvre ses artères pour mieux nous accueillir,
Le métro pour hémoglobine de ses vaisseaux sanguins,
Elle respire à pleins poumons nos regrets et nos soupirs,
Elle susurre toujours les mots doux pour nous remettre en train.

Elle sait nous faire aimer et nous faire souffrir
Mais on sent caché sous la butte de Montmartre,
Un amour qui brûle dans une alcôve d'albâtre,
Un cœur immense, un Sacré Cœur

Elle est l'amante de toutes les âmes perdues,
La Terre des personnes tristes ou éperdues,
Elle est un soleil quand le soir elle sourit,
Cette grande Dame qu'est Paris.
#369 / 19.1.2006

vendredi 18 janvier 2013

Une étreinte (2011)

"Eternité est l’'anagramme d’étreinte" (Henri de Montherlant)
 Une étreinte… un geste, une embrassade,
La plus nature des aubades,
La plus sincère des sérénades,
La plus douce des attaques,
La plus tendre des estocades,
L’accolade qui fait se déverser l’amour en cascade.

Une étreinte…voilà de quoi tout part
Lorsque de sentiments, elle se pare,
Deux êtres sont à la fois partout et nulle part
Et préparent, le cœur au chaud, un nouveau départ,
De deux Vous, d’un Nous, elle s’accapare…

…Et laisse alors l’indélébile empreinte,
Une lumière qui brille même éteinte
Drôle d’enceinte… deux paires de bras
Délimitent le périmètre
Sans mensonges ni feintes
Dans la rue ou dans des draps
Même combat… l’Amour est maître
Gardant fièrement la plus belle des prisons,
Celle qui retient deux cœurs à l’unisson.

Alcôve intime éthérée
Où les plus doux secrets sont murmurés
Des souffles, des soupirs, des baisers discrets…
Drôle de labyrinthe
Puisqu’on n’en cherche pas la sortie
Puisque c’est en dehors que les esprits s’éreintent.

Une étreinte, c’est de là que tout est parti…
C’est le Big Bang que se créent nos envies
Deux envies de sentiments unis,
Un sourire, un fou rire, une frêle étincelle
Engendre ce geste nous donne des ailes.

Voilà ce que c’est … Une étreinte,
Geste étrange qui allume une alcôve bleutée,
Fabrique un cocon où se crée une autre beauté
Celle de deux êtres qui se sont envoutés
Pour une minute, une heure, un mois, un été…
Une alcôve qui se fortifie au fil du temps
Défiant les saisons, les ans, 10 ans …
Parce que comme le dit si bien Henri de Montherlant
« Eternité est l’anagramme d’étreinte »
#981 // 19.1.11

jeudi 17 janvier 2013

First Aid (2012)

"No hay medicinas que cure lo que no cure la felicidad"
Aux grands maux les grands remèdes,
Les cœurs blessés, les corps heurtés ont besoin d'aide
Mais quel est le meilleur moyen de guérir
Pour nos âmes qui ne font que souffrir ?

L'être humain depuis toujours se dote
De toute sortes d'élixirs et d'antidotes
Mais exit tous ces remèdes dispendieux
Il y en a qui nous soigne mieux.

Il sait guérir des pépins et des chagrins,
Il est efficace et ne coûte rien
C'est un signe avec lui on a besoin de rien
C'est un remède que j'ai toujours sous la main.

Il se cache dans les clins d’œil, dans les regards
Et un battement de cil efface les traquenards
Il guérit de tout même du pire
C'est un remède que me donnent chacun de tes sourires.

Aucun remède n'est plus beau ni plus efficace,
C'est une cure qui rassure, avec elle tout passe,
C'est une injection sentimentale, une bouffée d'émoi
Rien ne guérit mieux les maux que notre joie.

#1047 - 17.1.12

mercredi 16 janvier 2013

Mariages gais... (2013)

[NEW]   "Oui" au bonheur
 Je dis "Oui"
Pensez en ce que vous voulez mais je dis "Oui"
"Oui" aux élans, "Oui" à l'envie
"Oui" au sacrements qui unissent deux vies
"Oui" aux unions heureuses, "Oui" aux mariages ... gais!

