samedi 3 février 2018

L'ascenseur (2018)

[nouveau] Ascenseur émotionnel

Le Slam est un ascenseur un peu fou
Chacun appuie sur le bouton
Et on s’enfuit , on s’en va , où ?
on s’en fout... on verra
A la guerre ou à l’amour
D’acier ou de velours
Une voix va vous transporter je ne sais où
Sans dessus sans dessous
Au final qui sait à quel étage on va s’arrêter ?
À vous de voir...

Et surtout à vous de juger quand ce sera à votre tour d’appuyer ...
Et moi où je vous envoie ? a Paris , au Pérou , au 69ème ciel, au fond d’un trou ?
A Biscarrosse ou au delà du Cosmos ?
Difficile de se fixer dans cette cellule
Où finalement toutes nos idées se bousculent

Le Slam est un drôle d’ascenseur
Il enchante comme il vous fait peur
Toujours un peu difficile d’y rentrer
Mais laissez vous tenter
Lorsque les portes se referment
Le sort en est jeté
Sur vos yeux sur vos oreilles
La poésie va se projeter
Il est impossible de la rejeter
Un petit mot à rajouter ?
Le micro est là juste à coté
Il suffit de venir lui parler
Pas d’humeur bavarde ? Ça vous regarde
Vous pouvez être juge, pas de conciliabule
Il faut juste 2 chiffres avec une virgule.

Le Slam est un ascenseur solitaire
Son trajet n’est que l’inventaire
Des créations de chacun
Un spectacle en travaux
Et chacun apporte ses tréteaux
Chacun repeint les murs
D’un cri ou d’un murmure
Avec ou sans armure
Sur ou sous la ceinture
C’est vous qui faites les soudures
Entre les idées entre les poètes
Les cœurs meurtris et ceux en fête
Que vous soyez ville ou campagne
Que vous soyez détresse ou champagne
Manifestez votre chagrin ou votre entrain
Entrez dans la danse des alexandrins
Cette valse particulière à douze pas
Même si ici on aime et on ne compte pas

Le Slam est un ascenseur
Un ascenseur émotionnel
Il va vous chambouler dans ton les sens
Va vous transporter sans électricité, sans essence
A grand coup de voix sur les ondes portées
Chacun apporte son étoile à la Voie Lactée
Le Slam est un ascenseur
Mais ne l’appelez surtout pas
C’est lui qui vous appelle...

2.2.2018

jeudi 25 janvier 2018

Miss Carrera (2010)


Je n'arriverai pas à la suivre
Mais c'est mon essence pour vivre,
Que dis-je mon moteur ...
Un monstrueux Flat 6 boxer.
A la vue de sa ligne racée
J'en ai le coeur turbo-compressé,
Ma bouche est une admission à air frais
Tant j'ai le souffle coupé,
Tant sa galbe me fait de l'effet.

Elle est profilée, elle a ce look unique
Qui étincelle quelle que soit sa tunique.
Elle semble à la fois intrépide et timide,
Une chose est sure mon coeur se fait rapide
Et monte toujours plus dans les tours.
La belle, en a à revendre des atours,
Belle en cuir avec une robe métal, c'est sa voix qui est de velours,
C'est un feulement léger dont la résonance me rend sourd.

Ca fait longtemps qu'elle me charme,
Que son corps atypique me désarme,
Elle n'est pourtant jamais tout à fait la même
Mais elle se sublime pour incarner la perfection même.
Ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre
Et cela ne m'empêche pas d'en être un fidèle apôtre.
Comment résister devant ses hanches et sa petite bouille
Qui fait que beaucoup l'appellent la "grenouille"...
Elle est l'Elite, va toujours plus loin, et plus vite,
Repousse sans cesse les limites,
Personne, en fait, n'arrive à la suivre,
Et c'est justement ça, qui, chez elle, m'enivre.

