Bonjour, certains me connaissent d'autres moins, je suis YonL (Lionel de mon vrai prénom), poète et slammeur en région parisienne. J'ai écris un peu, beaucoup et même passionnément depuis l'âge de 9 ans. La Poésie est une maladie dont on ne peut pas guérir, et c'est tant mieux.
samedi 30 juillet 2016
Not even need a pen (English) (2016)
[New] Because now writing became so easy that you don't need paper and pen
Not even need a pen
To spread the rain, to share a pain
Not even need a pen
To write the black blood of my vain.
No pen, no paper but I am writing
Sign that old times are changing
A keyboard, a phone that’s all
Even ink became digital.
That is the 21st century poetry
No place here for nostalgy
Because without a pen, without a paper.
Poetry remains on the lines, with salt and pepper.
#1106 / 30.7.2016
Also available on verses.site
mercredi 27 juillet 2016
Malaise (2014)
#Slam
J'ai fait un malaise
J'étais dans doute mal a l'aise
Pas facile de trouver place nette
Au fond de ce triple sept
J'ai fait un malaise
Juste après le décollage
Comme pris en otage
En attendant l'atterrissage
Où va-t-on en Asie ou en Crimée ?
Le billet électronique était mal imprimé
Ce que je me souviens , avant de partir dans les vaps
C'est d'avoir senti soudain le monde changer de cap...
J'ai fait un malaise
Comme une chute de tension
Avec les poumons en braise
Dans un nuage de pollution
Si il est vrai que notre air a un parfum d'insecticide
J'ai eu cette pensée c'est dans l'air
Que nos espoirs s'oxydent
C'est dans un brouillard vicié
Que viennent s'asphyxier
Nos cœurs pleins de beaux projets.
J'ai besoin d'air pour faire repartir l'alternateur
J'ai besoin d'en changer, mes rêves ont trop de pesanteur.
J'ai fait un malaise
Et j'ai voulu lâcher un cri
Mais mon cri s'est étouffé
Comme s'étouffent les idéaux
De Cuba a Caracas peut importe la météo
Ce qu'on appelle Liberté est perçu comme un fléau
On l'acclame on l'exprime
Et le cri finit en crime
Et c'est ainsi que se tait le peuple qu'on opprime.
Pour autant on ne parle pas du crime
Et on ne parle pas non plus des châtiments
On ne garde que le sentiment
Que le danger est permanent.
J'ai fait un malaise
Et je vais mieux merci
Mais la Terre est une terre glaise
Où nul espoir ne se construit
Comme tout le monde j'essaime les graines
Et j'ai des craintes pour nos fruits
Sous le bonheur que l'on sème il y a un monde qui se détruit
J'ai fait un malaise
Comme une crise de mal a l'aise
Comme un choc dans la conscience
Conscience que l'horreur est humaine.
Ce malaise c'est le mien tout autant que le votre
Je ne suis qu'un spectateur parmi tant d'autres
J'ai fait un malaise c'est un symptôme pas d'hématomes
Seulement le constat que le monde d'aujourd'hui m'emplit de peine.
De ce malaise que je viens vous témoigner
Un seul diagnostic, les consciences restent à soigner.
17.3.2014
mardi 26 juillet 2016
60 + 60 = 40 (2016)
[Nouveau] 60 ans chacun, 40 ans ensemble, paradoxe mathématique, osmose réelle...
17.7.2016
dimanche 19 juin 2016
J'ai arrêté (2012)
Ca aurait été dommage que ça parte en fumée...
J'ai arrêté, ça fait plus d'un mois
Mais parfois ça me manque, ça me fait comme un poids
J'ai arrêté oui... on me demande souvent pourquoi...
Peut-être parce que ça ne me fait plus rien
Ou peut-être plus besoin
Je sais que ça me fait du bien...
Envie de faire le point
Qu'en sais-je en fait ? J'ai arrêté
Je suis en plein sevrage
Ca m'a beaucoup apaisé
Mais ça a aussi fait quelques ravages.
Je n'y touche plus c'est une évidence
Pourtant j'aime voir cette tige qui danse
Et qui brûle entre mes doigts
Cette tige d'incandescence
Qui me réchauffe lorsque j'ai froid
Lors des épreuves et des effrois
Face à la peur que j'ai des fois
De perdre pied, de perdre foi.