Parce que j'aime lire ce sourire
Quand le meilleur l'emporte sur le pire
Quand deux personnes ont su bien se choisir.
On peut tout à fait l'écrire
Avec deux "il" avec deux "elles"
Une union ne s'envole qu'avec ses deux ailes
Lorsque deux êtres ont le cœur qui s'affole
C'est un nouveau monde qui se crée
Et malgré leur cœur lourd ils décollent
Pour se forger un avenir concret
Un avenir à deux plein de rêves bleus
Porté aux nues par un acte courageux.

Bien sûr lorsque l'on s'accorde
Il y a de l'harmonie comme de la discorde
Qu'il soit musclé ou qu'elle soit blonde
L'important c'est d'être sur la même longueur d'onde
Après tout, une union, qu'elle quelle soit
Ne plaira pas à tout le monde
Et les seules qui soient contre nature
Ce sont celles qu'on vous impose
Celles qui vous torturent
Tout n'est pas rose
Une union qui pèse est une union qui lèse
Et use un cœur jusqu'à le rompre.

L'Amour est tout sauf un long fleuve tranquille
C'est une rose à épines aux parfums souvent indociles
Tant il est vrai qu'il sait faire notre bonheur
On en voit, à la pelle, des couples avec des plaies dans le cœur.
"Si j'avais pu, si j'avais su, j'aurais dû, j'aurais pas dû"
L'amour est un jeu, c'est le refrain de ceux qui ont perdu
Et bien souvent on appuie sur "Continue"
Sans pouvoir assumer le poids du Game Over
C'est dur d'aimer, et encore plus à contre-coeur
Heureusement, je le relate de l'extérieur
Car je me sens, jour après jour, toujours plus du côté des vainqueurs.

Discorde, dispute, déchirements, divorces
Percent les cœurs en leur saignant l'écorce
Tant il est vrai que l'Union fait la Force
C'est cette même Force qui peut nous détruire
Nous défaire et même nous occire.

Homo, hétéro, peu importe le terreau
Où poussent nos amours
Je vous le redis, je suis "Pour"

Je suis "Pour" car je suis "Contre"
Contre les indicibles tragédies un jour bâties sur des erreurs
Contre les infamies, contre les coups, contre les pleurs
Contre les ruptures et les divorces
Et l'amour que l'on se donne de force.
Ni démago, ni socialiste, je ne suis qu'un idéaliste
Je milite et je vote contre le mariage triste
Je dis simplement oui ... aux mariages gais.

mardi 15 janvier 2013

Like a Flower [English] (2010)

Yet another English Poem

Like a flower you smile to me 
To enlight all my garden 
Like a flower you shine on me 
You're the ink of my pen. 

Like a flower blooming in my arms 
Your skin is so sweet I want it 
To touch my body, it is so warm. 
You are the Love, the One I love to hit. 

Like a flower you smile to me 
And it enlights all my world 
I know now why we love flowers 
And why it's the symbol of lovers 
Because it represents every word 
To reprensent both love and beauty. 

You're just like a flower 
You're a flower, you're my flower 
Always blooming to fill my heart. 

#885 - 15.1.2010

lundi 14 janvier 2013

How do you love me when you say "I love you" [English] (2010)

Some English poetry, dedicated to some followers who don't know well Molière's language

What do you mean when you say that to me ? 
When your air is my breath, 
When my heartbeat is getting me deaf, 
When your eyes enlight mines, when you're looking at me ? 

What does it means ? All this fire in your eyes 
Or the large smiles you do before you kiss me ? 
Is there any doubt, any trick, any disguise, 
When the fever says that you love me ? 

It could be just a friendly sign, but here it's sunny, it warms 
It says that I should be the lucky prisoner of your arms 
It's not the dangerous ripping word that scare 
The new lovers who don't play fair. 
No, that one is getting deeper 
It's on your skin or in the sound of your heart 
It's the one which always go greater 
The one your spirit says directly to my heart. 

You're not the first one to say it to me 
But here I just believe it's more than True 
I hardly wonder how exactly do you love me 
When you say to me "I love you".


#883 - 14.1.2010

samedi 12 janvier 2013

Je n'étais qu'un virage (2012)


Je n'étais qu'un virage à un carrefour de ma vie
A la croisée des chemins, à la croisée des destins
Un virage, une courbe dans un dessein
Une bascule car changer sa vie
Est un long processus. Excuse l'inertie,
L'adaptation est un labyrinthe, j'ai trouvé la sortie
Mais se sortir du piège des vieilles habitudes
Est long et laborieux, parfois même périlleux
J'aurais pu m'en sortir mieux
Mais j'oscillais entre deux attitudes
Entre l'alliance naissante et mes anciennes solitudes
J'avais l'esprit coincé entre deux latitudes.