Toujours, elle perpétue son évolution,
L'allemande de Stuttgart est une reine de séduction
Elle ne laisse surtout jamais rien au hasard
Lorsqu'il s'agit de faire briller son art,
Jamais, jamais un écart de conduite...
C'est à peine si elle dérape même lorsqu'elle s'excite.
Dans ses danses, elle épouse la piste
Et plus elle parade, plus pour moi, plus rien n'existe.
Infatigable, elle s'élance comme un bolide sur le bitume,
Et jamais, jamais, elle ne se consume.

Elle est parait-il de celles qui vous collent au siège
De celles qui déjouent les plus grands pièges,
Elle a ce caractère qui arrache et qui pique
Mais sait aussi freiner à coups d'étriers en céramique
Lorsque les situations se font critiques.

Elle est furieuse et intrépide,
Du genre à très vite passer à la vitesse supérieure,
A enchainer les rapports en un temps record,
400 lions qui rugissent à l'intérieur comme à l'extérieur.
Attache ta ceinture, ça va être du sport !
Elle est capable de t'envoyer au 100ème ciel en 3.7s
Mais aussi de freiner tes impulsions d'un coup sec.

Elle est étincelante de beauté et de performance,
J'aimerais me lier à elle dans un élan de romance,
Elle dévore ma passion comme un Cayman
Elle attire tout mon être comme un aimant,
A la fois moderne malgré un coté "à l'ancienne"
Elle pimente chaque jour ma vie d'un piment de Cayenne.

Pourrais-je un jour la séduire?  La mener ? La conduire
Ou devrais-je dire la piloter ? Caresser son cuir ?
Rêve roulant, elle est l'icône de la perfection, de l'absolu
Sportive, prestigieuse, objet de mon dévolu.
Carrera, tel est son nom, 911 son identité...
Héroïne, égérie de ma passion au delà de l'objet,
Etre à son volant, un jour, est un rêve qui n'est plus secret.

#911 - 18.3.2010

jeudi 23 novembre 2017

Ca sent le sapin (2017)

[nouveau] Slam: Distribution de cadeaux pour l'Ego de ceux qui me font tripper

Ce soir ça sent le sapin
Emballé c'est pesé distribution de parpaings
Le père YonL est assez hot
J'ai des bons mots plein la hotte
Pour les poètes les jurés, les brunes les blondes et les châtains
Ce soir j'arroserai tout le monde les gentils comme les vilains.

Honneur au lauréat - parce qu'il le vaut bien -
Je commencerai par Nobody
Avec toi l'heure quand l'heure est mure
Forcément l'ordre devient drôle
T'as giclé Luchini de la scène
Tu lui as piqué le 1er rôle
Quand on t'écoute c'est le paradis
Tu nous transporte comme un OVNI.

Sous ton chapeau y a de l'or Orbor
Bon blase avec ça on ne peut qu'être borderline
Peu importe qui tu étais Bon brute ou "Truamp"
T'as fait chauffé les feux de la rampe.

Le prochain est pour toi "Gros Cerveau Malade"
Nous aussi nous sommes plusieurs dans ma tête
Et quand mon train reste bloqué en pleine voie
Forcément le flot s'arrête et tous les trois on pense à toi

Maintenant place au poids lourd M.Brami
Si seulement le grand Serge était encore en vie
Il porterait en exergue le flot d'un poète rebelle
Ce fou de la rime qui aime la plume sans pour autant la trouver belle
Ces rimes enragées qui perforent comme des douilles de Kalashnikov
Il s'unirait à ton flot pour crier à Marine "FUCK OFF"
Vous écririez ensemble le requiem ...le requiem pour une conne.

Ses textes ne se bousculent pas dans son cahier
Cela dit, poète, faut le dire, c'est pas vraiment son métier
Il est modèle, photographe et sans doute même un peu barbier
Un corps d'éphèbe, une barbe bien taillée.
Ce qu'il manque ici c'est une jolie photo
Genre Pierre Bertho ... shooté par Pierre Bertho.