Je perds un confort, je perds un réconfort
Car elle me donnait le sentiment de me sentir plus fort
Je perds un renfort car sans elle
J'ai comme un vide qui me dévore.
J'ai arrêté, ça fait plus d'un mois
Mais j'ai cette envie encore parfois
Pour le goût ou pour le plaisir
Parce que j'aime voir cette flamme jaillir
Comme une étincelle au clair de lune
Elle qui sait tant me séduire
Pour apaiser mes infortunes.
Je retrouve cette ardant désir
Comme inscrit sur les feuilles
Qui sous mes doigts roulent et se déroulent
Et que les embruns s'embrasent
Pour venir m'embaumer d'extase.
J'ai arrêté oui, mais sur le point de succomber
Car elle me regarde avec des yeux à tomber
Elle n'est ni Gitane ni Gauloise
Mais lorsque la muse me toise
J'ai comme envie de replonger
Ce ne sont pas quelques feuilles
Qui vont me mettre en danger.
J'avais presque arrêté
Une abstinence d'un mois
Mais le regard posé sur la feuille
Et j'entends mes sens qui larmoient
Celle qui m'appelle contient des traces
D'arsenic et de bitume
Mais son passage laisse les traces
D'un talent qui se consume
Ce talent de poète que je voyais partir en fumée
Je ne tenais pas à un jour l'inhumer
Mais plutôt à continuer à le faire renaître
La Poésie m'a supplié je ne voulais pas la prendre en traître.
Elle, c'était pour moi comme une frangine
Je n'ai jamais été fumeur mais c'est ma part de nicotine
Alors oui, j'avais délaissé l'écriture
Et la quitter, même si peu, fut une torture.
J'ai failli arrêter
Et ça aurait été une perte
On peut arrêter de fumer
Mais surtout pas d'être poète.
#1060 - 19.6.2012
mardi 14 juin 2016
Rimes en -ul (2016)
[nouveau] Quand les libellules font des émules on avale la pilule...
#Slam
Il y a des rimes en l'air, pleines d'émotions
Des rimes en île, des rimes en -sion, haute tension
Les rimes en -al pour nous remonter le moral
Des mots fleuris plein le bocal
Pour changer je placerai, après cette virgule...
C'est un joli préambule
Une belle série de rimes en -ul.
De l'oreillette au ventricule
J'ai les mots qui circulent
Comme un flot de libellules
Un soir de canicule
J'ai chaud, j'ai la langue qui brûle, pas besoin de pull
Les mots somnambules, les mots funambules,
Véhiculent véhiculent bien des messages ,
Des sages, des cris de rage qui sortent d'une cage,
Ma cage thoracique rejette un océan de bulles
Ca va chauffer pour ton matricule
Tu l'attends, tu l'attends cette ... rime en -ul !
Je le savais petite crapule
Reprenons notre fable, tels les travaux d'Hercules
Elle n'a rien de ridicule mais s'impriment sur ton réticule
Cette libellule qui survole un monticule infesté de tarentules
Les mêmes qui parcourent sans détours
Ta peau minée de fistules de pustules
Qui fleurissent comme des campanules
Épanouies des pétales au pédoncule.
Et sur ce, je les vois mon Jules
Les mots juste derrière ta mandibule, ta mâchoire de Pitbull
Prêts à jaillir comme ce qui sort... de nos... vestibules!
En voilà ... Une belle rime en -ul !
Point à la ligne, remets une Majuscule
Pour faire grandir les idées les plus minuscules
Faire des vagues avec des précieuses ridicules
Mais sors les , sors les tes tests, tes tests, ...
Tes essais , tes proses, tes textes, tes points et tes points-virgules
Sois pas une tête de mule, pas de cas de conscience, pas de calcul,
Et Jacques, et Jacques ... Lui aussi aura la parole.
Je sais c'est nul, ici, pas de rimes en -ul !
Mais vas y sors les, sors tout ce que t'as,
Tous ces mots funambules qui circulent dans ta mandibule
Et qui poussent sous tes gencives tels des tubercules...
Laisse les s'exprimer, Jules
Et tout nus sous leur pull, ils exultent, ouvre la boite ... et l'opercule.
Et si t'attends la rime en -ul
Je tends, je tends ... Le micro au poète suivant !
#1104 / 14.6.2016
mardi 31 mai 2016
Message de Saxe (2016)
#Slam #Contrepèterie