Je n'étais qu'un virage, un peu pris en otage
Par mes vices passés, un peu pris en orage
Par ton âme pressée. J'ai cherché un refuge
Usé parfois de subterfuges mais la force centrifuge
Me renvoyait chaque jour à mes torts.

J'ai maintenu le cap moyennant quelques efforts,
J'ai tourné à 180° sur ma manière d'être
Tourné le dos à certains, ça s'est vu peut-être,
Ce n'est jamais facile de conduire à deux sur le volant,
On aurait moins dérapé si on avait été plus prudent.

Je n'étais qu'un virage encore tourné vers des mirages,
J'étais le bruit de la feuille quand on tourne la page,
De ce tournant ardant quelques vestiges s'érigent
Et les résidus sont autant de souffrances qu'on s'inflige.

Je n'étais qu'un virage et ça m'a pris du temps
Pour redresser mon esprit, pour regarder devant,
J'aurais pu éviter que ça monte en épingle à cheveux
Poursuivre ma route sans courber l'échine, tel était mon voeu
Mais la vie est un parcours sinueux
Et le chemin qu'on pensait paisible s'avère parfois tortueux
Mais l'essentiel est de ne pas se perdre en route
Perdre Notre Nord aurait été la pire déroute.

Je n'étais qu'un virage entre l'errance et l'amour
J'aurais du prendre la tangente, nous épargner des détours,
Mais la voie s'ouvre, on roule tout droit désormais,
Et comme aimer c'est regarder dans la même direction,
Je me fie à notre instant, à tes émotions
Sur une route vers le firmament où l'avenir reste à semer.

#1045 - 12.1.2012

vendredi 11 janvier 2013

Remord et regret (2007)

"2 frères..."

Remord et Regret nous font toujours danser
Dans des danses toujours plus tarabiscotées.
Maîtres chanteurs avec des lames biseautées
Qui se plantent à jamais au fond de nos pensées.

Du regret de ne pas avoir osé
Au Remord d'avoir succombé,
Qui n'est pas un jour tombé
Sous le poids de larmes aiguisées ?

Le Remord avec son parfum fort
De poudre, de destruction, de mort
A toujours fait douter même les esprits forts.
On sait qu'avec ses dents, il mord et Remord.

Le regret est lui un rien plus sournois,
On l'évite et on sourit malgré tout,
Mais à ressasser un monde qui s'écroule devant nous,
C'est dans un océan d'amertume qu'il nous noie.

Tueurs à gages toujours là quoi qu'on engage,
Qui condamnent les plus fous comme les plus sages,
Qui ne s'est pas retrouvé otage
De ces deux frères qui sèment la rage,
L'orage de l'âme qui freine devant ce virage
Celui qui entraîne à coup sur des dérapages ?

Pris entre deux feux se présente le dilemme immoral:
Choix entre deux manières d'aborder un gouffre.
C'est la question que me posent les frères cannibales:
De quelle manière faut-il que je souffre ?

#496 - 11.1.7

jeudi 10 janvier 2013

Firefox (2010)



7 ans de conversations
86 mois d'émotions
3 langues
1 peau couleur mangue
2 pays, 2 continents
1.692 fenêtres de conversations
93 lunes
69, dans une minute, le nombre d'impulsions
2 destins remplis d'espoir et d'infortunes
669 webcams
793 phases de vague à l'âme
107 poèmes en espagnol, entre les tiens et les miens
1 seul, cet éternel lien.
2 voyages
13 atterrissages
1.983 euros de vols transatlantiques
67 heures de vol
69 chansons sur ma playlist magique
6:50 de bonheur sur une vidéo
2.781 photos
4.910 mètres d'altitude
0.3 secondes d'incertitude.
3.697 sourires
33 nuits de plaisir
2 coeurs, 2 âmes, 1 aventure
11.887 km qui nous séparent
2 coeurs, 2 âmes, 1 aventure
Celle de la vie qui de notre or se pare.