Je voulais aussi en placer une pour une mamie électrique
Elle a le phrasé rosé, le mot osé et le verbe tantrique
C’est un bijou, c’est un saphir, une panthère a la plume de velours
Avec elle même le plus sale des pornos garde une touche de glamour.

Ayún Hugo le péruvien a ton tour de te faire aduler
Ta voix est un bonbon aux parfums acidulés.
T’avais pas encore l’âge d’éjaculer
Que t’avais déjà un flot immaculé
Le seul poète qui garde la vibe en disant « va te faire enculer »

Enfin je pouvais pas terminer sans évoquer le taulier
Wojtek le forgeron, le sorcier aux vers d’acier
Il paraît que tu montes un stand up sur ta bite
Je donnerai tout pour m’infliger 1h30 de coït
J’ai entendu des MC dire qu’ils retournent ta mère
Trop facile, pour te retourner toi, il faut retourner Ciel et Terre
Comme un ouragan t'emportes tout à coup de punchlines
"Vous pouvez arrêter de chercher l'avion de la Malaysia Airlines"

Et parce qu’y aura sans doute du monde que dans ces vers j’ai oublié
Des compliments j’en ai en rab j’en rajouterai sur vos cahiers
Voilà pour les cadeaux,
Y aura pas de boîte de Lego
A l'aide d'un simple micro
Je viens souffler dans votre égo.

mercredi 25 octobre 2017

Pour les coeurs fragiles (2016)

petit poème pour passer les saisons en douceur...

Pour les cœurs fragiles, de Janvier à Avril,
Il ne faut surtout pas se découvrir d'un fil.

Pour les frileux, de Mai aux derniers soleils d'Août,
N'abandonnez jamais un coin d'ombre à vos doutes.

Enfin du vent de Septembre au froid de Décembre
Laissez les sentiments enfouis sortir de l'ambre.

Et quel que soit le climat, le mois de l'année,
Ne jamais laisser votre âme s'emprisonner.

15.4.2016

mercredi 4 octobre 2017

Hier, Aujourd'hui, Demain (2017)

[Nouveau] Adapté d'après une prose de mon cousin...


Le temps défile, s'effile,
S'enfuit suspendu à son fil...
Le soleil se couche puis se lève,
S'incline puis s'élève.

Mais quand je repense à Hier
L'acrobate fait moins le fier
Car ce n'est plus lui mais Nous que je revois,

Le temps lâche prise,
Le temps n'a plus d'emprise
Ni sur le soleil, ni sur moi.

C'était une longue journée
De celle qui restent gravée dans la cornée
Une journée qui m'a permis de muer
Une journée pour enfin évoluer
Car ce matin, je le pense, j'ai compris
Compris pourquoi Aujourd'hui
N'aura rien de semblable à Hier.

Dorénavant je me donne corps et âme
Pour que Demain soit possible
Pour que Demain garde la flamme
Qui brûlait encore Hier.
Un Demain sans cette flamme est impossible.

En attendant je reste dans ce Aujourd'hui
Le jour, la nuit, autant qu'il le faudra
Je resterai dans ce Aujourd'hui
Peu importe le temps qu'il durera.
Ce jour sans jour, plat et ridicule,
Ne cessera que quand tu en annonceras le crépuscule.

Telle sera la Lune de mes jours,
Heure après heure, jour après jour,
Tant que perdurera les lueurs de l'espoir
Mon Soleil Noir de minuit luira Jusqu'au soir
Où je rayonnerai à nouveau comme le soleil de tes nuits
Et où Nous renaîtrons, de notre union, éblouis.

Hier était nuageux, orageux, électrique et ténébreux
C'est avec courage qu'Aujourd'hui j'ai chassé les nuages
Pour que Demain puisse être radieux.

Depuis ce matin je reprends les choses en main
Car c'est ainsi que se construisent les destins
J'oeuvre à construire Aujourd'hui le meilleur des lendemains.

4.10.2017

lundi 18 septembre 2017

J'étais de ceux (2017)

[Nouveau] Parce que parfois les mots ne me suffisent plus...

J'étais de ceux qui pensaient pouvoir tout écrire 
Tout transcrire tout décrire 
Que tout pouvait se traduire
Pour un lecteur qui n'a plus qu'à nous lire.

J'étais de ceux qui pensaient l'écriture comme un vecteur universel
Qu'on pouvait coucher sur la feuille notre fiel ou notre miel
Mettre du sucre ou du sel
Des vagues et des étincelles 
Dessiner en quelques mots
L'essentiel et le superficiel
Les Hommes la Terre et le ciel.

Je pensais être de ces alchimistes du verbe
Qui pouvaient faire de l'or avec quelques gouttes d'encre
Qu'il suffisait des quelques traits d'une plume acerbe
Pour faire voyager le lecteur et lui faire lever l'ancre.

Je pensais qu'aucun sentiment, aucune émotion 
Ne saurait être imprimée sur une page blanche.
Je dois l'admettre avec résignation 
La vie sur le Poète aura eu sa revanche.

Car oui cette quête est vaine
La poésie coule encore dans mes veines 
Mais je le reconnais j'ai beau écouter mon cœur
J'ai beau enjoliver la réalité de mots  enchanteurs
La vérité est passée au révélateur 
Il y a aujourd'hui des bonheurs
Que je ne sais pas retranscrire.
Des joies si immenses que même la plus grande des plumes ne ferait que réduire.

J'étais de ceux qui pensaient pouvoir tout écrire 
Tout transcrire tout décrire 
Que tout pouvait se traduire
Le meilleur comme le pire 
Le malheur comme le sourire.

J'en étais, mais ça c'était avant !
Avant de connaître le plus grand des firmaments
Avant de connaître ce bonheur d'être parent.
Avant de connaître tous ces moments
Les plus émouvants aussi parfois les plus stressants
Avant de voir une paire de bras qui se tend
Et une petite voix crier Papa avec un sourire géant
Les yeux grands comme deux océans.

Oui, ce genre de petit bonheur
Lorsque ma fille me tend son coeur
Aucune phrase, aucun poème
Ne peut transcrire ce que cela me donne.
Devant tant de pureté, c'est la plume qui abandonne.

12.9.17

mercredi 30 août 2017

Les contes de la Grim' (2006)

Pour les amateurs de blondes... entre autres

 Il était une fois une fille espiègle
Pétillante à la robe ambrée, blonde,
Accoudée au bar, il n'y avait pas grand monde,
Elle me regardait avec ses yeux d'aigle.

L'effet que me faisait la gueuse était saisissant,
Belle, forte, avec son air émoussé...
J'avais chimé, mais à mon goût pas assez,
Suffisament pourtant pout tomber sous son charme innocent.

Les gens l'incendiaient de leurs regards de braise
Mais c'est moi qu'elle accrochait, elle avait de l'appétit,
Elle me contait ses secrets avec un accent ch'TI
Le tempérament trempé, moitié belge, moitié anglaise.

Quoi que je fasse, j'étais perdu dans son abbaye,
Il y avait du velours dans sa voix suave.
Quand erraient dans ma tête 33 récits de la brave
Elle s'imbibait de la crique de mes yeux ébahis.

Elle m'avait eu, tel un desperado sur mon âme en lambeaux,
J'avais 1664 raisons de l'aimer
De chérir jusqu'à sa poiluchette cendrée.

Les contes de cette dame sont vraiment les plus beaux
Servis frais sur ses lèvres au goût d'alambic
Avec le col blanc qui relève son accent tonique
Ses bulles pourraient entrer au Guiness book de ma passion
Je les ai relues pour de nouvelles impressions.

11.5.6(2) - 403

samedi 26 août 2017

Le sport s'enferme (2017)

[nouveau] Page Sport toujours... (contropétropoésie)

La Presse du Foot est unanime
La mine de Paris se sublime
Mais à quel prix, c'est un prix qui shoote
A ce prix mes quatrains vont s'imbiber de foot.
 