D'autres choses ne se dénombrent même plus
Nos mots d'amour, nos baisers
Toutes ces fois, ou au propre comme au figuré, on se met à nu
Nos proses, nos roses, nos amours irisés.

19 onglets ouverts
0 bug
1 navigateur... mais le mien c'est Firefox.

dimanche 6 janvier 2013

Tous les droits (2009)

#chmod 777

Plus de taboo, plus d'interdit
Jusqu'au bout de l'imagination
Jusqu'au bout des sensations
Forfait illimité sur la sensualité

Droit de lire chacune de tes pensées
Même les plus secrètes et les plus (r)osées
Droit d'écrire à même ta peau
A coup de baisers le plus beau des mots,
Droit d'exécution, de faire de toi l'objet de mes désirs.
Sans limite, sans la petite voix de l'interdit,
Me voilà "root" de ton système,
Le mot de passe est "je t'aime".

Poupée Vaudoo de ton désir,
Jusqu'au bout de tes pulsions,
Jusqu'au bout de mes frissons,
Forfait illimité sur mon intimité.

Tu as les droits pour lire
Ces vers à l'encre bleue des rêves
Tu peux écrire l'amour dans ma cornée,
Imbiber mon iris et chaque bâtonnet,
Droit d'écrire les pages de ma mémoire
De l'encre du plaisir, en rose et noir,
Droit d'exécution, de vaincre mes phobies et mes peurs
Droit de m'exécuter à coups de baisers
De me donner l' "amor" et la petite mort.
Te voilà "root" de mon système,
Le mot de passe est "je t'aime".

#777 - 6.1.2009

samedi 5 janvier 2013

Prophétie (2005)

"C'est écrit..."

Quand la lumière se tamisera
Pour ne laisser qu'un voile de pénombre
Le clair de lune la remplacera
Et tu apparaitras en tenue sombre..
Du désir l'endroit tu envouteras,
Les visions de ton corps dans l'obsession
Aveugleront mes yeux d'une passion
Que seul un baiser désamorcera.
Dès lors ton piège se refermera,
Aucun échappatoire à ta chair
Condamné au plus brûlant des enfers,
A ton charme l'âme succombera
Dans un tourment de désir, de plaisir,
De nos dermes enchevetrés,
De nos corps frottés, cambrés, endiablés,
De plaisir frémir, gémir et mourir.
De nos frictions naitront les étincelles
D'un feu de tendresse qui ne s'éteint
Que si lun de l'autre nous sommes orphelins,
Ce feu de roses qui rend la vie belle.
  

#287 - 5.1.5

vendredi 4 janvier 2013

Mon étoile filante (2008)

Tu es un astre lumineux qui illumine ton monde
Tes yeux sont deux planètes telluriques
J'achèterai une lunette astronomique
Pour les observer chaque seconde

Ton âme est un soleil qui ne brille pas tous les jours
Mais on la sent briller dans les lueurs du soir
Quand mes pensées noctambules remplies d'espoirs
Evoquent avec envie les lettres du mot amour

Tu es de ces corps célestes beaux comme un astre,
Qui n'auraient que faire d'être une star,
Le monde te tourne autour, tu es une personne à part
Qui passe en trombe autour de nous en créant pour désastre
Un tourbillon de bonheur et un ouragan de sourire
Dévastant d'un souffle tous mes empires.

Si tu étais une étoile, ce serait une étoile filante,
Une comète qui nous laisse un clin d’œil furtif
Devant lequel les regards subjugués restent admiratifs
Tu es l'étoile d'un jour, ma supernova géante.

jeudi 3 janvier 2013

Dans le sang... (2001)


Si je savais d'où viennent toutes ces essences,
Qui rendent mes vers bleus et mes mots si heureux
Je serais poète éclairé mais malheureux,
Je laisse errer ma plume au son de l'ignorance.

Je laisse la poésie s'étaler sur les feuilles,
C'est pour qu'elle puisse tout exprimer sans limite,
C'est pour que son art et son reflet imitent
Dans leur expression une fille qui s'effeuille.
Ainsi la plume, frêle, se dénude-t-elle,
Sous les lumières aveuglantes de l'inspiration,
Sous les rythmes endiablés de ces illusions
Gorgées d'envie, elle abandonne la dentelle.