C'est indéniable le sport s'enferme dans sa démesure.
222 Millions est-ce suffisant ? Rien n'est moins sur
Le sport s'englue-t-il dans sa bulle
Personne n'est jamais assez fort pour ce calcul !
 
Peut-on calculer en 100 leçons
Le nombre de courses au but de l'agile buteur
Qu'il faudra pour redresser la mine du Parc ?
Quel feinte ! Quel écran… et pourtant !
Le football reste coincé en détresse
Malgré les liasses, malgré les liesses
Zizou, grand adepte du tri le confesse
Et si Benzema, a cru à des potes
Il est peut-être riche mais reste peiné
Même en prenant des brêles en coupe.
Et derrière le grand galop de Balotelli
Qui enchaîne les buts dans la Nice
Même pour le Trapp ça pique !
On en dit du côté de la Seleçao
Que le capitaine Neymar en avait plein le dos.
 
Le foot s'en éprend, le foot c'est troublant
Coups de théâtre et états d'âmes…
Le foot a toujours su attirer les drames.
 
Oui le sport s'enferme dans sa folie
Du Tennis en impro à l'Art Ovale,
Dans les stades ou dans les salles annexes…
Suzy enchaine les pompes, sans complexe.
 
Du Tennis en pension, on a vu Seles en faire.
Dernier tournoi: Pouille en quart, le Paire reste minable…
Et dans la piscine Florent a encore eu l'or
Quand les coureurs de fond courent sans but
Dans un marathon de Fosses à Meru.
On y voit Pierre-Ambroise Bosse lésé.

Le sport évolue mais les clichés restent
Et même ainsi, libéré… décomplexé, plus que jamais
En foot comme en athlé, sur le terrain comme à la télé
Le sport, indéniablement, s'enferme…
 
11.8.2017

mercredi 9 août 2017

Croupe du Monde [2015 update] (2010)



A la demande expresse de certains fans ...


La croupe du monde arrive et j'ai la GOAL
Tel Makelele j'ai un zi-Zidane
J'ai Vela le Robinho d'anac-Honda qui dort dans mon Robben
Vous pouvez m'a Pelé Ochoa le Messi
Le Pizarro du sexe, ou encore Vagner-Love
J'ai le jeu de passes de Ribéry et dès qu'on parle De Boer
Je suis toujours partant pour une ...ou Desailly
Si toi Thuram moi je Milito que j'ai la Queudrue
Devant les Goetze j'ai une Grosskreutz
Une Kross Lahm pénétrante
J'ai l'Eto'offe pour jouer le Ligue des croupions...
Zahia n'a qu'à bien se tenir je suis le futur Gourdin d'Or

Elle a un Deco-lleter à Reveillère Amor
Une paire de Lolo, de Nêné, que dis-je de Robert
Qui me rend Loko je dé-Raï
J'ai une attaque cér-Evra-le et Karembeu de fièvre
Avec sa jupe pli-Ceara de la moule et son porte-Jardel
J'ai les sens en éveil je n'ai plus Sommeil
Libra m’en tombent tant elle a l’air d’Emeniké
La Bella-Donna je lui mettrai la main façon Maradona
Avant de la saisir au feu de Mondragon
Mon Varane de Komodo, appelez le « O Mostro »

Pas moyen de lâcher prise faut que je Llacer
Carragher comme à l'Agger
Je vais y aller Franco, pas question que je Cafu-ille
Il faut que je la Zlatanne
Simao je vais être la Riise du quartier
un Kaka, un Bouazizi, un Boudebouz
Be the Best, Be the King or Dyer trying
Je n'attendrai pas que les carottes soient Kuyt
Pour faire N'Golo Golo dans Lacazette

Giresse Planté mon Piqué dans son Trésor
Dans ma Govou dans mon Lee
Dans le Sablé dans Deschamps ou dans un Park
Peu importe, avec ma trompe d'Elephant
Et ma force de Lion indomptable
J'irai droit au Butt pour lui Kas-er les Kahn
Je lui tirerai des Bastos à lui en donner des bleus
Je ne ferai pas sem-Blanc, je l'enverrai Overmars
Pendant que mes reins, dans l'Essien feront l'essui-Gallas
Cissé Saha qu'elle veut, gr-Asamoah elle repartira en Boateng.

Gravesen, malsaine, moi je ne convoite que des Poulsen
Il m'en faut plus pour que mon coeur Xavi-re,
Très peu pour moi les Buffon ...ou les femmes Fontaine.
Prince Modeste Original je reste sensible aux Pépé Okubo
Mais je ne suis Pastore-ador, ce Mata-dor
Toujours prêt à mettre une banderille
Au milieu des Baresi-lles
Moi je ne me Drogba aux sex-ploits, je n'ai pas cette Villa...

Pas que je me Cantona être seul
Mais je suis plus sur le banc qu'à avoir des touches
A force de me mettre au milieu, à prendre leur défense je suis
Lahm sœur par excellence, l'image du Bellamy me Cole à la peau.
J'ai beau être bien en-Touré, en bonne Kompany, avec les meufs Gerrard-ment Walcott
Pas le genre à Crouch-er Sakho-m le premier soir,
Pas la tête Duga avec qui on faute par Hazard
Ni celle du Cabaye Voller de cœurs
Avec moi, le Senderos n'est pas Clément...

J'Henry plus que j'en pleure, mais j'Hagi. Yobo faire des pieds et des mains
Plus Givet plus je trouve de portes Klose
Que des Zambrotta-bleau de mes conquêtes.
Que d’horizons qui ne sont Papin
J'ai faim de Petit ponts mais j'enchaîne les râteaux
Et Gekas souvent avant Lacen fatidique
Où elle me décernerait l’Oscar
Je suis Leroy des frustrés, Ziegler, cette affection Vidal me fait Defoe.

Plus taureau que Mata-dor en drague je ne vaux pas un Kalou
Je suis Cool, Raul et aspire à passer avec les demoiselles
Un moment Frey et Heskey dans leurs tours de Babel
Faire la Mouriñho-rer le reste
Forlan-tement ou frénétiquement selon votre envie.
Et surtout rester Digne et Courtois
Car au-delà de l’acte l’Amour reste Roi

Parce que nique Sammer, j’en Neymar
C'est pas que j'ai l'appétit d'un hooligan qui sort de taule
Mais la Croupe du Monde arrive et j'ai la Goal.

10.6.10 / 1.7.2014 /3.7.2015

lundi 24 juillet 2017

Juillobre (2005)

Curieusement d'actualité aujourd'hui, ciel gris, pluie fine et vent au programme...

Heureusement que ce bon vieux calendrier
Horloge infaillible ne se trompe jamais
Aujourd'hui nous sommes le vingt-neuf Juillet
Et le ciel de Paris est d'un blanc écrémé.

La douce chaleur de nos été est bien là
De Vingt-cinq à trente degrés selon l'humeur
Sous la lumière ternie d'un Octobre froid
La tête entre deux mois confondus par erreur

L'ivresse de l'été morne comme l'automne
La saison des beautés en fête monotone
Le ciel est bien sombre et l’exubérance sobre.

Les orages déchirent le ciel de l'été
Le soleil gréviste ne s'est pas présenté
Ni Juillet ni Octobre, nous sommes en Juillobre.