La chaleur prodiguée engendre ferveur,
Fièvre et passion aux confins de mes veines,
Mon sang se charge alors de mots qui s'enchaînent
Et transporte, décodé, le langage du coeur.
Il naît, dans l'écume de ces tendres flots,
Dans ce sang rouge rempli de plasma bleu,
Toute l'envie du poète de jouer à son jeu:
Poésie, mutation des sentiments en mots.

Ainsi vit le poète, donnant son feu fleuri
A un papier froid prêt à cueillir sa folie,
Traquant les muses pour les phrases les plus jolies
Que seuls peuvent imaginer leur coeur meurtri.
Le poète est mage, sorcier illusionniste,
Imposant une vision du monde différente,
Couchant ses sorts d'encre magique permanente,
Puisant le réel pour créer ce qui n'existe.

La poésie est un don qui m'a envahi,
C'est un sortilège affectant tout mon sang,
Assoiffé de lumières, poison puissant,
Il me tuera si l'inspiration me trahit.
Ainsi aurais-je cette poésie dans le sang,
C'est pour cela que je libère ainsi mes mots,
Car enfermés, ils ne sont que de brefs sanglots,
Qui sont si nombreux qu'il me faut compter à cent
Ces pleurs que la magie sait si bien libérer.

#100 - 3.1.2001

mercredi 2 janvier 2013

Apollo 2009 (2011)

 2009-2013...



Un petit pas pour moi, un pas de géant pour la vie...
Pas de combinaison spatiale ici
Mais toute l'adrénaline vous tombe dessus
Lorsque vous posez le pied en terre inconnue.
Un A330 en guise de Saturn V, un A319 pour LEM,
36 heures de périple sans trop de problèmes.
Ma traversée de l'Espace en solitaire
Restera gravée dans les rayons de lumière.

C'était le challenge d'une vie,
Traverser la Terre, changer d'hémisphère
Qu'allais-je trouver ici ?
Un autre Univers, une autre atmosphère ?
J'ai vite compris dès mon arrivée à Lima
Que j'étais loin ... très loin de chez moi
Et arrivé sur la Lune d'Arequipa
J'étais entre étonnement, rêve et émoi.

Un petit pas pour moi, un pas de géant pour la vie,
Pas de mer de la tranquillité ici
Mais tellement plus à découvrir
Avec des yeux qui ne font que s'ouvrir
Et ma "destination" qui m'acceuille avec un grand sourire,
Le Soleil avait rendez-vous avec la Lune,
Dans ma mission Apollo, Buzz Aldrin était brune...
Et son sourire restera gravé, fort et fier
Comme une trace de pas sur le sol lunaire.
C'est quelques instants plus tard
Que l'on donnera un nouveau départ.
Une odyssée s'achève
Mais un autre rêve... allait commencer...

Mes yeux dans ses yeux
Mes lèvres sur ses lèvres
Ma main sur la Lune

Encore un petit pas pour l'Homme
J'étais ce soir là une sorte de Neil Armstrong
Posant le pied sur l'Amour.

C'était il y a 2 ans jour pour jour,
Un grand jour, le jour 1 de notre Histoire,
Un jour qui tourne en boucle dans nos mémoires,
Notre Apollo 11, le 2 Janvier 2009
Apollo 2009, j'ai rencontré Maritza
Et depuis je porte notre Devise à mon bras:
"La Esperanza hace Fuerza"

 #978 - 2/1/2011

mardi 1 janvier 2013

Voile Blanc (2009)

"le grand départ..."


J'ai vu un voile blanc
J'ai vu ce voile blanc
Cet écran de fumée sous mes yeux
Celui là même où certains voient Dieu

Dans ce voile toute l’adrénaline
Toute l'énergie du monde qui se sublime
Mon âme qui vers le haut s'incline
Le paradis qui s'imprime sur mes rétines
Cap sur les cimes, le sol se décime
J'ai vu le béton rouler de plus en plus vite
Avec cette même fureur qui habite
Les expériences interdites, les expériences inédites
Mon corps, désormais, lévite
Et il ne reste de la Terre qu'une trainée de flocons blancs
L'esprit en asthénosphère, sur orbite
Et le bleu azur, au dessus , loin devant

J'ai vu un voile blanc
J'ai vu ce voile blanc
Cet écrin en voie lactée sous mes yeux
Celui là même où chacun voient Dieu.


#776 - 1/1/2009