29.7.5

dimanche 7 mai 2017

C'est pourtant facile... (2017)

[nouveau] Rubrique élections: c'est pourtant facile de ne pas faire le mauvais choix


Au royaume des aveugles
Les gens n'ont plus qu'un œil
Une moitié semble en deuil
Quand l'autre moitié beugle

Abasourdie et aux abois
La France est un chien blessé
Dont la plaie béante rougeoie
Deux mains se tendent sur la bête délaissée
Deux mains dont une est la main de l'abîme
Une main de fer qui sans cesse abîme
Une vertu nommée Vérité
Vérité j'écris ton nom tant elle est bafouée
Par un flot incessant d'intox
Quelle que soit l'issue de la bataille
Il faudra que je m'en aille
En cure de désintox

Pourtant dans la nasse
Déversée par les masses
J'ose penser que c'est facile
De ne pas se Trumper.

Pour beaucoup La France connaîtra un destin qu'elle n'aura pas choisi
Mais entre France moisie et France nazie
N'allez pas me dire que vous choisiriez le pire
Devant la plaie rougie
Un médecin indécis
Ne fera que faire empirer les souffrance
Ce n'est pas un poison qui sauvera le soldat France
Certains diront que je choisis l'errance
Mais je la préfère au parfum rance
De l'exclusion et de la haine
D'un nom et d'un parti qui riment en "N"
Devant l'exploitation abusive du désarroi
L'unique but de racoler les voix
Plutôt que de récoler un pays qui se broie
Devant ces voix pompeusement pompées
Je le redis sans hésiter
C'est facile de ne pas se Trumper.

Je refuse l'idée d'une France à la dérive
En roue libre avec cette perspective
D'une France "Travail, Famille, Patrie"
De laquelle Liberté Égalité et Fraternité s'expatrient
Je ne vois pas la vie en rose mais encore moins en bleu marine
C'est un constat réel, c'est pas un spleen
L'odeur de la propagande m'irrite les narines
Des partages des retweets bourrés d'erreur
Pour nous inculquer d'inutiles peurs
La peur mène à la colère , la colère à la haine ... et le côté obscur entre en scène
Devant le constat d'une France qui souffre
Elle ne propose que des calomnies qui sentent le soufre 

Campagne vomitive avec un air de déjà vu
Mêmes idées même méthodes mêmes armes même combat
C'était il y a tout juste 6 mois
Et depuis l'Amérique est dans tous ses états
À nous de ne pas franchir la ligne
À nous de garder une France digne
De ne pas à notre tour être dupés
C'est pourtant facile de ne pas se Trumper!

29.4.2017

Vilaine Marine (2017)

[Nouveau] Rubrique Elections: adaptation d'une célèbre chanson de Francis Cabrel

Vilaine Marine je parle de toi
Parce qu'avec ta mauvaise foi
Fille de Jean-Marie
Tu m'irrites comme les épines 
De milliers de roses

Petite furie tu te bats pourquoi ?
Pour qu'en un claquement de doigts
Tu te sentes à l'abri
En renvoyant l'immigrant
Sur des milliers de roses.

Tu as du fiel mais tes idées entre elles ne sont qu'un aboi
D'une France en chien
Qui vient ronger son frein
Sur un morceau de bois
Pour mettre un mur sur l'Europe et le Monde autour

Vilaine Marine tu veux voir partir
Les étrangers dessous ton toit
Et tes directives froides
Les renvoient en balade
"L'Apatride rentre chez toi"

Vilaine Furie tu les répudie en les montrant toujours du doigt
Dans une France fratricide
Ton esprit est vide
Et tes yeux me glacent d'effroi.

Tu as du fiel mais tes idées entre elles ne sont qu'un aboi
D'une France en chien
Qui vient ronger son frein
Sur un morceau de bois
Pour mettre un mur sur l'Europe et le Monde autour

Ton fascisme n'est pas le bienvenue
Vilaine Marine l'entends tu ?
Et un Front contre toi va sévir.

Ton racisme n'est pas le bienvenue
Vilaine Marine l'entends tu ?
Et la France contre toi va s'unir

Tu as du fiel mais tes idées entre elles ne sont qu'un aboi
D'une France en chien
Qui vient ronger son frein
Sur un morceau de bois
Pour mettre un mur sur l'Europe et le Monde autour

4.5.2017